En réponse au message de vinsang :
En réponse au message de didmic83 :
Ouf , climax , heureusement que tu as mis un point à la fin de tes deux très , très longues phrases !
L’absence de ponctuation ( à part quelques virgules ) fait qu’à la 1ère lecture , j’en ai fait une 2ème voire une 3ème ... pour en tirer «la substantifique moelle » !
Chapeau bas , l’artiste de cette syntaxe !
J'ai un bouquin - La Route des Flandres - qui ne comportait aucun point. Illisible.
Tu exagères : le parti-pris de l'auteur était de te confier, à toi, selon ta compréhension logique, selon la mesure de ton souffle découpant des unités, la tâche de choisir la ponctuation que toi tu préfères : cela s'appelle "un pacte de lecture", et figure-toi que celui-là n'est pas nouveau ; que depuis, au moins Charles Baudelaire, le point ou la virgule sont fréquemment laissés à la volonté du lecteur.
Ce n'est donc pas une volonté d'obscurité qui anime un prix Nobel de littérature, Claude Simon, mais le parti-pris de briser la sérénade logique qui endort le lecteur et rend une lecture très peu dynamique par un balisage de points !!!
Si toute lecture est la recréation d'une œuvre toujours en attente d'une signification variable selon le lecteur qui se représente au gré des mots un monde intérieur (celui du narrateur), eh bien, il importe de concorder ou pas avec le "pacte de lecture".
Tu noteras, Vinsang, que j'ai, pour ma part, écrit une longue phrase, que j'ai ponctué, parce que moi-même j'avais besoin de cet appui, mais que des auteurs comme José Saramago, prix Nobel de littérature du Portugal, avait l'habitude de délaisser souvent la ponctuation, tout simplement parce que pour lui le rythme intrinsèque du texte venait des histoires огаlеs de son enfance de paysan !!!
De toute façon, a ta remarque sur les obstacles que posent des formes à la lecture transparente, je répondrai simplement que la lecture immédiate coulant de source sans obstacles est une illusion de notre paresse, quand nous faisons mine de comprendre pour ne pas nous questionner !