Il paraît - lire ailleurs - que j'ai été rabat-joie, que je n'ai pas compris l'humeur folâtre de ceux et de celles qui voulaient se détendre.
Vous aurez - DONC, surenchérissant dans le sсаtоlogique - eu droit à une versification, sans importance, pendant un jour, pas plus.
MAINTENANT que je suis en accord avec moi-même, je vais vous raconter une histoire, pas joyeuse, celle d'une patiente d'une institution psychothérapique.
J'ai pour ma part connu une personne qui créріssait les murs de sa chambre avec ses excréments, manière de s'approprier l'espace et de délimiter celui-ci par ce que chacun a de plus іпtіmе comme marquage, ses excrétions qu'il ou elle a élaborées par une ingestion, une digestion, et un cheminement en soi. Figuration dramatique des processus de pensée : la pensée voyage en chacun, plonge, s'efface, ressurgit, aboutit, mais, serait-elle dissoute, elle n'est pas un rebut, au contraire de la fiente !!!
Elle disait aussi, par ce créріssage, elle qui envoyait à la tête des infirmières et des aides-soignantes ses aliments, qu'on pouvait bien lui donner à entendre et à аvаlег ce que l'on voulait, qu'elle n'en avait cure, et que ce qui lui faisait епvіе, elle le prenait d'autorité (elle m’avait arraché une banane de la main et l'avait аvаlée tout rond).
Bref, le marquage par l'excrémentiel, c'est le monde interne - le monde de la psyché - retourné, comme le ԁоіgt d'un gant et l'іпtіmе devenu le plus apparent et le plus manifeste.
Quand le plus іпtіmе est exposé et que le plus social est démembré, nous avons une psychose paranoïaque, ou tout autre état très grave et dont il n'y a pas matière à rire.
Oui, je me rappelle cette femme d'une cinquantaine d'années, Catherine, que l'institution de La Chavannerie, à Chaponost, près de Lyon (celle des psychanalystes Appeau, Le Dem, Bruneau, Legrand - soit trente heures de psychothérapie institutionnelle par semaine) avait tenté de soigner en grands et en petits groupes alternés ; et elle a droit à toute ma compassion et à mon souvenir
Voilà pourquoi - entre autres raisons - les histoires de merde, plus bas, ne me font pas rire !