Oui je connais les 2 versions Climax. Le roman, je l'avais lu il y a longtemps quand j'étais collégien! Aussi, je trouve que nulle littérature est niaise quand elle vise un large publique (ados, parents) car on exprime parfois de grandes richesses par simplicité des mots aussi; ceci laisse d'ailleurs une plus large part à l'imagination du lecteur peut être. De plus, l'expression des récits dépend aussi des genres comme au cinéma; drame, suspense, policier, etc,...Une scène longuement décrite voire absconde, même étant bien pensée et créative du point de vue de l'écriture, peut saturer ou freiner une narration dans sa globalité. Au cinéma aussi, il n'est pas rare de voir couper au montage des scènes bien foutues mais qui n'apporteraient rien de plus à la lecture de l'oeuvre complète. Je crois que même si on apprécie les détails, c'est tout de même l'effet final et global qui importe dans l'oeuvre.
J'ai l'impression qu'il est plus facile de tomber dans le piège de la niaiserie au cinéma plutôt que dans la littérature...C'est sans doute une subjectivité de ma part?Ou peut être que le médium d'expression cinématographique dénote des choses de manière plus flagrante et moins subtile que la littérature car son propos est exprimé plus rapidement et par plusieurs médias simultanément (photo, musique, gestuelle des comédiens,..).
Aussi, comme au cinéma, il faut savoir ce qui nous motive en tant que spectateur de l'oeuvre filmée ou écrite. Prend on du рlаіsіг à se délecter de sa technique; outils tels que photographie, effets spéciaux, facture de narration; syntaxes, dialogues; plus par leur beauté que par leur signifié? Ou bien accordons nous davantage d'importance à la globalité de l'oeuvre, ses connotations et son message final au détriment de l'expression artistique elle même? Les manières de "lire" sont finalement des "genres" très variés et riches eux mêmes.