Je renonce à participer, non pas que le sujet - je ne dis pas "Macron" en lui-même, mais Macron chef des institutions de la Cinquième république - soit inintéressant, mais le mot "Macron" me donne des ulcères.
Un seul point : ce président est soutenu à l'Assemblée croupion par un ensemble des voix exprimées, qui correspond à quinze pour cent du corps électoral.
Dans la Cinquième république : 15 pour cent, c'est trois cent cinquante sièges de députés.
Nous sommes loin
du suffrage universel
où une voix vaudrait
une voix.LA contradiction entre les prétentions dictatoriales pro-business et liberticides du Bonaparte et puis la modicité (voire la volatilité) de son assise est la principale caractéristique de la présidence Macron.
Celle que ses soutiens savent іпtіmеment et entendent réduire à une fatigue électorale, un coup de blues, alors que la Cinquième république, par essence, exclut le peuple représenté et ses revendications de son édifice.
Par ailleurs, ce prétendu centriste (le centrisme, cette tendance de la droite) a pour ministres principaux des débris de la droite LR.
Troisièmement, son parti n'en est pas un : ni congrès, ni direction élue, ni structure, ni cotisation, une mаssе moutonnière indistincte pendue à Macron directement (l'uberisation de la politique).
Quatrièmement : pro-business, et attentif à abolir le droit du travail, il rencontrera dans la rue, organisés dans leurs partis et leurs syndicats (pas la jaune CFDT alliée du MEDEF) les travailleurs salariés, les prolétaires, les chômeurs de mаssе, les employés, et les ouvriers.
Bi, avant que je m'énerve, je quitte ton sujet.
C'est plus raisonnable pour moi.
On parlait des taux historiquement bas de popularité de F. Hollande ; je parie que, d'ores et déjà, E. Macron va descendre vers un zéro pour cent de popularité, s'il n'est déjà, de par son action passée et annoncée, le plus haï des présidents.
Bref : rien ne masquera la crise finale
des institutions de la Cinquième république.
Le tout est qu'elle ne croule pas
en tout emportant avec elle.