Quels sont vos plus beaux souvenirs ? - Le "Blabla" bar

Bonsoir, j'ai crée ce sujet pour que nous puisions partager nos plus beaux souvenirs :D

Je me lance.

Il faut tout d'abord savoir que je n'ai pas toujours été parisien. En effet, entre mes 10 ans et mes 26 ans j'ai vécu en Provence. Alternant entre Toulon, Aix-en-Provence et Marseille. Le souvenir que j'ai décidé de vous partager aujourd'hui se passe quand je n'avais encore que 20 ans. J'étais alors étudiant en Droit à la faсulté d'Aix-en-Provence et cela faisait à peine 2 ans que j'avais quitter le domicile familial, j'apprenais donc encore à m'affirmer et j'étais émerveillé par toutes les opportunités que la liberté pouvait m'offrir.

Je me souviens en particulier de ces journées de printemps ou sur les coups de 15-16h, à la suite de mes cours de Droits dans des amphithéâtres traditionnels en bois, j'enfourchais mon vélo afin de rejoindre mon meilleur ami au centre ville historique d'Aix-en-Provence. Nous nous changions alors promptement, montions sur nos vélos et empruntions les routes nous permettant de quitter la ville au profit des campagnes provençales environantes. Pour cela nous passions par des zones résidentielles où l'air était saturé par les effluves des orangers et jasmins en fleurs. C'était fantastique. Une véritable explosion olfactif qui se mariait harmonieuses bien avec la сhаlеuг printannière environnante ainsi que la légère brise du vent. J'avais littéralement l'impression d'être sur un nuage de coton. Tout était parfait.

Une fois sortie d'Aix-en-Provence, on s'amusait à faire le tour de la Sainte-victoire, une boucle de 60-70 km environ autour d'un massif montagneux très caractéristique du pays d'Aix (voir photo).

Nous longions alors dans un premier temps les vignobles présent sur les contreforts sud de la Sainte-victoire avant d'entrer dans un second temps dans l'arrière pays Aixois ou s'opérait un changement radical de paysage. Les vignobles laissant place au forêt de chênes centenaires et aux hautes herbes parsemées de ci et là de vielles fermes provencales. La nature étaient en fêtes et il n'était rare d'observer des animaux sauvages (Biche, renard, Sanglier).De plus, quand nous arrivions en ces lieux, le soleil était souvent en train de se coucher reflétant sur la Sainte Victoire, la flore et enfin le ciel les derniers reflets de ces rayons. La pénombre progréssait et doucement on pouvait apercevoir les étoiles dans le ciel.

Sur le chemin de retour. A l'arrière de la Sainte-Victoire dans la vallée de Vauvenargue nous commençions souvent avoir froid. En effet, la tombé de la nuit et surtout la présence d'un cours d'eau tout le long de notre parcours rafraichissait particulièrement l'atmosphère. D'autant plus qu'à ce stade, nous étions souvent épuisés et découlinant de transpiration. Je me souviens précisément de cette sensation si caractéristique, cette espèce de frisson causée par l'évaporation de ma sueur et du frottement de l'air. C'était bien souvent la partie difficile de notre balade. Cela le fut particulièrement la première fois que nous l'entreprime mon ami et moi. Ont étaient pas très bien entrainés et avions à la fin l'impression que nos jambes et nos cuisses "brûlaient" en permanance. C'était difficile, mais le regard plein d'espoir et de complicité que nous nous lancions alors étaient très motivants et nous permettaient de progrésser en dépit de l'adversité. En outre, la densification progréssive du réseau d'éclairage public nous signalait qu'on se rapprochait de notre destination finale et nous permettait d'entrevoir la lumière ou bout du tunnel.

Une fois arrivée, à Aix-en-Provence, on se douchait et passions une bonne soirée au сhаuԁ chez mon collègue. Tous les sens étaient alors démultipliés. Je prenais alors tellement de рlаіsіг à manger et boire. Puis cette sensation d'être propre c'était incroyable. Quelque fois - durant l'été - avant même de rentrer directement mon collègue, on se posait à la terrasse d'un café pour déguster une bière bien méritée !

Voilà voilà, j'ai essayé de faire de mon mieux afin de vous décrire la joie que j'ai ressenti durant ces événements. Il est toujours très difficile de décrire des sentiments, des sensations qui sont bien souvent ineffables. J'espère néanmoins avoir réussi à vous avoir partager un peu de mon ехрéгіепсе. Je serai heureux de répondre à vos questions et de lire vos propres témoignages.

J'ai été plusieurs fois à Aix en Provence et je connais la Montagne Sainte Victoire. Donc ton récit me parle et me fait rêver. En plus tu racontes super bien et tu as un talent littéraire indéniable.

J'ai à peu près le même souvenir d'enfance que toi. On faisait les fous en vélo avec mon voisin même si on ne parcourait quand même pas des distances aussi grandes.

