Aigreur, désespoir
Moi, je dirai bien "compas".
Un truc qui tourne toujours autour de son centre et que sa pointe emprisonne.
La certitude du point d'ancrage contre la panique de l'inconnu.
L'encrage pour peser du poids des lettres et des mots savants pour te donner du corps, voilà ton étiquette de pédant, agri,désabusé, intгапsigeant de certitudes autant que de désespoirs…
Un conseil, compas, cesse de tourner en rond, ta pointe te fait mal, avec pour résultat de te présenter, non pas comme tu es mais de façon à ce que des réactions te fassent exister…
N'être rien: Voila ton desespoir et ta hantise.
Pourtant, c'est l'incontournable qui éteint la lumière du soi pour se trouver en capacité d'admirer la lumière de l'autre.
Lumière qui, à son tour, illumine et fait exister.
Lisant cela, peut-être en subira tu une attaque, climax.
Mais ce n'est pas mon intention.
Ce diagnostic que je pose est pour toi autant qu'universel et s'impose à chacun de nous:
Tant qu'on bloque sur ce qui NOUS manque, on ne peut voir tout ce que l'on a.
Ce que tu es, ce que tu as est matière à te rendre heureux.
Ce que tu n'es pas et ce que tu n'as pas, voilà ton déespoir.
Il te reste à observer l'un et ne pas voir l'autre.
D'une part parce que ce qui manque n'est pas et aussi parce que ce rien, tu le conjugues selon l'humeur du moment en injustice ou en jugement.
Alors, tu réalises que, dans le manège de la vie, nul n'est besoin de se fatiguer à tendre le bras pour attrapper un роmрon qui n'est qu'illusion de réussite car l'important, c'est le tour de manège.