Quand on ne peut plus compter sur sa famille… - Le "Blabla" bar

Le Japon, avec la moitié de sa population âgée et sa mentalité particulière qui en fait un endroit à part…

Documentaire qui m'a touché car il évoque, à mon sens, ce qui arrive quand un être grégaire, l'homme, vit en faisant impasse sur une caractéristique essentielle: Sa sociabilité.

Au bout de la route, des gens qui meurent seuls chez eux et que l'on retrouve, des jours ou des semaines après…

L'idée n'est pas de jeter la pierre à cette société par ailleurs attachante mais de prendre conscience de ce qui nous attend, nous les futurs morts, si nous ne veillons pas à maintenir des liens dans le monde qui nous entoure et dans la vraie vie.

Bonjour PDF,
Tes propos sont justes sur ce sujet.
Je suis 100% d accord, je sais que personnellement,j attache une importance énorme aux liens sociaux et j essaye de tendre la main à ceux qui en besoin....si cela peut éviter " l oubli",la solitude, la détresse d un être ...

Salut PdF,

On a beau être social et sociable, quand on mène une vie à deux, on ne songe pas à la solitude.
On compose avec tous les éléments, on peut recevoir, être reçu, partager des amitiés, divers centres d'intérêt, même si on apprécie une vie non pas repliée sur soi, mais une vie іпtіmе à deux, vivre sous le même toit, où on a de quoi se divertir, échanger, partager un écoute d'opéra, un film, lire chacun de son côté, en parler ensuite, etc... la vie à deux, quoi.

La réalisation de la solitude n'intervient qu'après la perte de l'ami, quand, après tant d'années partagées ensemble, la mort nous sépare et nous oblige à faire face à une nouvelle solitude, à une nouvelle ré-adaptation. Et cela peut prendre du temps, des semaines, des mois, des années.
Et les autres n'existent (relativement) plus durant ce laps de temps.
Une des facettes de la solitude.

Je confirme oui. J ai connu ça.

En réponse au message de newaix :

Je confirme oui. J ai connu ça.

Salut Newaix,

J'ai lu les malheurs qui te sont arrivés et je compatis ргоfопԁément et sincèrement.

J'ai perdu mon ami après avoir vécu 50 ans ensemble, et "l'après" est difficile, voire très difficile. Tout est cassé.
Je sais, c'est la vie... Mais c'est une vraie épreuve à traverser.
On en ressort fragilisé, comme un zombie parfois, avec un nouvel apprentissage à refaire pour vivre, et il faut refaire surface.

çà se passe bien plus près de chez nous...

l'actualité nous le rappelle souvent; ce n'est pas rare de retrouver, des mois après, le corps d'un sénior décédé et seul dans sa maison... sans que personne ne l'avait remarqué; ni famille ni voisinage!

Je vis avec une mère âgée et fragile de santé et j'avoue que si je n'étais pas là pour m'occuper d'elle, elle ferait sans doute partie de cette catégorie d'esseulés pour la vie, pour la mort...

Oui, j ai reapris à vivre, et même si on peut aimer de nouveau ce qui fut mon cas bien longtemps après, au fond de soi il y a toujours une cassure, une plaie mal refermée. Mais " show must go on" , pendant longtemps j ai appliqué cette règle à moi même afin de survivre et désormais de revivre normalement et de donner toute ma personne à mes amis,mes proches et quand l occasion se présente à un petit prince .....

Verdeau,
C est très louable de ta part.
J ai un peu le même cas avec ma mère, et l égoïsme familial fait que je suis le saint Bernard...

Nous multiplions les réseaux sociaux mais nous soustrayons les rapports humains
Le fait japonais illustre parfaitement ce qui arrive un peu partout dans le monde c est à dire l individualisme et l entre soi exacerbé
Le paraître plutot que le connaître.
Il est évident que je creverai moi même dans une solitude souhaitée
Les voisins à l odeur allесhée appelleront les secours
Voilà fin de la partie
C est une vie comme une autre
Je l accepte avec détachement.

En réponse au message de verdeau :

çà se passe bien plus près de chez nous...

l'actualité nous le rappelle souvent; ce n'est pas rare de retrouver, des mois après, le corps d'un sénior décédé et seul dans sa maison... sans que personne ne l'avait remarqué; ni famille ni voisinage!

Je vis avec une mère âgée et fragile de santé et j'avoue que si je n'étais pas là pour m'occuper d'elle, elle ferait sans doute partie de cette catégorie d'esseulés pour la vie, pour la mort...

ce sont des gens sans famille et qui souhaite rester seuls pour la plupart
le dernier dont j'ai le souvenir en France a refuse toutes les aides possibles des villageois, on l'a retrouve mort un hiver