Mes plus beaux souvenirs sont surtout familiaux, durant les vacances

@JulienGooooooooo ! : Oui c'est vrai que parfois une longue période de privation de telle ou telle chose rend les choses bien meilleure lorsqu'elles sont enfin autorisées. Après c'est une question de mesure j'imagine. Car ça à du être éprouvant pour toi j'imagine. Sinon, il y a un endroit en particuliers qui t'a boulversé ? Une vallée ? Une montagne ? Un lac ? etc etc.

@Gill92 : Merci beaucooup pour ton message, ça m'encourage à continuer ! Si je suis arrivé à te partager un peu de mon bonheur alors c'est une réussite ! Je suis content. A l'avenir je vais essayer d'écrire d'autres moments qui m'ont marqués (tous en Provence et dans le Queyras) C'est un bon moyen de lutter contre les idées noires. L'idée ça serait de me constituer au fil du temps un série de petits écrits sur lesquels je pourrais revenir tout le long de ma vie pour les améliorer. Je ne sais pas si c'est ton cas, mais j'ai le sentiment que lorsqu'on écrit, c'est un peu comme si on était dans la caverne que Platon décrit dans "La République". On sait les choses, mais ont les a oubliés. En l'occurrence j'ai la sensation qu'écrire, cela revient à essayer de trouver l'assemblage de mots, de phrases qui permettent de refléter le plus fidèlement possible la pureté de nos émotions et de nos sensations. Pas facile d'autant plus que j'ai des difficultés en français notamment au niveau de l'orthographe. J'ai toujours eu des notes pas terrible.Mais toi Gill92 ? Tu n'as pas de beaux souvenirs que tu souhaites partager ? A ton âge tu dois en avoir beaucoup ! Puis tu as du longtemps y réfléchir, lance toi ne sois pas timide ah ah.

@chrisaufeminin : C'est clair que la famille c'est important ! je vais essayer à l'avenir de décrire un moment que je vécu avec ma belle grand mère et qui m'a particulièrement marqué.

J'aime beaucoup ton petit récit , je connais très bien cette région,quoi que je connais plus Avignon, qu'Aix en Provence.

Au delà de la narration pure et dure des évènements, tu nous fais ressentir les odeurs, la сhаlеuг et la fraîcheur, les sensations diverses de fin de périple, vraiment très sympa.

J'ai travaillé près de 10 comme saisonnier dans les Alpes de haute Provence.

Mes vacances à Marseille l’été dernier m’ont laissé une grande impression. La ville mythique et es quartiers célèbres, la mer magnifique, les calanques impressionnantes...

En réponse au message de jld28 :

@JulienGooooooooo ! : Oui c'est vrai que parfois une longue période de privation de telle ou telle chose rend les choses bien meilleure lorsqu'elles sont enfin autorisées. Après c'est une question de mesure j'imagine. Car ça à du être éprouvant pour toi j'imagine. Sinon, il y a un endroit en particuliers qui t'a boulversé ? Une vallée ? Une montagne ? Un lac ? etc etc.

@Gill92 : Merci beaucooup pour ton message, ça m'encourage à continuer ! Si je suis arrivé à te partager un peu de mon bonheur alors c'est une réussite ! Je suis content. A l'avenir je vais essayer d'écrire d'autres moments qui m'ont marqués (tous en Provence et dans le Queyras) C'est un bon moyen de lutter contre les idées noires. L'idée ça serait de me constituer au fil du temps un série de petits écrits sur lesquels je pourrais revenir tout le long de ma vie pour les améliorer. Je ne sais pas si c'est ton cas, mais j'ai le sentiment que lorsqu'on écrit, c'est un peu comme si on était dans la caverne que Platon décrit dans "La République". On sait les choses, mais ont les a oubliés. En l'occurrence j'ai la sensation qu'écrire, cela revient à essayer de trouver l'assemblage de mots, de phrases qui permettent de refléter le plus fidèlement possible la pureté de nos émotions et de nos sensations. Pas facile d'autant plus que j'ai des difficultés en français notamment au niveau de l'orthographe. J'ai toujours eu des notes pas terrible.Mais toi Gill92 ? Tu n'as pas de beaux souvenirs que tu souhaites partager ? A ton âge tu dois en avoir beaucoup ! Puis tu as du longtemps y réfléchir, lance toi ne sois pas timide ah ah.

@chrisaufeminin : C'est clair que la famille c'est important ! je vais essayer à l'avenir de décrire un moment que je vécu avec ma belle grand mère et qui m'a particulièrement marqué.

Comme je te l'ai dit mes souvenirs ressemblent aux tiens mais je n'ai pas ton talent littéraire pour les raconter.

Quand j'étais enfant on allait en vacances à la campagne et je passais souvent des journées entières en vélo avec le fils d'un voisin. On faisait les fous en vélo à aller partout, en forêt, dans les chemins de terre à faire du vélo cross, ou d'autres fois sur la route ou à faire des sauts en tremplin.

Moi qui venait de la ville, c'était une grosse bouffée d'air pur.

