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Une illustration comme début d'une histoire - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Une illustration comme début d'une histoire
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 8 février 2015 à 17:22
    J'avais proposé, dans le sujet de Cisco, "A mots ouverts", cette belle image, flamboyante.

    Pour embrayer.

    Je vous propose une histoire coopérative.

    Chacun en rédige une partie. A la fin de son morceau, il entame une phrase qui sera achevée par celui prenant le relais.

    Nous allons faire abstraction des mentions circonstancielles "Deuxième salon des éditions libertaires", et nous laisser entraîner par la beauté de l'image.

    Est-ce que cela vous convient ?

    salon2012_couleur.jpg
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 8 février 2015 à 17:30
    Je donne l'exemple en commençant.

    Il était une fois un voleur de mots. Le Château des Anciens, surmontant les montagnes, brillaient des feux de tous les savoirs. Les manuscrits enluminés et les éditions typographiques s'entassaient dans les cryptes. Depuis la fin de l'Hiver Thermonucléaire, ses collections exerçaient un pouvoir d'attraction innommable. Aussi, le voleur de mots, chevauchant son ptérodactyle mécanique, ...
  • didmi83 Membre pionnier
    didmi83
    • 8 février 2015 à 17:35
    Parfois j'aimerais bien m'envoler un peu mais , à mon âge , j'ai besoin d'un moniteur !
    Qui veux bien m'aider ? ...
  • didmi83 Membre pionnier
    didmi83
    • 8 février 2015 à 17:49
    ( désolé climaxx , j'ai plombé involontairement le début de l'histoire ! Je n'ai pas encore pris suffisamment d'altitude )
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 8 février 2015 à 18:39
    Fît de ce sanctuaire, son principal objectif, tel un Perceval à la recherche de la divine coupe, avide de s'abreuver au fleuve de la connaissance ultime, et voyageant sans fin dans des récits épiques.
    L'immense bâtisse était à sa portée, ses ԁоіgts tremblants effleureraient, sous peu, les pages délicates de manuscrits précieux, évoquant à foison, chevaliers, gentes dames et dragons flamboyants dans une огgіе de mots plus ou moins élégants.
    Il brûlerait à coups sûr les écrits de Marx, si de telles immondices se présentaient à lui, il chassa cette vilaine pensée, et continua son vol vers cet El Dorado mythique, ...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 8 février 2015 à 19:22
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 8 février 2015 à 21:45
    Il brûlerait à coups sûr les écrits de Marx, si de telles immondices se présentaient à lui, il chassa cette vilaine pensée, et continua son vol vers cet El Dorado mythique, songeant que - peut-être - sa méconnaissance de ces écrits l'incitait à rêver d'autodafés livresques, alors que le monde manquait terriblement des Écrits des Anciens.

    Les ailes de son aéroplane, qu'il avait garnies de larges toiles, enduites de caractères noirs, imitant la succession des mots, des phrases, des paragraphes caractéristiques des volumes convoités, bruissaient doucement dans la nuit, éclairée au loin par les tours du Château de la Science, qu'assombrissaient les passages réguliers des gardes.

    Il aimait son ptérodactyle, acéré comme le vent d'hiver, prompt comme la lumière du jour, discret comme le feu-follet et avec lui il se fondait au plus secret des ténèbres, n'attendant que le moment favorable à son coup de main.

    Il était intolérable que des vieux birbes...
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 8 février 2015 à 22:06
    Eussent condamné ce type d'engin, prétextant maladroitement, que si les dieux n'avaient pas daigné nous offrir des ailes, c'est qu'il y avait forcément un raison ! Les sots !
    Fort heureusement, le malandrin n'en avait cure, il surfait sur les volutes de brume et ԁоmіпаit le monde, aspirant à cette liberté qui fût certes fatale à Icare, qu'importe, il avait brisé ses chaînes, son ultime périple touchait à sa fin...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 8 février 2015 à 23:19
    (...) qu'importe, il avait brisé ses chaînes, son ultime périple touchait à sa fin, et à battre avec des ailes mécaniques il prouvait la vanité imbue des détenteurs indignes de la Science, ô combien sots (puissent-ils, dans leur désespoir, connaître le seul envol qu'ils méritent, la chute depuis la plus haute tour de leur citadelle !), ô combien heureux de détenir la plus vaste bibliothèque préservée depuis la Catastrophe.

    Maintenant qu'étaient dissipés les replis ténébreux des nuages voilant le soleil, et que les vents ne hurlaient plus sur des terres seulement recouvertes de mousses et de lichens, il était grand temps que soient déposés les usurpateurs : lâcher quelquefois des bribes pour alimenter leur prestige, telle était leur tactique. Il allait te leur...
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 9 février 2015 à 20:27
    Montrer sa véritable nature, il avait, par le passé trop subi, craignant de réagir, il était temps de se dresser enfin contre ces détenteurs illégitimes de la connaissance, une connaissance tronquée, expurgée de son contenu, jugé hérétique voire licencieux. Leur sort était scellé, leur fin proche. Il n'avait jamais éprouvé d'empathie pour ses semblables, la tâche serait aisée. Il suffisait de détourner l'attention des gardes et de se faufiler subrepticement dans les appartements des gardiens du Savoir, de resserrer ses mains puissantes sur leur cou frêle jusqu'au craquement si doux, annonçant la délivrance.

    Après quoi il se dirigerait vers l'objet de ses désirs, une collection d'ouvrages datant du XIII ème siècle traitant de l'art de fendre le crâne d'un homme lors d'un duel en respectant le code de la chevalerie ou de quelques supplices de sorcières succombant sur le bûcher dont l'abdomen et la tête explosaient sous l'effet de la сhаlеuг déversant un flot de viscères devant la foule assoiffée
    de sang. Il s'avançait ...

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