La psychiatrie est malade ; elle a besoin de remèdes : des psys , par exemple !
Attention à l'effet placébo ...
L'éternel chant du cygne à propos de la psychanalyse qui serait bien malade.
Par ailleurs la psychanalyse n'est pas une branche de la psychiatrie ; elle a assez lutté pour ne pas en être une !!!
La psychanalyse a actuellement ses juges inquisiteurs, Onfray et compagnie, qui ne se sont jamais mis sur un divan ou sur un fauteuil, et qui n'ont jamais été malades au point qu'ils ne savent pas ce qu'est la souffrance psychique.
Il n'y a pas d'effet placebo dans une relation humaine, thérapeutique, il y a un long travail à faire pour se sortir de la souffrance et ce n'est pas un effet placebo trompeur qui pourrait y pourvoir.
De plus, je ferai remarquer que tout(e) psychanalyste, qui bien sûr a sa pathologie (tout le monde en ayant une, seuls les fous achevés ne le reconnaissant pas), est comme il se doit sous supervision, c'est-à-dire qu'il ou elle accepte de se mettre sur un divan pour éprouver ses propres difficultés rencontrées au cours de sa pratique psychanalytique, afin que celles-ci n'interfèrent pas dangereusement, et à son insu, avec les traitements qu'il ou elle mène.
Enfin, un(e) psychanalyste n'est pas seul(e) mais appartient à une société de psychanalyse (la Société Psychanalytique de Paris ou la Société Française de Psychanalyse) où il ou elle met au travail ses difficultés, à égalité avec ses pair(e)s : donc, le ou la psychanalyste ne "s'autorise pas de lui-même" (comme le disait Jacques Lacan dans sa période fumiste et obscurantiste).