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Ton absence me vide et mes fleurs sont spectrales - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Ton absence me vide et mes fleurs sont spectrales
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 14 janvier 2014 à 14:36
    Ton absence me vide et mes fleurs sont spectrales,
    Les meubles immatériels - et le temps se suspend -,
    La voix devient muette, se fane le printemps,
    Je suis en poussière, les lueurs sont hivernales ;

    Je suis un brin de paille, m'emportent les rafales,
    L'instant est incertain, je suis évanescent,
    Je me dépeuple en vain - et le cœur qui se fend -,
    Grain à grain je me compte, mes couleurs sont très pâles.

    Je décompte mes os, qui ne résonnent pas,
    Je franchis les distances, ne faisant aucun pas,
    Mes circonvolutions me sont un labyrinthe,

    Je n'ai aucune face et ne suis qu'un passant,
    Mes pas se désagrègent, aucun bruit dans l'enceinte,
    Le couteau est sans fil, point de lame glissant.


    Climax69007, le Mardi 14 Janvier 2014.
  • steewe Membre occasionnel
    steewe
    • 14 janvier 2014 à 14:42
    Très joli texte
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 14 janvier 2014 à 16:52
    Ton absence m'engouffre,
    Ta mort est une source
    Idéale où se ressource
    L'errance que je souffre.

    Je brûle comme soufre,
    Je m'enflamme pour ce
    Vide qui me dessource,
    Vitesse d'une loutre.

    Agrément ancien,
    Tu ne m'accordes rien,
    Qu'un fantôme étonné

    D'un perpétuel été,
    Où le grillon muet
    a désappris qu'il sait.

    Clmax69007, le Mardi 14 Janvier 2014
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 14 janvier 2014 à 17:08
    Tes coups de griffes me manquent ;
    Ton approche et ton retrait
    Qui modelaient ton portrait
    Ne sont plus que le noir d'encre.

    Ton silence, où enfermé
    Tu ne prêtais aucune anse,
    Qui était une sentence,
    En moi demeure agrippé.

    J'ai perdu cette ouverture,
    Mon fier mіпоu portugais,
    Que, parfois, tu ménageais,

    Entre bonté et rupture ;
    De ton être il reste un trait
    Enveloppant ton retrait.


    Climax69007, le Mardi 14 Janvier 2014.
  • yoomy Membre suprême
    yoomy
    • 14 janvier 2014 à 17:09
    Bel hommage Clicli!
  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 14 janvier 2014 à 18:10
    Nan steupléééé, ne l'encourage pas, hein !
  • yoomy Membre suprême
    yoomy
    • 14 janvier 2014 à 18:20
    Si, j'apprécie la poésie de qualité!
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 14 janvier 2014 à 18:51
    Nan steupléééé, ne l'encourage pas, hein !

    Tu as raison, il y a des facilités rhétoriques, mais je compte m'amender.
  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 14 janvier 2014 à 18:57
    LOOL

    Mais non, ta rhétorique est parfaite ! Inutile de t'amender !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 14 janvier 2014 à 20:58
    La facilité rhétorique est ce qui fait venir des phrases trop convenues, et point assez ressenties : je ressens un écart entre mes sentiments et ce que j'écris, c'est peut-être le sort commun, mais je ne m'en accommode pas

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