Vers un nouveau job, gagner plus...blablabla!! - Le "Blabla" bar

La presse ne cesse de se faire l’écho des tensions inadmissibles dans les entreprises conduisant à une véritable épidémie de troubles de santé (notamment de dépressions) et, ce qui est extrêmement grave, à des cas de "suicides" sur ou en dehors du lieu de travail.

Les auteurs de la formule " travailler plus pour gagner plus " sont largement responsables de l’aggravation de ce climat qui existe dans les entreprises depuis que les Gouvernements récents se sont attaqués aux 35 heures. Sous la pression de l’augmentation des cadences ou des objectifs, conjuguée à des diminutions drastiques d’effectifs, nous constatons que cette formule déjà très réactionnaire d’origine à la fois politique (droite) et patronale commence à se décliner sous deux autres traductions varibales selon les entreprises et les réalités locales :

1) la première devient un " travailler plus pour gagner moins ". Cette traduction est typique au Crédit du Nord et est imputable à la fois à la Direction Générale et aux actionnaires (Société Générale avec son alliée à sa botte, l’Association des salariés et anciens salariés actionnaires du groupe SG) devenus les ennemis n°1 des salariés du Groupe en raison du refus de l’employeur de négocier un véritable accord salarial (on parle de salaire et non de ses à-côtés),

2) la seconde devient un " Travailler plus pour mourir plus vite " conséquence de la tentative de remise en cause des 35 heures. Dans la police, à France Telecom, à Renault, dans quelques PME, des salariés se suicident car ils ne supportent plus les conditions de travail, d’objectifs, les brimades, l’absence de moralisation du travail. Le secteur bancaire vient d’être touché récemment :

- à HSBC France où un salarié avait disparu pendant douze jours. Il s’était suicidé dans les locaux de l’entreprise à La Défense en janvier 2008 !

- à BNP Paribas, un Conseiller en Patrimoine Financier s’est donné la mort le 21 janvier dans son agence à l’âge de 45 ans, laissant une veuve et deux enfants dans une situation dramatique. Tout ça parce qu’il avait été convoqué, quelques jours avant, à un entretien avec son directeur de Groupe lui reprochant de ne pas avoir atteint certains de ses objectifs, en particulier en matière de placement de produits financiers.

Que va faire le Crédit du Nord pour éviter une telle situation ? Des témoignages nous remontent partout de l’attitude inadmissible d’une minorité de "responsables" de groupe voire d’agences qui ne pensent qu’à leur carrière, péteux de tгоuille devant leur hiérarchie. Ils devraient commencer à avoir peur à leur tour que l’on s’occupe d’eux aussi s’ils ne respectent pas plus les salariés, qui travaillent pour subvenir à leurs besoins, mais ni pour être malades ni pour ne plus pouvoir supporter la vie qu’on leur fait mener ! Mourir pour le travail, quelle déchéance pour la société toute entière !!!





autre article plus récent:

Suicide chez Barclays: les salariés mobilisés
LEXPRESS.fr
Entre 100 et 200 employés de la banque se sont rassemblés mardi 13 mai devant son siège parisien. Un salarié s'est suicidé en avril, un autre a tenté de le faire. Les syndicats reprochent à la direction ses méthodes de gestion du personnel.


et un dernier:

Un conseiller en patrimoine financier de BNP Paribas de 45 ans s'est suicidé fin janvier sur son lieu de travail, l'agence de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron). Le corps du salarié a été découvert le lundi 21 janvier par ses collègues à l'ouverture de l'agence qui compte 5 collaborateurs.

Comment ne pas être perplexe face à ces cas avérés quand on sait que je viens de réussir les deux entretiens d'embauche comme conseiller bancaire, et que le final doit me parvenir d'ici quelques semaines?
A la question bien évidemment évoquée hier en entretien, la DRH me signalait que ce n'était pas comme cela partout....

Non, elle a raison: objectifs hebdomadaires qui progressent de plus en plus, alourdissement des taches passant du conseil pur à la vente forcée pour rentrer dans ces objectifs, heures supp incalculables, nausées post travail et pro travail.... bref, la belle vie.....



Et si cela ne touchait qu'un milieu professionnel..... mais non,
Le suicide au travail


Selon l'INSERM, le nombre de décès par suicide a connu, en France a augmenté au cours des 20 dernières années et se stabilise, actuellement, aux alentours de 12 000 par an.Il y a plus de décès par suicide que par accident de la circulation.



Il n'existe pas de statistiques fiables pour déterminer précisément le nombre de tentatives de suicide. Des évaluations faites à partir des prises en charge médicales permettraient d'en estimer 150 000 par an. 80 % d'entre-elles se font par intoxication médicamenteuse, mais on retrouve aussi des moyens violents et radicaux : pendaison, arme à feu, saut depuis un lieu élevé...

La mort ou la maladie en phase terminale d'un parent ou d'un ami, une séparation, le stress au sеіп de la famille, la perte d'un travail, d'une maison, d'argent, de situation, d'amour-propre ou de sécurité personnelle sont autant de facteurs que l'on peut associer à des risques importants de suicide.

