Je suis curieux de savoir le dialogue, éventuel, de Léon Trotski, destinataire de cette lettre signée par Natalia Sédova Trotski (rappelons que Trotski était le pseudonyme choisi par Lev Davidovitch Bronstein au sеіп de la Social-démocratie russe, pseudonyme qu'il a conservé toute sa vie et sous lequel il fut connu) avec les hautes autorités qui prétendent gouverner les enfers et les cieux.
En 1933, Trotski et sa femme furent de passage en France, avant d'en être expulsés pour la Norvège.
La lettre J, désigne Jeanne Des Pallières, qui fut l'аmапtе de Léon Sédov, le fils de Léon Trotski, probablement assassiné dans une cliпіԛuе tenue par des Russes blancs (monarchistes) à l'instigation du Guépéou, devenu la police politique de répression de la Révolution et de ses partisans. Jeanne Des Pallières, après la mort de Léon Sédov, eut la garde de l'unique petit-fils de Léon Trotski, rescapé de la haine stalinienne contre-révolutionnaire ; Léon Trotski dut lui intenter, depuis le Mexique, un procès pour récupérer celui qui fut Esteban Volkov (fils de Zina, qui s'était suicidée).
En 1938, après un long mouvement d'unification et de clarification programmatique, la Quatrième Internationale fut proclamée, Léon Trotski, et d'autres, considérant faillie, contre-révolutionnaire, perdue pour le combat la Troisième Internationale, le Komintern, "l'Internationale communiste" (le critère déterminant, pour lui, étant que les staliniens ayant déclaré la Social-démocratie allemande "social-fasciste" et pire que les nazis, le Parti communiste allemand ne réalisa aucun Front unique avec elle, ce qui permit la victoire du nazisme) ; la réunion de fondation de la IVe Internationale eut lieu en France.
Léon Trotski fut assassiné, à Coyoacan, dans la banlieue de Mexico, le 20 Août 1940, d'un coup de piolet, administré par un agent stalinien, Mercader (décoré, à sa libération, par la bureaucratie stalinienne et, à son décès, enterré comme un héros soviétique).
La lettre ci-dessus est extraite du volume suivant, paru en 1980, dans la collection "Témoins" chez Gallimard et traduit, commenté, annoté par Jean van Heijenoort (un des secrétaires de Trotski, et ensuite mathématicien des plus distingués et doués) :
La présence de Frida Kahlo, tout en haut de la première page de couverture, est explicable par le fait que Léon Trotski et cette célèbre artiste mexicaine eurent une liaison amoureuse, dont Natalia Sédova Trotski a beaucoup souffert.