Celui dont j'ai cité des passages de son livre "Dans ma chambre"; ceux que tu as fait comme si tu n'avais rien lu…
Un monde que l’écrivain gay Guillaume Dustan décrit de cette façon :
« Je vis dans un monde merveilleux où tout le monde a couché avec tout le monde. (…). Dans ce monde chacun a Ьаіsé avec au moins cinq cents mecs, en bonne partie les mêmes d’ailleurs. (…). On a le choix. Beaucoup de choix. Et personne ne souhaite fonder une famille. (…). Je trouve ça bien toute cette invention » (p.70-71), « Je vis dans un monde où plein de choses que je pensais impossibles sont possibles » (p.76). Et dans ce monde, « le sехe est la chose centrale » (p.75). Un univers qui finira par le saturer :
« Je me suis dit Qu’est ce qui m’arrive ? Comment est ce qu’une chose pareille peut m’arriver ? (…) Si je reste ici je vais mourir. Je vais finir par mettre du sрегmе dans le сul de tout le monde et par me faire faire pareil. La vérité, c’est qu’il n’y a plus que ça que j’ai епvіе de faire. D’ailleurs c’est déjà bien parti. Évidemment je ne pourrai en parler à personne. Je ne pourrai plus rencontrer personne. J’attendrai d’être malade. Ça ne durera sûrement pas longtemps. Alors je me dégoûterai tellement que ce sera enfin le moment de me tuer. Je me suis dit que je n’avais plus qu’à partir » (p.152).Il va revoir Stéphane une dernière fois, un des rares hommes qu’il a aimé, pas seulement au physique, lui avouant finalement à la fin de l’ouvrage :
« Mais c’était tellement bon qu’il m’aime. C’était bon » (p.155).