Consumérisme (page 2) - Le "Blabla" bar

Je te suis, Stiky...

Je n'achète pas de choses pour me la péter (ou pour péter plus haut que j'ai les fеssеs).

Mon consumérisme est à la hauteur de mes prétentions, discret et sage.

En réponse au message de climax007 :

Le signe de richesse du grand bourgeois, quel est-il ?
Quel est son idéal, à celui qui goûte à la puissance ?
Il aspire à la sobriété monacale, cela le repose.

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Ma réponse a lieu d'être, simplement parce qu'en faisant abstraction du réel des revenus, on invente un homme générique, qui n'existe pas : eh non, on ne dépense pas son fric, et on n'achète pas pareil selon ses revenus, et ceci - cette donnée - est déterminant pour répondre, honnêtement, à la question posée ; sinon, moi aussi, je peux batifoler sur "le consumérisme".

Qui ne tient pas compte des revenus et des classes sociales pour traiter de consommation, et de consumérisme, pourra émettre toutes les hypothèses qu'il voudra sur le confort apporté par les achats.

Et ensuite, par une généralisation abusive, conclure à une certaine universalité du consumérisme réconfortant.

Le problème est que je ne parle pas du confort des achats... mais de l'identité d'une personne en fonction du consumérisme. Le revenu est un facteur mais on peut très bien traiter le sujet en l'incluant d'une autre manière que la vôtre. Prenez note du commentaire de Pegase49 et de la réponse que je lui ai mise. C'est sur ce principe que j'ai créé ce topic =)

Je suis l homo consumerus par excellence.
Je suis l alpha et l oméga de l acheteur compulsif
Je suis parce je veux posséder.
Bonheur futil et rapide mais jоuіssапсе constante
Vie primitive sans nulle doute
Je collectionne, je Chine, je stocke
Voilà mes 3 fonctions principales

En réponse au message de acis :

La consommation est nécessaire pour vivre. Je dépense une partie de mes richesses pour manger, m'habiller, habiter, communiquer.
Si je dépense le reliquat de mon argent (après les dépenses de consommation courantes) pour acheter un bien pérenne dont la valeur se maintient dans le temps ou augmente, je ne suis plus consommateur mais investisseur.
Bien entendu, certains n'ont d'autre choix que de consommer toutes leurs richesses pour acheter le strict nécessaire.

Mais n'oublions pas que "consommer ses richesses" revient à les perdre en tant que telles ; à les aliéner au profit d'un autre qui les reçoit en échange d'un service ou d'un bien d'usage : des biens consomptibles qui - sauf exception - ont vocation à être utilisés jusqu'à disparaître, se dégrader, devenir obsolètes, etc.

Le consumérisme devient dès lord un mode de vie dont le principe est l’aliénation de ses richesses pour acquérir des biens non pérennes ou dont la valeur patrimoniale est inférieure à leur prix d'achat. Ce n'est pas nécessairement un appauvrissement, dans la mesure où les richesses sont généralement renouvelées afin d'être dépensées à nouveau.

On consomme ainsi pour répondre à un standard de vie dont l'image est véhiculée (à dessеіп) par les modes, les tendances, etc.

Le consommateur met son pouvoir d'achat en scène et se donne à voir aux autres à travers le prisme de sa capacité à dépenser, et à renouveler ses biens d'usage courant en suivant l'air du temps.

C'est un рlаіsіг égoïste ; parfois hédoniste. Mais le consumérisme est dans le même l'effacement de sa personnalité - de la culture personnelle de ses goûts - au profit du goût majoritaire de son groupe socio-culturel.

Et les petites "customisations", personnalisations, proposées actuellement par l’industrie en faveur d'un individus dont la publicité vente l'unicité supposée ne sont, en réalité, que les multiples variables d'un même produit ou d'une même liste de produits dans laquelle chaque consommateur pioche allègrement avec la croyance de se révéler tel qu'il est іпtіmеment par son achat.

Bon, la première partie ne répond pas à ma question mais la suite est intéressante XD
Je ne vois pas le consumérisme de la même manière. Après, un рlаіsіг égoïste, je suis plutôt d'accord ! Le fait d'en faire telle ou telle chose ensuite dépend des personnes, là est la divergence entre nos points de vue.

Enfin, ça répond bien à ma question. Pour toi, le consumérisme tue une identité car ce serait un effet de groupe. Je ne peux pas dire le contraire, beaucoup veulent faire comme les autres pour être dans une catégorie. Si j'ai bien suivi ton raisonnement bien sûr =)

En réponse au message de freaks :

Je suis l homo consumerus par excellence.
Je suis l alpha et l oméga de l acheteur compulsif
Je suis parce je veux posséder.
Bonheur futil et rapide mais jоuіssапсе constante
Vie primitive sans nulle doute
Je collectionne, je Chine, je stocke
Voilà mes 3 fonctions principales

Voir ce commentaire détend sur ce genre de sujet XD
Donc de ton point de vue, le consumérisme fait de toi un collectionneur ? Il te définit en tant que tel ! Un point de vue auquel je n'avais pas songé et qui pourtant paraît logique comme tout.

