Oui, le jour où deux gars peuvent s'accrocher par les lèvres et faire poumons communs, peu importe le commerce et le côté "fête obligatoire" : moi, j'appartiendrais à un Patrick, un Ferdinand, un Mathieu, un Kevin, un Ludovic, un Christian, un Philippe, un Kamel, un Mathias, un Rudolf, je l'assassinerais avec constance et je le réanimerais avec conviction, par un Ьоuсhе-à-Ьоuсhе continu, en me fondant en lui et en l'étreignant par mes bras enlacés.
Ce serait bien commun, ordinaire, platement quotidien et voilà tout. Ah non : une rose rouge, pour lui dire tout ce que, oublieux, je ne lui dis pas.
A ma puce, seule un fleur pourrait causer, ou un objet chiné dans un dépôt-vente, un objet déjà marqué de traces humaines, sans utilité manifeste donc indispensable pour lui marquer notre amour.
Ce serait le jour de l'occasion des sentiments et de l'occasion d'un cadeau : voilà, si j'avais un Ibrahim, un Toufik, un Jorge ou un Martin.Pour le reste, je ne suis pas sociologue, et je ne saurais répondre, raisonnablement.
Merci, Patrice !