En réponse au message de vinsang :
Je me fiche de savoir par quelle Ьгапlеttе intellectuelle Claude Simon et les autres justifient l'absence de ponctuation dans leurs œuvres. C'est au contraire l'absence de ponctuation qui m'endort par la pénibilité de lecture qu'elle entraîne et par les difficultés de compréhension qui en résultent. Mais peut-être est-ce simplement parce que je ne suis pas habitué à ces lectures.
Je ne pense pas être paresseux. Une lecture est pour moi une façon d'apprendre, de cultiver et d'enrichir mon imaginaire, de réfléchir sur tel ou tel sujet mais aussi, bien sûr je te l'accorde, de rêvasser. Et je maintiens que l'absence de ponctuation claire n'y aide pas du tout.
Ben, Vinsang, si tu donnes dans l'anti-intellectualisme, en qualifiant un travail littéraire de "Ьгапlеttе intellectuelle", que veux-tu qu'il te soit répondu ?
Tu méprises le tohu-bohu de Claude Simon, tu veux des lectures qui coulent de source, tu ne veux pas entendre quel désordre des impressions est traduit par une absence de ponctuation, tu es étranger à tous ceux qui ont abandonné la ponctuation dans la versification, ..., tu cultives - toi qui en étudiant l'histoire à eu à traiter tellement de documents peu évidents sans analyse - l'illusion de la clarté qui serait équivalent à la présence de la ponctuation, alors qu'un texte se délimite selon un rythme le ponctuant de TON souffle - intériorisé ou pas - s'appliquant à des formes syntaxiques ?
Grand bien te fasse,
il n'y a rien à te répondre, Vinsang,
il n'y a rien à te persuader,
je ne suis pas le gourou de l'absence de ponctuation !
Bien à toi, Serge !