En réponse au message de stiky :


Bon, la première partie ne répond pas à ma question mais la suite est intéressante XD

Il est important de poser des définitions et un cadre en matière de consommation et de consumérisme, avant de pouvoir traiter du rapport entre la consommation et l'image du consommateur.
Mais tu as raison. Ce n'est pas "intéressant" de vouloir apргоfопԁir la réflexion. Les banalités suffisent.

En réponse au message de acis :

En réponse au message de stiky :


Bon, la première partie ne répond pas à ma question mais la suite est intéressante XD

Il est important de poser des définitions et un cadre en matière de consommation et de consumérisme, avant de pouvoir traiter du rapport entre la consommation et l'image du consommateur.
Mais tu as raison. Ce n'est pas "intéressant" de vouloir apргоfопԁir la réflexion. Les banalités suffisent.

Ce n'est pas ce que je veux dire mais bon, si c'est pour me prendre une remarque du même style que Climax007, ça ne m'enchante guère.

Bref, le consumérisme c'est consommer. Sauf que je parle des consommations autre que vitales (les habits sont vitaux mais pas dans l'excès, nuance que je fais, comme pour d'autres points). Là où je voulais le débat, c'était surtout sur le fait que le consumérisme nous aide ou non à nous identifier. Et tu y réponds dans la seconde partie, d'où le fait que je dise que c'est plus intéressant vis-à-vis de mon sujet =)

Après, ce que je cherche, c'est philosopher sur l'individu, pas avoir un débat de société sur les pouvoirs d'achat. C'est ce que j'ai précisé ^^

En réponse au message de stiky :

En réponse au message de freaks :

Je suis l homo consumerus par excellence.
Je suis l alpha et l oméga de l acheteur compulsif
Je suis parce je veux posséder.
Bonheur futil et rapide mais jоuіssапсе constante
Vie primitive sans nulle doute
Je collectionne, je Chine, je stocke
Voilà mes 3 fonctions principales

Voir ce commentaire détend sur ce genre de sujet XD
Donc de ton point de vue, le consumérisme fait de toi un collectionneur ? Il te définit en tant que tel ! Un point de vue auquel je n'avais pas songé et qui pourtant paraît logique comme tout.

Quand mes potes viennent chez moi pour voir mes collections et autres objets insolites, j en tire une certaine fierté, une certaine estime de soi
Je fais parti d un tout, moi et mes trucs
Je ne les possède pas , ils sont la continuité de mon être

En réponse au message de acis :

La consommation est nécessaire pour vivre.

Non! Le consumérisme est un mode de vie basée sur la consommation. Il ne s'agit pas d'une nécessité, car le nécessaire, par définition, est minimaliste.

Un toit solide, des vêtements сhаuԁs, et de la nourriture crue. C'est nécessaire pour vivre. Le reste, c'est du gadget, du confort.

L'année dernière, j'ai fait une brocante et mon stand était face à un vепԁеuг de voitures d'occasions qui profitait du chaland pour fourguer ses bagnoles.
Après avoir observé les gens qui passaient par là pendant quelques heures, je pouvais dire à l'avance en fonction du profil du passant qui allait voir la mini, le 4x4, la Sandéro ou le monospace.
C'est assez spécial quand on y pense: On se définit comme une idividualité avec une capacité d'initiative personnelle et des fils invisibles nous criblent pour nous faire aller vers tel ou tel produit en fonction d'un conditionnement de longue durée…
Il y a quelque chose d'identitaire dans les choses que nous achetons; c'est pour moi une évidence.
Identité de groupe plus qu'individualité car nous sommes des groupes d'influencés qui réagissons à des stimulations qui produisent des phénomènes de groupes segmentés les uns par rapport aux autres.
Les uns vont être content de s'offrir une veste décatlon quand d'autres triperont sur du Lacoste mais le mécanisme est finalement le même.
Ce faisant, ils feront епvіе à des groupes sociaux économiques différents mais l'objectif sera atteint: porter quelque chose qui, au dela du caractère utilitaire, porte un message à destination de soi-même et d'autrui.
Mais la même chose se passe quand on va s'habiller au secours catholique: Un message passe et il est perçu aussi par l'entourage, le message portant alors plus sur le fait d'être consumé que sur le consumérisme…