En réponse au message de jld28 :

Bonsoir, j'ai crée ce sujet pour que nous puisions partager nos plus beaux souvenirs :D

Je me lance.

Il faut tout d'abord savoir que je n'ai pas toujours été parisien. En effet, entre mes 10 ans et mes 26 ans j'ai vécu en Provence. Alternant entre Toulon, Aix-en-Provence et Marseille. Le souvenir que j'ai décidé de vous partager aujourd'hui se passe quand je n'avais encore que 20 ans. J'étais alors étudiant en Droit à la faсulté d'Aix-en-Provence et cela faisait à peine 2 ans que j'avais quitter le domicile familial, j'apprenais donc encore à m'affirmer et j'étais émerveillé par toutes les opportunités que la liberté pouvait m'offrir.

Je me souviens en particulier de ces journées de printemps ou sur les coups de 15-16h, à la suite de mes cours de Droits dans des amphithéâtres traditionnels en bois, j'enfourchais mon vélo afin de rejoindre mon meilleur ami au centre ville historique d'Aix-en-Provence. Nous nous changions alors promptement, montions sur nos vélos et empruntions les routes nous permettant de quitter la ville au profit des campagnes provençales environantes. Pour cela nous passions par des zones résidentielles où l'air était saturé par les effluves des orangers et jasmins en fleurs. C'était fantastique. Une véritable explosion olfactif qui se mariait harmonieuses bien avec la сhаlеuг printannière environnante ainsi que la légère brise du vent. J'avais littéralement l'impression d'être sur un nuage de coton. Tout était parfait.

Une fois sortie d'Aix-en-Provence, on s'amusait à faire le tour de la Sainte-victoire, une boucle de 60-70 km environ autour d'un massif montagneux très caractéristique du pays d'Aix (voir photo).

Nous longions alors dans un premier temps les vignobles présent sur les contreforts sud de la Sainte-victoire avant d'entrer dans un second temps dans l'arrière pays Aixois ou s'opérait un changement radical de paysage. Les vignobles laissant place au forêt de chênes centenaires et aux hautes herbes parsemées de ci et là de vielles fermes provencales. La nature étaient en fêtes et il n'était rare d'observer des animaux sauvages (Biche, renard, Sanglier).De plus, quand nous arrivions en ces lieux, le soleil était souvent en train de se coucher reflétant sur la Sainte Victoire, la flore et enfin le ciel les derniers reflets de ces rayons. La pénombre progréssait et doucement on pouvait apercevoir les étoiles dans le ciel.

Sur le chemin de retour. A l'arrière de la Sainte-Victoire dans la vallée de Vauvenargue nous commençions souvent avoir froid. En effet, la tombé de la nuit et surtout la présence d'un cours d'eau tout le long de notre parcours rafraichissait particulièrement l'atmosphère. D'autant plus qu'à ce stade, nous étions souvent épuisés et découlinant de transpiration. Je me souviens précisément de cette sensation si caractéristique, cette espèce de frisson causée par l'évaporation de ma sueur et du frottement de l'air. C'était bien souvent la partie difficile de notre balade. Cela le fut particulièrement la première fois que nous l'entreprime mon ami et moi. Ont étaient pas très bien entrainés et avions à la fin l'impression que nos jambes et nos cuisses "brûlaient" en permanance. C'était difficile, mais le regard plein d'espoir et de complicité que nous nous lancions alors étaient très motivants et nous permettaient de progrésser en dépit de l'adversité. En outre, la densification progréssive du réseau d'éclairage public nous signalait qu'on se rapprochait de notre destination finale et nous permettait d'entrevoir la lumière ou bout du tunnel.

Une fois arrivée, à Aix-en-Provence, on se douchait et passions une bonne soirée au сhаuԁ chez mon collègue. Tous les sens étaient alors démultipliés. Je prenais alors tellement de рlаіsіг à manger et boire. Puis cette sensation d'être propre c'était incroyable. Quelque fois - durant l'été - avant même de rentrer directement mon collègue, on se posait à la terrasse d'un café pour déguster une bière bien méritée !

Voilà voilà, j'ai essayé de faire de mon mieux afin de vous décrire la joie que j'ai ressenti durant ces événements. Il est toujours très difficile de décrire des sentiments, des sensations qui sont bien souvent ineffables. J'espère néanmoins avoir réussi à vous avoir partager un peu de mon ехрéгіепсе. Je serai heureux de répondre à vos questions et de lire vos propres témoignages.

En vacances , probablement à l 'adolescence mais les plus beaux souvenirs sont enjolivés naturellement par le naufrage des années qui passent . Comme tout à chacun j'ai d'extraordinaires souvenirs , et ce honnêtement alors qu' ils ne devaient s 'agir que de la découverte mon hоmоsехualité , élément certes important , comme toute découverte mais qui devait être comparable aux autres souvenirs associés à la découverte de sa sехualité et qui n'avaient sans doute rien de différent que les autres .