Tomas est en couple avec lui-même…
Il n'aime que lui et seul le sехe des autres l'intéresse.
Il ne cherche pas de compagnon puisque l'aspect humain lui passe par dessus la tête.
Il fait donc son marché dans une mаssе interchangeable de partenaires.
D'une saillie à l'autre, il vagabonde.
Dans ce contexte déshumanisé, le simple fait de retrouver une vieille connaissance quand il rentre chez lui lui fait l'effet d'une vie de couple.
Comme sa liberté sехuеllе ne va pas avec sa mentalité psychorigide, il s'invente une morale dans laquelle le noir est blanc et inversement.
Ainsi, vivant sans amour avec ses partenaire et sans sехe avec sa moitié, il s'estime fidèle à l'un tout en étant lіЬегtіп avec les autres.
Si le bonheur se mesurait en nombre de Ьіtеs croisées, ce serait le plus heureux des hommes.
Mais voila, le bonheur est à ceux qui ne se servent pas des autres mais qui communient ensemble dans l'échange, qu'il soit humain ou sехuеl.
Cruel handicap de ne pas être capable de vivre avec l'autre et peut-être même avec soi…
Ps: Toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé ne pourrait être que fortuite.