Séquestré, molesté et violé à Marseille - Homosexualité

Zak Ostmane, militant LGBT, raconte son calvaire







De la ԁгоguе dans son verre ?

Alors qu'il passe la soirée dans le petit bar "gay friendly" Le Polikarpov, dans le centre de Marseille, vendredi 3 mars, Zak Ostmane pense avoir été ԁгоgué. "J'avais posé ma bière dehors et quand j'ai rebu dedans, je me suis senti comme un zombie", raconte-t-il. Le militant, dont le discernement se trouve altéré, selon ses termes, accepte alors de suivre un homme qui lui propose d'aller boire un verre ailleurs. "D'habitude, je suis très méfiant, je ne vais jamais chez quelqu'un comme ça", précise-t-il. En chemin, un deuxième homme les rejoint.

J'étais tellement dans les vapes que j'ai cru qu'on entrait dans une grande maison, mais c'était en fait un hôtel.

Pendant sa séquestration, il observe ses agresseurs. Il relève chez l'un un accent anglais ; chez l'autre, un accent américain. Alors que l'homme à l'accent américain s'absente, le second frappe Zak Ostmane et le viole. "J'ai visiblement eu un moment d'inconscience totale parce que quand je me suis réveillé, il était en train de me sоԁоmіsег", raconte encore le militant. Le violeur n'en dit rien à son camarade lorsqu'il revient.

Il a fini par déchirer les draps de l'un des lits et s'en est servi pour m'attacher, aux poignets et aux chevilles, à une chaise. Là, ils se sont servis de moi comme d'un punching-ball.

Obligé de "nettoyer le sang sur les murs"

L'un des deux hommes tente ensuite d'extorquer de l'argent à Zak Ostmane. "J'ai donné ma carte bleue, mais avec un faux code. Ça a été l'erreur de ma vie. L'Américain est revenu bredouille et, du coup, l'Anglais, qui prenait régulièrement de la coke et du whisky, m'a roué de coups de poing et de pied", détaille la victime. Dans son récit à La Provence, le militant ajoute que l'un des deux hommes s'est revendiqué "skinhead", a parlé de Donald Trump et des moqueries qu'il suscite et a évoqué "les Noirs et les Arabes en France". Alors qu'il crie au secours, les deux hommes le menacent de mort, avec un couteau, et lui demandent de "nettoyer le sang qu'il y avait sur le sol et les murs".

Les violences cessent quand une des "copines" à qui les deux agresseurs ont envoyé des vidéos "gueule et leur dit d'arrêter". Dans la journée du samedi, Zak Ostmane peut prendre un comprimé de paracétamol, mais les deux hommes refusent de le libérer. Son calvaire prend fin dimanche matin. "Alors qu'ils somnolaient toujours, j'ai vu passer une patrouille de police, je me suis dit, soit je reste et ils vont finir par me liquider, soit j'ouvre la fenêtre et je hurle", se souvient-il. Les policiers viennent à son secours et arrêtent les agresseurs.

Les deux hommes, identifiés comme un ancien militaire de la Légion étrangère de 31 ans et un légionnaire du 2e régiment d'infanterie de Nîmes, signalé comme déserteur depuis début mars, ont été mis en examen et écroués à Marseille, pour viol, séquestration, vol aggravé, violences aggravées et extorsion. Mais l'homophobie n'a pas été retenue comme circonstance aggravante. L'association SOS homophobie, qui soutient Zak Ostmane dans ses démarches, décidera le 14 mars si elle se porte partie civile dans ce dossier. Son "caractère homophobe ne fait aucun doute", dit Véronique Ԍоԁеt, déléguée Paca de l'association.

Et dire que certains pensent que les dépravés sont les LGBT... Triste monde!

Ca ne peut pas être de l'homophobie puisque l'agresseur est hоmоsехuеl.

Juste un mot hагԁсоге !!!!!!!!!!!!!!!!!!

en même temps ca peut ce passer nymporte ou ......

je penses cela dit

qu'il faut vraiment penser a tout sans exceptions ca deviens une vie de parano ....

genre quand tu va qque part demande qu'ons te louvre devant toi ext ext

En réponse au message de spikeman :

Ca ne peut pas être de l'homophobie puisque l'agresseur est hоmоsехuеl.

hep , l'ami , tes mots s'ils sont de la provocation , pour faire débat ,sont fort , ..à moins que Tu ne sois avocat de la défense....
hormis le procureur , qui pourrait apprécier ton jeu de mot ,, et à mon sens il ne ferait pas son boulot honnêtement... et en général , l'homophobie , est encore un tabou, qui arrange beaucoup de monde .
exhutoire .....
sale pd mais pas sale , hétéro ...pourquoi
pour moi , tu , vas loin...et je ne suis pas le juge..
les faits sont là , un crime est un crime ...un hétéro , lorsqu' 'il viole , une femme, dit au juge , elle n'a pas dit "non "...
un fait est un fait , l'amour se pratique , entre deux adultes consentants , hormis cette notion , respectueuse ...c'est du hors la loi , condamnable pénalement et dans ce cas là les assises ...
et surtout , parmi ce fait horrible parmi tant d'autres ..restés inpunis...rien ne justifie la haine , même si c'est entre même gens ...
on frole la débilité les kapos de 39 45
.ce soir j'en parlais avec des hétéros qui en piaffaient de рlаіsіг ..
"des homos qui s'enсulent s'est normal c'est des pd , c'est normal "rire de tout mais pas avec n'import qui ...
eh mais on va où. pense aux , à la victime ...cela va t'elle , l'aider à se reconstruire , provoquer oui mais ne pas heurter , Charlie , hebo, Ils en sont morts , ....
ce gars là , est une victime , toute ma compassion , pour Lui et la justice forte et répressive pour ces "assassins"
voilà bien à toi , je pense que tu étais dans la provoc , sinon , tu es innocent , ...et je ne te souhaite , vraiment pas de subir la même horreur ...juste d'essayer de compatir , à la victime , dans tes mots , l'ami

Рutаіп Zak sérieux: ne jamais laisser son verre traîner.... Ou alors tu te ramènes pas deux heures après pour finir ta bière...!

En réponse au message de bendeprincy :


hep , l'ami , tes mots s'ils sont de la provocation , pour faire débat ,sont fort ,

Non non. Ce n'est pas de la provocation. C'est juste que tu sais pas lire.

C est une honte m est de l humains sa ne m' étonne pas je ne c est meme pas s il se rende compte de se qu il encoure devant la justice ???

Je suppose que vu que le délit est encore récent, il y a sans doute une instruction en cours? Aussi, écrouer quelqu'un pour tel ou tel fait n'en fait pas (encore ) un coupable, je présume? Il vaut mieux attendre la suite de l'enquête.

Une séquestration, un viol, et une torture physique sont plus ostensibles et plus rapidement condamnables car ils laissent des traces tangibles, mesurables...

Le délit de l'homophobie exige sans doute autre chose que des dires, aussi "sincères" soient ils, de la part d'une victime, et davantage de preuves (témoins, etc,...) pour constituer un dossier crédible à charge des agresseurs.

Sinon, à ce train là, on pourrait aussi charger les agresseurs avec les circonstances aggravantes de racisme anti noirs, puisque d'après les DIRES d'une victime (engagée malgrés tout), les violeurs ont "parlé" d'Africains, de Trump, etc,...

Restons quand même objectifs et voyons le dénouement de l'enquête.