Le suicide dans l'entreprise

Il n'existe pas de statistiques sur les suicides liés au travail. "Le phénomène du suicide lié au travail n'est pas nouveau, mais il s'est accentué ces dernières années", selon Christian Larose, président CGT de la section du travail du Conseil économique et social (CES).

Cependant, gardien de prison, policier, psychiatre, urgentiste ou pompier sont considérés comme des métiers "exposés" ou "métiers à risques". Des professions où l'on affronte la violence ou même la mort. Mais le sujet reste tabou. Ni les collègues ni les syndicalistes ni les proches ne veulent parler. Les directions encore moins, redoutant la mauvaise publicité.

Anonymat, manque de dialogue, rythme des restructurations de société, stress, concurrence entre les salariés, mise au placard, licenciement ou harcèlement moral sont les principales causes de suicide au travail.

Aussi, pour y remédier, (lire le dossier de Doctissimo "Suicide, le monde du travail en accusation") il est conseillé de prêter attention aux chiffres de l'absentéisme, d'intégrer des assistantes sociales dans les entreprises, d'augmenter le nombre de consultations auprès des médecins du travail, d'améliorer la communication entre les salariés, les services et la hiérarchie, et de rompre le silence en cas de suicide.

Chômage et suicide

Selon l'INED, il n'y a pas de cause à effet. D'autres études tendent pourtant à établir qu'à chaque fois que le taux de chômage augmente de 1 %, on constate une hausse des suicides de 4 à 5 % (source AES). Certaines victimes de licenciement, plus attachées parfois à leurs collègues de travail qu'à leur famille, réagissent par la colère : détresse psychique, violence, acte de vandalisme, incendie provoqué, séquestration, tendance suicidaire ponctuent alors leur descente aux enfers ԁоmіпée par l'absence de toute perspective possible.

Face à un avenir professionnel assombri, la famille et le couple ne peuvent pas toujours jouer leur fonction de rempart. Le suicide devient alors l'ultime étape d'une spirale de la dégradation, de la dépréciation et de la dépersonnalisation...

travailler plus pour gagner plus???? mouaissssss

Long certes, mais lisez l'essentiel!! en vrac pour celles et ceux qui ne veulent pas perdre de temps à lire cette presse....

bizouilles^^

La verité..on t en demande plus...de te taire....et tu créves....mais sans boulot on est rien..pas de pret..pas d avenir aussi alors..on s accroche....

Quel que soit le secteur les données se ressemblent avec réduction de personnel par redécoupage des services augmentation de la charge de travail ( travail "normal" plus travail sur des objectifs donnés) changement de procédures et de systémes à rythme soutenu.La chose qui change peu c'est le salaire avec d'excellents prétextes pour ne pas l'augmenter ( insuffisances; ancienneté; conjoncture...) En 20ans sur 5 employeurs j'en ai vu de "toutes les couleurs" et pour tenir eh ben c'est très "terre à terre" ce sont les factures a régler et aussi avoir des projets "persos" à mener afin de se développer.

La verité..on t en demande plus...de te taire....et tu créves....mais sans boulot on est rien..pas de pret..pas d avenir aussi alors..on s accroche....

heureusement que les ami(e)s permettent de décompresser!!! accroches toi à mon wagon ma chère moquette^^ tchou tchouuuuuuuu!!!!

Quel que soit le secteur les données se ressemblent avec réduction de personnel par redécoupage des services augmentation de la charge de travail ( travail "normal" plus travail sur des objectifs donnés) changement de procédures et de systémes à rythme soutenu.La chose qui change peu c'est le salaire avec d'excellents prétextes pour ne pas l'augmenter ( insuffisances; ancienneté; conjoncture...) En 20ans sur 5 employeurs j'en ai vu de "toutes les couleurs" et pour tenir eh ben c'est très "terre à terre" ce sont les factures a régler et aussi avoir des projets "persos" à mener afin de se développer.

et tu en est qu'à la moitié mon cher^^ encore 21 ans à cotiser pour essayer de rester en vie en retraite^^ mais on sera usé bien avant^^ lol.....

Tant que le capitalisme grandissant prévaudra sur les relations humaines...les rapports seront tristement déshumanisés...
La grande difficulté est de pouvoir y faire face... Comment faire face à un semblant de démocratie, à des "colosses" qui ne cherchent qu'à se "cannibaliser" entre eux?

Pour répondre aux critères maintenant on doit faire plus avec moins, performer plus, avoir les meilleurs diplomes, de l'ехрéгіепсе etc... Mais le côté humain ou est-il dans tout ça? Pas surprenant que les "burn out" et dépressions soient en hausse avec toute les pressions sociales. Vie t'on pour travailler ou travaille-t-on pour vivre? À chacun de nous de mettre nos limite. Perso, j'ai choisi de travailler pour vivre donc horaire réduit et plus de temps pour vivre et. m'amuser

Pfiouuu ca donne pas епvіе de travailler ca !!! finalement js bien a la maison moi!!!!