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Auschwitz-Birkenau (page 2) - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Auschwitz-Birkenau
  • alligator427 Membre pionnier
    alligator427
    • 27 janvier 2015 à 21:17
    Surement oublé totes ces torttures, mais elles ont ехсіtées, et subies, à votre concience , c'est tout ce que j'ai à dire ou presque j' ai perdu des personnes de ma famille dans ces camps
    bonne soirée
  • bermi Membre pionnier
    bermi
    • 27 janvier 2015 à 21:56
    A méconnaitre l'Histoire, nous risque de la revivre
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 27 janvier 2015 à 22:02
    Encore ?! Connais-tu l'histoire de l'humanité depuis disons 5000 ans ? Non, tu ne prends que ce qui t'intéresses dans l'Histoire, comme beaucoup, ceux qui généralement, nous citent :

    "celui qui ne tient pas compte du passé est condamné à le revivre".

    Cette phrase a été cité tellement de fois, qui connait même son origine ? Bref.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 27 janvier 2015 à 22:31
    Je pense à l'homme de Neandertal, du site de La Chapelle aux Saints, qui inhumait déjà ses morts, et les couvrait d'ocre.

    Témoignage de respect, de tendresse, de chagrin (on peut, du moins, le supposer) ; signe que cet homme, qui a précédé notre espèce, ne jetait ni ses morts ni ses sentiments à la décharge

    http://www2.cnrs.fr/presse/communique/3363.htm?debut=24&theme1=8

    Je pense à ces millions de personnes gazées (ou massacrées par les Einsatzgruppen, ou tuées dans le ghetto de Varsovie) qui pendant des années auront été exclues de toute vie civile, et à la fin brûlées.

    Êtres qui n'auront jamais eu de sépulture, et qui pour toute sépulture pourraient espérer - CE jour de remémoration - que l'on ne crache pas, avec désinvolture, sur eux, comme si, un jour, c'était déjà de trop.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 27 janvier 2015 à 22:35
    Désolé Climax, de refuser de porter les crimes des nazis et de la collaboration. Cela ne me concerne pas.
  • borgia Membre pionnier
    borgia
    • 27 janvier 2015 à 22:43
    Draconis a écrit :

    On a tous vu le film c'est bon.

    Non, ce n'est pas bon, espèce de buse !

    Quand un homme s'amuse à tirer une fillette par les cheveux avant de lui loger une balle le canon contre le crâne, ce n'est pas bon.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 27 janvier 2015 à 22:47
    Tu sais Charlie, tu pourras toujours faire des lavages de cerveaux à grande échelle, à coups de documentaires sur la Shoah, tu n'empêcheras pas des tarés de balancer une balle dans la tête du premier venu...Ces individus n'y sont pas réceptifs.
  • jean842 Membre occasionnel
    jean842
    • 28 janvier 2015 à 07:13
    Bonsoir,
    Un grand MERCI à toi, madeinfrance

    Je suis d accord avec vous et madeinfrance
    Je suis horrifié,dégouté par les écris de certains sur ce sujet
    Je ne suis pas juif je le regrette mais ma famille a laissé un lourd tribu dans ces camps simplement pour que certains puissent avoir le droit d exprimer ces horreurs
  • yggdrasil Membre élite
    yggdrasil
    • 28 janvier 2015 à 08:10
    Le système concentrationnaire, bientôt hors de la mémoire individuelle, sera pleinement et entièrement un objet d'histoire. En tant que tel, il doit résister à la récupération politique des uns, à la négation idéologique des autres ; il doit, en outre, résister à la tyrannie de l'événementiel, mouvement étrange qui permet de meubler l'actualité par une cérémonie perpétuelle du souvenir à laquelle on s'habitue ; de laquelle certains se lassent. Le souvenir est sensible, émotionnel ; il provoque des réactions de sympathie et d'empathie, mais aussi de rejet violent et symbolique. L'histoire est d'une autre nature. Encore faut-il penser à cela, au moment où l'on écrit, publie et lit les témoignages extrêmement précieux qui sont et seront les sources des historiens d'aujourd'hui et de demain.

    Ces sources historiques doivent être traitées comme des sources historiques ; non comme des objets de divertissement, et encore moins comme des objets politiques ou moraux à travers le prisme desquels on prétend distinguer le bien et le mal partout autour de nous. En tant que sources, ce sont des matériaux bruts qui n'ont ni vocation à horrifier, ni à complaire. Si elles sont rédigées ou transmise dans l'un ou l'autre de ces objectifs, elles doivent être retravaillées et expliquées par l'historien de façon dépassionnée, avec un soin méticuleux. C'est un contexte circonstancié ; des idéologies précises. En effet, tant qu'histoire et souvenir seront pris pour des synonymes, le sujet demeurera passionnel. Attaché aux sens plus qu'à l'entendement, il ouvrira le flan aux attaques et aux négations parées des atours trompeurs de la réfutation.

    Le presque triple camp d'Auswtiz-Bikenau-Monowitz n'est pas que le presque triple camp d'Auswtiz-Bikenau-Monowitz, dont on décrit l'horreur plus facilement que l'on ne l'explique. C'est le dernier maillon d'un enchainement de circonstances qu'il importe de comprendre, pour qu'il ne soit ni dévoyé, ni récupéré ; pour qu'il reste à jamais un objet d'histoire.

    Actuellement, dans le langage courant, le terme de nazi est utilisé à tort et à travers, sorti de son contexte, galvaudé ; c'est la ligne de fuite vers laquelle glisse presque invariablement tout débat. On le vide de son sens parce qu'on n'apprend pas à contextualiser. Les vrais nazillons n'en apparaissent que moins dangereux, d'autant que l'on devient incapable de pointer dans l'actualité les véritables réminiscences du passé. Voilà un paradoxe au moment où l'on agite de partout le spectre des camps. Les épouvantails finissent toujours par ne plus apeurer les oiseaux, trop habitués à leur présence. Il faut dès lors repenser notre façon de parler du système concentrationnaire ; l'école y trouve toute sa place, et certains enseignants font un travail beaucoup plus utile que nombre d'hommes politiques et de journalistes qui provoquent, bien malgré eux, des réactions épidermiques. C'est un travail de fond. Il nécessite d'attirer à lui des moyens gaspillés ailleurs, au moment où les thèses négationnistes font flores, rencontrant - non sans de grossières confusions - le terreau fertile de la lutte contre le sionisme.
  • sysley Membre élite
    sysley
    • 28 janvier 2015 à 16:30
    il y a des choses qu'il vaut mieux ne plus ce "remémorer", on sait ce qu'il c'est passé puis voila...

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