En réponse au message de benoitdeprincy :
oui les mômes , réclament de la fermeté , de l'assurance , de leurs parents mais pas de la tyrannie , ou des claques ou des fеsséеs ...autrefois , on craignait l'adulte , à l'école qu pouvait te gifler , sans problèmes. Maintenant , heureusement ce n'est plus le cas ...sauf que Tu dois des fois Te justifier ,quand tu sanctionne un môme ...et aussi avoir une bonne assurance civile et juridique , face à des parents vindicatifs , pour des conneries …
En réponse au message de acis :
J'apprécie beaucoup le débat construit autour de cette question, dans la divergence des avis.
En réponse au message de acis :
Un paradoxe.
Il existe donc une catégorie d’individus – les enfants – abandonnés partiellement à la puissance d’autrui. Et l’on admet que l’éducation puisse être exercée comme un pur pouvoir par les parents, avec une violence modérée dont le curseur est mouvant (où s’arrête la « bonne » violence et où commence la maltraitance ?), en dérogation aux principes fondamentaux visant au respect de l’intégrité de toute personne, et particulièrement à la protection renforcée des personnes vulnérables.
En réponse au message de acis :
Accepter la violence éducative, c’est accepter une forme de violence impossible à circonscrire, en ce qu’elle dépend de la personnalité des parents, de celle des enfants et d’une appréciation singulière de la proportionnalité entre le coup et la bêtise ; et encore ! si bêtise il y a.
En réponse au message de acis :
Sans violences éducatives, des « enfants-rois » ?
On pense également qu’en absence de violences éducatives, on регvегtit l’enfant au point de faire de lui un tyran. Un enfant serait d’autant plus irrespectueux et plus agressif qu’il n’a pas été corrigé physiquement. C’est un postulat qui confine au raccourci intellectuel pour justifier la violence.
Le fait d’avoir été frappé peut être, au contraire, pour un enfant, facteur de comportement agressif, en ce que l’enfant peut reproduire avec les autres ce qu’il vit dans son foyer, et que la violence devient un moyen normal de règlement des conflits avec ses camarades et avec les autres adultes, puis ses propres enfants.
Il peut – et doit – exister un corps de règles dont le respect n’impose aucunement de récompense et dont le non-respect emporte punition si l’enfant, après compris la règle et son bien-fondé, s’obstine ; sans que cette punition passe par la violence physique ou l’humiliation.
Si les enfants ont besoin de coups pour se calmer c'est qu'ils ont été habitués aux coups et en viennent à en avoir besoin pour trouver le calme
En réponse au message de acis :
Il est tout-à-fait possible de faire le choix de changer son approche, d’éduquer sans violence. Mais réviser ses méthodes éducatives impose une remise en question qui est d’autant moins simple à admettre que la violence éducative est un phénomène prôné par plusieurs générations. Elles reproduisent le même modèle dans le questionner. C’est également difficile pour un parent de critiquer l’éducation qu’il a donnée à ses enfants.
En réponse au message de acis :
De même, la violence n’a jamais été pas une garantie pour le respect de la règle et des interdits nécessaires à la sécurité de l’enfant comme à sa vie en collectivité au sеіп de sa famille ou en dehors. Beaucoup d’enfants vivent dans un milieu de violences éducatives quotidiennes qui ne font jamais leurs preuves. Combien existe-t-il de foyers dans lesquels des parents ne parviennent pas à faire façon de leurs enfants en dépit de la surenchère de ces violences ? Il y a plusieurs raisons à cela.
Les enfants, s’y étant accoutumés, finissent par ne plus craindre les coups. Et les enfants vont parfois jusqu’à pousser à bout leurs parents parce qu’ils en viennent à rechercher des coups qu’ils ne rechercheraient pas s’ils n’y étaient pas habitués.
En réponse au message de acis :
Effectivement, si un enfant non habitué à la violence éducative transgresse les règles et est corrigé physiquement par un tiers, il va se calmer. L’adulte va fanfaronner et se présenter comme détenteur de la bonne méthode éducative ; si ce n’est que la sidération ressentie par l’enfant repose non sur l’autorité naturelle d’un adulte responsable d’une bonne éducation mais sur la peur imposée par le détenteur de la force physique. La logique est très différente et j’ai du mal à comprendre l’honneur qu’il y a à imposer la peur à plus faible que soi.
En réponse au message de acis :
Les enfants-rois naissent de la permissivité et de l'absence de règles ou d'interdits ; pas de l'absence de violence dans l'éducation car la respect de la règle ne passe pas nécessairement par la punition violente.
En réponse au message de benoitdeprincy :
En réponse au message de benoitdeprincy :
Bonsoir Acis,
Dolto , et tant d'autres ont permis de faire avancer la réflexion , sur l'enfant
En réponse au message de benoitdeprincy :En réponse au message de stiky :
Un enfant battu ne sera pas forcément violent avec ses propres enfants, je dis cela en connaissance de cause (non, je ne parle pas de moi en tant qu'enfant battu).
malheureusement , je fus un enfant maltraité et battu comme tant d'autres , et comme moi , le reconnaisse , que cela , sans travail , sans accompagnement , on ne peut s'en libérer ...A côté de cela , , j'ai eu, une enfance riche et dure développer et acquis des valeurs fortes sur l'amitié, l'engagement le respect de, la parole donnée, la sincérité , dans les rapports humains , l'implication , et le volontariat , ce qui m'as orienté , comme bon ,nombre ,vers ce métier ..
.cependant m^me s', il m'a fallu des années de thérapie , pour admettre soigner , panser tous ces coups , afin que moi même , comme tant d'autres , on ne deviennent pas des maltraitants , des violents ...
je mourrais avec mes blessures , et comme dit le proverbe , le pardon ,n'efface pas les bosses ...En réponse au message de stiky :
Dire qu'il apprend ce qu'il vit n'est pas entièrement vrai.
l'enfant , apprend , de tout , partout , comme l'adulte , quand il le veut
En réponse au message de stiky :
C'est toi qui décides qui tu es au final. Certes les actes du passé te forgent mais c'est toi qui es mаîtге de qui tu veux être.
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