En réponse au message de jiminy :
Cher lecteur, de la part de l’institut de la Justice,
Savez-vous vraiment qui est le policier que la Justice a jeté en prison comme un dangereux criminel ?
Est-ce un policier raciste ? Ou une tête brûlée à la gâchette facile ?
Non...
C'est vraisemblablement tout le contraire.
Alors que sa victime est connue par la Justice pour 15 faits différents, ce policier est un fonctionnaire décoré, père de famille et ancien militaire qui s'est battu en Afghanistan.
Il y a quelques heures, j'ai par exemple reçu un SMS d'un policier : « C'est un ancien collègue à moi et c'est un mec adorable, pas du tout va-t-en-guerre ».
Un portait confirmé par Le Figaro qui révèle que ce policier est même décoré de 2 médailles pour actes de courage et de dévouement.
Une médaille fait la fierté de n'importe quel policier, mais lui en a eu 2 !!
Mais, malgré ses états de service exemplaires et malgré plusieurs éléments dans le sens de la régularité de son tir, il est aujourd'hui sacrifié par l'État, uniquement par peur des violences des cités.
On ne peut pas « oublier » la loi et la Justice uniquement parce que les délinquants commettent des pillages.
Coincé entre un muret et une voiture incontrôlable
L'affaire a débuté ce mardi matin, lorsque 2 policiers à moto ont remarqué un véhicule circulant à vive allure, sur une voie de bus...
Les policiers allument donc leurs gyrophares et se mettent à suivre le véhicule.
À un feu rouge, ils demandent une 1ère fois à la voiture de s'arrêter.
Mais, la Mercedes jaune redémarre en trombe, grillant même le feu rouge !
Les 2 policiers se remettent alors en chasse et activent à nouveau leurs gyrophares.
En chemin, la voiture a un comportement extrêmement dangereux. Selon le procureur de la République, la Mercedes a failli percuter un cycliste et un piéton !
Lorsqu'enfin, la Mercedes est bloquée par un embouteillage, les 2 policiers n'ont qu'une idée en tête : arrêter la voiture avant qu'elle ne tue quelqu'un !!
Ils se positionnent donc devant la portière du conducteur et sortent leurs armes.
Ils sont coincés entre la voiture et un muret. En position de faiblesse, ils pointent leurs armes sur le conducteur pour le dissuader de redémarrer.
Mais... le véhicule redémarre quand même.
À ce moment, littéralement dos au mur, le policier sent que la situation peut finir en catastrophe pour lui ou pour des passants.
Il tire donc.
Un coup.
La balle traverse l'épaule du conducteur et finit dans son thorax. Il est mort.
Le véhicule termine, lui, sa course quelques mètres plus loin, et les occupants de la voiture s'enfuient...
Quelques heures après le tir, des politiques jettent immédiatement de l'huile sur le feu, au mépris de l'enquête et au mépris des faits.
Les mêmes politiques qui interdisaient de tirer des conclusions de l'affaire Lola !
Et dans la journée, les cités se mettent en ébullition.
Cela commence à la cité d'origine du jeune homme, la cité Pablo Picasso de Nanterre.
Mais, depuis mardi, ces émeutes s'étendent à toute la France :
- Des dizaines de magasins ont été pillés dans toutes les grandes villes de France (dont 45 à Paris).
- Des voyous ont attaqué la prison de Fresnes pour faire sortir des détenus (!)
- Des milliers de voitures ont été brûlées.
- Des centaines d'interpellations ont eu lieu en Île-de-France, à Amiens, Caen, Rennes, Toulouse, Nice, etc...
Devant la violence des cités, les autorités politiques ne trouvent rien de mieux à faire que de se soumettre, pensant arrêter la violence.
Le Président de la République, pourtant muet lors des attaques d'Annecy ou de la mort de la petite Lola, a même condamné le policier, par avance, sans aucun élément judiciaire !!
Il a ainsi qualifié l'acte « d'injustifiable » et « d'inqualifiable »...
Malgré cette sоumіssіоп, rien n'y a fait. Nous avons désormais dépassé le niveau des émeutes de 2005.
Un tir légal ?
Aujourd'hui, les politiques d'extrême gauche tentent de faire croire que le policier a commis un crime.
Ce n'est pas pour autant que c'est vrai.
Je vais vous dire : tout indique le contraire. Ce policier a agi du mieux qu'il a pu pour protéger les vies des passants innocents.
En effet, même les députés de la France Insоumіsе ont reconnu implicitement que le policier avait respecté la loi, puisqu'ils ont passé 24 heures à critiquer cette loi !!
Et en effet, depuis 2017, la loi permet aux policiers de faire usage de leur arme, en dehors des cas de légitime défense.
Eh oui, cette loi considère que le policier n'est pas un citoyen comme les autres (en effet, on ne remet pas une arme à feu à un citoyen lambda tout en lui demandant d'arrêter les voyous).
L'article L. 435-1 du code de sécurité intérieure prévoit ainsi que les policiers peuvent tirer « lorsqu'ils ne peuvent immobiliser, autrement, des véhicules, (...) dont les conducteurs n'obtempèrent pas à l'ordre d'arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d'autrui ».
C'est le texte officiel du code de sécurité intérieure. On ne saurait être plus clairs !!
Pour résumer : si un policier pense qu'une personne va attenter à sa vie, à son intégrité physique ou à celle de quelqu'un d'autre (les caméras de surveillance ont prouvé que les chauffards ont failli percuter un cycliste ET un piéton), alors il a le droit de tirer.
Mais une détention illégale !
Pourtant la Justice vient de placer ce policier en détention provisoire ce jeudi soir.
Il s'est donc retrouvé debout dans une cellule, avec un drap dans une main et sa brosse à dents dans l'autre. Comme les délinquants qu'il combat tous les jours...
Cette mesure est scandaleuse et n'a pour but exclusif que de calmer les banlieues :
- la détention provisoire n'est prononcée qu'en cas de fuite possible, de concertation avec des complices, etc.
- qu'effectivement, elle n'est que très RAREMENT prononcée contre les voyous ordinaires, ceux qui vous pourrissent la vie !
- et SURTOUT, que tout indique que ce policier a respecté la loi lorsqu'il a tiré.
D'ailleurs, une affaire en tous points similaire, à la différence qu'elle n'a pas été filmée, a été tranchée ce jeudi matin, en Charente.
Et dans ce cas de refus d'obtempérer avec mort du chauffard, le policier a été gardé sous simple contrôle judiciaire : il n'est pas allé en prison.
Sacrifié à cause de l'incompétence de l'État
La réalité est que l'État tremble de peur face aux cités. Une situation qu'il a lui-même créée par ses lâchetés et les trahisons de ses électeurs.
L'État (certainement le ministre de la Justice) a donc demandé à la Justice de sacrifier ce policier pour se sauver lui-même.
Quelle lâcheté !
La Justice est pourtant supposée être le lieu de l'indépendance. Le lieu où vos droits personnels seront respectés, peu importe que cela arrange les politiques ou pas.
C'est d'abord pour cette indépendance et cette Justice que nous nous battons.
Pour toutes ces raisons, je vous demande d'exiger la Justice avec la fin de la détention injuste de Florian, un policier honnête, dévoué, qui n'a pas à croupir en prison parce que l'État n'a pas fait son travail.
Florian n'est pas un assassin et la Justice ne peut lui réserver le même sort qu'elle réserverait à un criminel.