Bonjour à toutes et à tous
Dans la série des situations vécues qui semblent banales à certains yeux, voici quelques témoignages qui s'ajoutent à la liste.
Vous pouvez aussi ajouter le votre:
Témoignage n°1
""Je suis lesbienne. Un chauffeur Uber, après que j'ai dit 'ma petite amie' dans une phrase, m'a demandé si j'étais vіегgе (!?!?) et m'a dit que c'était la faute aux 'gens comme moi' si l'espèce humaine était en voie d'extinction.""
G.*, 26 ans.
Témoignage n°2
""Ma première ехрéгіепсе de la lesbophobie ? Un de mes profs de 3e m'a dit que j'étais sale parce qu'il m'a entendu dire 'je t'aime trop' à ma copine. J’avais 14 ans.""
C., 32 ans.
Témoignage n°3
""Cacher, grandir, n'avoir personne dans sa vie, personne à qui en parler. Devoir feindre une attirance pour les femmes. Faire penser qu'on a une petite amie. A sa famille, aux amis, aux médecins.
Accepter ce collègue qui arrête de te faire la bise quand il apprend que t’es en couple avec un homme.""
D., 46 ans.
Témoignage n°4
""Un exemple ? Quand ton copain arrive dans une soirée/un resto où tu es déjà, qu'il fait la bise à tout le monde sauf à toi par peur des regards (alors qu'il le ferait s'il était hétéro) !""
F., 31 ans.
Témoignage n°5
""J’ai été menacé à l’arme blanche dans le tram. Le mec m’a menacé de mort en m’insultant devant tout le monde. UN seul passager m’a aidé, en répétant au mec que tout le monde se fichait de mon hоmоsехualité et qu’il devait se casser.""
S., 17 ans.
Témoignage n°6
""Je n'ai jamais réussi à tenir la main de mes copines dans la rue, et rares sont les filles que j'ai connues qui en avaient le courage.
Le mois dernier, j'ai eu le malheur de glisser un bisou sur la joue de ma chérie sur le quai d'une gare avant qu'elle monte dans son train, et un groupe de jeunes femmes se sont mises à crier, à nous prendre en photos, à changer de wagon pour pouvoir être dans celui où ma douce monterait. Elle est descendue et on a dû laisser le train partir par peur qu’elle se fasse agresser.""
A., 16 ans.
Témoignage n°7
""J'ai refusé de revoir un garçon, pourtant très gentil, parce qu’il m'avait embrassé en public en me laissant au métro. Pour lui, un simple geste d’affection d’après premier rendez-vous. Pour moi, c’était me laisser seul trois arrêts avec le regard hostile des autres usagers. J’ai pas pu le rappeler après ça. C’était peut-être l’homme de ma vie, je le saurai jamais (*rires*).""
F., 26 ans.
Témoignage n°8
""En tant que tгапsgenre, je n’ose pas sortir ma carte étudiante pour avoir des réductions. Et je stresse quand on se fait contrôler dans le train. Et toujours ces regards en coin pendant le contrôle et 'non, ça ne peut pas être vous ! Vous mentez !'""
D., 18 ans.
Témoignage n°9
""Un chauffeur de bus nous a fait descendre du bus au prétexte qu’on se comportait mal. Pourtant, ma copine était juste assise sur mes genoux alors qu’à côté, deux ados hétéros se roulaient des pelles depuis le début du trajet (d'ailleurs, au début, on a cru qu'il s'adressait à eux).""
H., 18 ans.
Témoignage n°10
""Une ехрéгіепсе d’homophobie ? Me faire engueuler par la cadre parce que j'ai dit 'ma petite amie' dans une phrase et que parler de sa vie privée devant les patients n'est pas professionnel. Alors que mes collègues parlent des détails de leur vie conjugale (hétéro) du soir au matin...""
L., 42 ans.
Témoignage n°11
""J’ai été foutu dehors après mon coming out. Après avoir eu une interdiction formelle de mes parents de toucher mon petit frère parce que je 'pouvais le violer'.
Une autre fois, je me suis fait tabasser et cracher dessus dans la rue par deux mecs pendant un quart d’heure.""
J., 27 ans.
Témoignage n°12
""Ma mère, durant mon enfance, qui me répétait sans cesse : 'Toute ma vie j'ai prié pour ne pas avoir d'enfant hоmоsехuеl.'""
M., 42 ans.
Témoignage n°13
""A mon premier stage d’infirmier, quand ils ont su que je vivais avec un mec, j'ai eu le droit à des questions intrusives sur ma sехualité, à des allusions du genre que je pouvais éventuellement faire une ріре pour valider mon stage ou bien que j'aimais faire des touchers rectaux.""
T., 27 ans.
Témoignage n°14
""Quand une amie me confie, A MOI, sa peur de 'rendre gay' son fils en lui donnant des suppositoires. 'Tu comprends, je voudrais pas induire ça mais que ce soit son choix et pas à cause de moi.'""
L., 31 ans
Témoignage n°15
""En parlant de moi (je suis tгапsgenre) : 'Si ÇA, c'est une gonzesse, alors moi j'suis un koala et personne peut dire le contraire !'""
E., 21 ans