Sujet de discussion : Si j'ai la Ьоuсhе en сul de poule, et du pointu
sergeclimax69007
Membre suprême
18 juin 2015 à 16:31
Si j'ai la Ьоuсhе en сul de poule, et du pointu, Frémissant d'une tige attelée aux abysses Où sont pris de vapeurs les trombones à hélices, Me voici la machine cartographiant un ru
Huileux et diaphane, et concertant un rut Dans mon for intérieur, comme un oignon dévisse La coulisse aux supplices, pareil à la réglisse Aux beaux yeux étoilés se mendiant comme un dû,
Très machinalement heureux et valeureux, Pointant un rostre en cuir pour tout céleste empire, Bâillonnant les cierges étranglés de mon foulard,
Trépignant le sang parme en dépravant l'adieu Des ensorcellements, d'un sarcastique rire Décochant mes regards et dansant le rock hагԁ.
Climax, le Vendredi 18 Juin 2015.
Un titre pourrait être : Les vases communicants (si je ne craignais de pasticher ce titre, sémіпаl, de la littérature française).
adrenalinea
Membre élite
18 juin 2015 à 16:49
En réponse au message de climax69007 :
EN TRAVAUX !
Les vases communicants
Si j'ai la Ьоuсhе en сul de poule, et du pointu Rejoignant un boyau aspirant les abysses Où est le pas de vis des pistons à hélices, Un machinerie suis-je où s'écoule un ru
Irrégulier et bref, lorsque vous êtes en rut Et fort proéminent, comme un canon qui visse La coulisse à рlаіsіг ; pensons à la réglisse Qui, les yeux ԁіlаtés, est mendiée comme un dû ;
Il n'y a pas de "mais" heureux et valeureux Devant ce rostre en cuir, votre divin empire ; Bâillonnez les vіегgеs, étouffez-les au foulard,
Trépignez l'innocent, et dépravez l'adieu De ces apitoiements ; d'un sarcastique rire, Décochez vos regards, et dansez le rock hагԁ.
Et bien tu vois lorsque l'on met un peu de gel ça glisse beaucoup mieux, du coup trombones et сuls en sont sonnets d’hallali
draconis
Légende urbaine
18 juin 2015 à 17:05
Climax tu es le Picasso de la poésie, je ne cherche même plus à comprendre l'emploi de tel ou tel mot.
sergeclimax69007
Membre suprême
18 juin 2015 à 17:12
En réponse au message de archaon :
Climax tu es le Picasso de la poésie, je ne cherche même plus à comprendre l'emploi de tel ou tel mot.
Parfait, c'est mon époque rose et rosse ! Bientôt j'espère arriver au stade où un mot en vaudra un autre et vice-vегsа, et quand toutes les cartes auront été brouillées, je pourrai mettre un peu d'ordre !
sergeclimax69007
Membre suprême
18 juin 2015 à 19:38
A propos de la représentation des êtres humains, comme créant leur propre environnement en le dépeignant (ce que j'appellerai l'idéalisme du peintre) :
Que ne porte pas chacun de hasard, de fапtаsmеs, à considérer.
L'auto-sado-mаsоchime, ou la cruauté envers soi-même, destructrice mais sans fin prévisible.
Les rapports humains sont aussi machinaux !
Et comme toute l'oeuvre de VICTOR BRAUNER ne peut se prêter à la glose réductrice, voici la part du rêve :
draconis
Légende urbaine
18 juin 2015 à 19:41
Quelle horreur, peut-on sérieusement appeler cela des œuvres ? Je pose la question !
Cette image tirée d'un jeu vidéo ne serait pas une œuvre par contre les monstruosités susnommées en seraient ?
sergeclimax69007
Membre suprême
19 juin 2015 à 00:31
sergeclimax69007
Membre suprême
19 juin 2015 à 00:56
Enfin cette toile "Prélude à la civilisation", rappelant la fascination du mouvement surréaliste pour les mythes, contes et légendes, tels que les racontaient les Amérindiens (B. Péret en ayant fait une anthologie ; A. Breton ayant collectionné les poupées des Hopis), et en phase avec ce que l'on sait de la manière qu'ont eue les peuples amérindiens de fixer leurs mythes de fondation (du monde, de leur humanité, de la nature les environnant) dans des espèces de "Ьапԁеs dessinées" à raconter ; Victor Brauner utilise son symbolisme propre, serait-il emprunté :
boumvoyageur
Membre suprême
19 juin 2015 à 01:05
"Les Amérindiens : ces hommes qui ne bâtissaient ni pyramides, ni cathédrales... avaient trouvé leur juste place dans le cosmos, au sеіп d’une Nature qu’ils respectaient & adoraient ! Ils ne cherchaient pas à acсumuler richesse & bien-être, mais à se forger une âme forte en harmonie avec le monde. Savoir s’intégrer respectueusement à l’univers des fôrets ou des plaines, savoir reconnaître l’étincelle du sacré dans chaque parcelle de vie... voilà l’essentiel de leur philosophie."
sergeclimax69007
Membre suprême
19 juin 2015 à 17:37
Boumvoyageur, ainsi que le met en évidence L"Anthologie des mythes, contes et légendes d'Amérique", recueilli par Benjamin Péret, les surréalistes auront puisé chez les peuples dits "primitifs", extra-européens, une bonne part de leur motivation à explorer non les zones logiques, mais ce qui, en-deçà des religions constituées, constitue la part libre d'invention, disponible en chacun de nous.
Les surréalistes n'aspiraient pas forcément à faire beau, bien qu'ils et elles ne soient pas étrangers aux valeurs esthétiques, et qu'ils et elles aient recherché la fulgurance de l'image par le rapprochement des réalités les plus étrangères.
Et c'est pourquoi l’œuvre d'un peintre comme Victor Brauner, à moins de vouloir rabaisser et mélanger confusément les données esthétiques, et de tenir pour rien le fruit d'une élaboration de quarante à cinquante années, reconnue mondialement, étonnante, incongrue, fascinante ne pourra jamais se comparer à l'artisanat d'un faiseur de décors pour un jeu vidéo (décor qui est tout au plus du sous-Millet, oui, celui de "L'Angélus du soir", et encore Millet avait-il le mérite de savoir composer un paysage).
Et c'est pourquoi il n'y aura pas de débat avec Archaon : (d'ailleurs je connais très bien combien tout "débat" est un combat inexpiable avec lui, virant aux attaques personnelles les plus viles) : Victor Brauner n'est pas dans la même catégorie qu'un faiseur de décor pour jeu vidéo ; son ambition n'était pas le réalisme de la représentation mais la tгапsmutation de la réalité (oui, comme une œuvre alchimique) ; Victor Brauner aura toute sa vie aspiré à un Ailleurs social et mental, un faiseur de jeu vidéo fourgue une maigre illusion.
Il n'y a pas lieu à un débat
(dont je sais très bien qu'avec Archaon
cela tourne à la fin aux plus viles
attaques personnelles à l'égard de ses contradicteurs).