La non-symétrie dans les critères d'hygiène ne me semble pas rédhibitoire, si les choses sont exposées sans détour et que cette exposition entraîne un changement effectif. Quand je sais que j'attends qqn, je n'oublie jamais de passer un coup de serpillière dans les chiottes, la sauvagerie sехuеllе partagée n'inclut pas le partage de la merde et de la ріssе. J'ai l'habitude de dormir à la dure tel un moine Shaolin. Mais quand mon régulier passe la nuit chez moi, je prévois un matelas gonflable. La brutalité sехuеllе n'inclut pas la torture, il faut des conditions minimales de bien-être physique. Bref, il n'est rien dans la différence des modes de vie que nous ne puissions négocier… quand il y a un vrai désir.
Non, ce qui me semble rédhibitoire en vérité, ce sont des configurations de personnalité. Chacun réagit différemment aux blessures narcissiques. Certains ont la capacité de sublimer, d'autres s'orientent vers des thérapies médicalisées, d'autres cèdent aux désirs de vengeance… Je peux admettre que l'on se venge à сhаuԁ de sa blessure, un coup de sang dans l'instant, quelques jours après, voire une décade… Mais, que penser de ces рlапs machiavéliques remâchés sur des mois voire des années dans le silence froid d'une villégiature ? De cette cruauté calculée avec application jusqu'au moindre détail et du ricanement lugubre qui s'ensuit sur des périodes géologiques ? Je peux entendre (et partager) le désarroi d'un Monte Cristo qui aurait tout perdu : son toit, ses amis, sa vie, son amour et pour qui la vengeance apparaitrait comme le seul fапаl du fond de son cachot sans lumière. Mais un clash entre 2 personnes qui viennent de se rencontrer, ignorant tout l'une de l'autre, justifie-t-il que l'on s'adonne à tant de comportements indignes sans foi ni loi ? La messe serait déjà dite à ce niveau-là. Car si nous utilisons tous à notre insu des mécanismes регvегs temporaires à сhаuԁ, la vraie регvегsіté a la constance froide d'une ère glaciaire. Il n'y a rien à attendre de telles personnalités, elles sont incurables. Les appeaux de leur "amour" forment une illusion nécessaire à l'exécution de leur рlап. Chaplin écrit dans l'un de ces poèmes :
Le jour où je me suis vraiment aimé
J’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire…
Personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que…
Cela s’appelle de l’amour propre
Mais pardon, Sarah, d'être sorti de ton sujet. Ce que tu vis est probablement à mille lieux de ces considérations. Je voulais juste te dire ceci : choisis ce qui est le mieux pour toi. On est 7 milliards sur Terre. Voyage ! Tu trouveras ce qui te conviens plus loin.