Il n'y a pas lieu d'être rassuré parce que les humains sont inquiétant…
Je comprends ta démarche et, derrière elle, ta révolte.
C'est dégueulasse de se retrouver en minorité, pour quelque raison que ce soit, et de manger pour ce simple motif.
Mais c'est être lucide et dans la réalité des choses que de se dire que c'est une constante de l'espèce humaine.
C'est la même chose dans les espèces animales grégaires.
Une hiérarchie existe de fait et elle va fixer des normes.
Celles-ci conviennent à la majorité, sinon, le chef ne fait pas de vieux os.
Une minorité peut vivre si elle ne fait pas de vagues et fait profil bas.
Elle doit en général supporter une mise à l'index avec les brimades qui vont avec comme bouffer après les autres quand ce n'est pas rester le ventre vide.
Mais nous, on est pas des animaux
Mes observations de longue durée me font penser le contraire: Non seulement, on est semblable dans les grandes lignes.
Mais en plus, notre semblant d'humanité est une farce visant à administrer un esprit qui tend à rejeter notre nature ргоfопԁе.
Quand aux bonnes actions sans profit et les beaux sentiments comme l'amour fillial ou la compassion, les animaux en sont capables aussi, tout en ne se cachant pas derrière leur petit ԁоіgt pour commettre ce que l'on va prendre pour une cruauté ordinaire.
Nous, en niant notre nature ргоfопԁе, en parant nos bas instints sous des principes moraux, en encadrant notre sauvagerie dans des lois elles même plus ou moins implacables, notre cruauté contrariée est souvent extraordinaire.
Ce qui nous fait dire à un moment ou un autre que même les animaux ne font pas ceci ou cela…