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D'une femme qui créріssait de fiente ses murs (page 3) - Littérature & poésie

Sujet de discussion : D'une femme qui créріssait de fiente ses murs
  • akio Membre élite
    akio
    • 25 février 2015 à 17:19
    Le plus beau poème du site a disparu ; je suis déception...

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  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 25 février 2015 à 17:31
    Je pense que l'auteur a fait caca dans son froque !
  • akio Membre élite
    akio
    • 25 février 2015 à 17:33
    Si seulement nous pouvions retrouver son futal et le léchouiller jusqu'à ce que toute trace sombre ait disparu.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 25 février 2015 à 17:50
    Tu ne sais pas de quoi tu parles, DRACONIS ; tu qualifies comme si la qualification par des phrases expéditives constituaient des raisonnements ; tu reprends un épisode de la vie de Freud qui traîne dans toutes ses biographies expresses ; enfin ton raccourci sur les prétendues sоԁоmіеs conseillées à des patientes relève de quelles sources, SVP, s'agirait-il de Monsieur Michel Onfray par hasard ? C'est de la calomnie et de la fantaisie ! Des preuves ! Des preuves !!! Des dates, des noms de patientes, des citations précises !!! C'est le moins quand on prétend, comme toi, enfoncer Sigmund Freud.

    Bonne lecture Climax.

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  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 25 février 2015 à 19:40
    Mais enfin, ce n'est pas en larguant un bouquin, dont est montré la première de couverture, que quoi que ce soit est démontré, ou même commence à être étayé.

    S'il s'agit de combats idéologiques, alors c'est la méthode habituellement employée de la massue.

    Des compte-rendus de traitements avec Sigmund Freud, il y a d'abord celui du psychiatre Joseph Wortis, qui a suivi une analyse didactique.

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    Nous avons les trois volumes chez Césura Lyon Editions, qui rendent compte, avec maints détails véridiques, de plus de trente ans de vie institutionnelle à la cliпіԛuе La Chavannerie. Soit des centaines de patients traités !


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    Nous avons, surtout, le fait que tous les psychanalystes, en "anonymisant" les noms utilisent les séances avec leurs patients comme un matériau de réflexion théorique : il faut porter au crédit des psychanalystes cette large vue donnée à tous sur leur pratique par leurs publications, en livres, en revues ; tout ce corpus-là ne peut pas être écarté par une attaque à charge. Et tout(e) psychanalyste refuse de travailler seul(e) : il/elle appartient à une société et il/elle a un superviseur ! Grande modestie et honnêteté des psychanalystes !

    Signalons, par exemple les livres de Salomon Resnik attaché à la pratique du groupe et aux soins donnés aux psychotiques. Ceci est d'une valeur humaine certaine !

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    Bref, ce n'est pas en citant un livre que l'on pourra venir à bout de la psychanalyse, qui est une pratique, avant d'être une théorie indurée (un corpus doctrinal), et qui nourrit ses concepts de sa pratique quotidienne avec des patients. Et S. Freud était le premier à théoriser à partir des matériaux rencontrés au cours de son auto-analyse et des analyses qu'il a conduites.


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    Puisque nous remontons aux sources, citons quand même ce livre :


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    "Vienne, 26 avril 1921, dans le cabinet du professeur Freud. Allongée sur le divan, Anna G. lui déclare: "Je vous aime d'une façon si indescriptible, comme jamais auparavant je n'ai aimé quelqu'un." Cette jeune femme de vingt-sept ans est entrée en analyse il y a un mois. Elle a quitté Zurich pour la capitale autrichienne, laissant derrière elle son fiancé, sa famille et le Burghölzli, la cliпіԛuе où elle exerce le métier de psychiatre. Après sept ans de fiançailles vécues dans l'ambivalence et le doute, son mariage est annoncé pour l'automne. Cependant, Anna G. continue d'hésiter. La découverte posthume de deux cahiers d'écolier, dont Anna G. n'avait jamais parlé et qu'elle ne destinait pas à la publication, jette une lumière inattendue sur Freud : une partie des séances et des propos échangés y sont consignés. À l'écoute des rêves, des associations, des fапtаsmеs sехuеls de son analysante, Freud, alors en pleine maturité, explique, interprète, provoque, sonde. Et il évoque ses propres théories: le complexe d'OEdipe, le transfert, le cas Dora, le fапtаsmе de l'enfant battu (que sa fille, prénommée Anna elle aussi, lui a inspiré)... La petite-fille d'Anna G., Anna Koellreuter, docteur en philosophie et analyste à Zurich, a dirigé l'édition de cet ouvrage, paru en 2009 en Allemagne. Elle a convié des historiens et des psychanalystes allemands et anglo-saxons à réagir à ce document exceptionnel, témoignage aussi de la façon dont une jeune femme peut, par l'analyse, sortir d'une souffrance affective et se découvrir un nouveau destin." (quatrième page de couverture)

    Le livre existe en poche !

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  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 25 février 2015 à 19:55
    Un débat avec l'auteur cité par Draconis.


    Magazine culturel d'Akadem
    "Freud entre échecs et zones d'ombre",
    avec Mikkel Borch-Jacobsen et Tobie Nathan (73 min)


    M. Borch-Jacobsen - philosophe - T. Nathan - ethnopsychiatre - N. Weill - journaliste.




    http://www.akadem.org/magazine/2012-2013/freud-entre-echecs-et-zones-d-ombre-avec-mikkel-borch-jacobsen-et-tobie-nathan-14-12-2011-28948_4367.php
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 25 février 2015 à 23:54
    Je pense que l'auteur a fait caca dans son froque !

    Non, DayOuf, aucun lâcheté, seulement une mise en accord avec moi-même : je croyais que de surenchérir dans la sсаtоlogie ferait tiquer la modération, eh bien pas du tout, c'est agréé avec un désarmant libéralisme, donc j'ai retiré ce piètre texte auquel je n'adhère pas, et j'ai écrit l'autre qui me tient vraiment à cœur.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 27 février 2015 à 00:24
    Le livre de Joseph Wortis - cité par moi plus haut, Joseph Wortis n'ayant pas été persuadé par la psychanalyse, d'où la pertinence de son propos, qui est honnête, en rapportant des séances, mais aussi par ses discussions avec S. Freud - a été traduit en français, malheureusement il n'est plus disponible ; vous le trouverez chez les libraires d'occasions.

    Joseph Wortis, psychiatre américain, était un homme d'autant plus intéressant qu'en pleine guerre froide il s'est intéressé à la psychiatrie soviétique ; ce détail pour signaler un trait de la personnalité de J. Wortis, trait qui fut déterminant dans le déroulement de sa relation avec Freud : ce que les psychanalystes appellent une épistémophilie solide, un grand appétit de science !.

    Et il a jugé bon, malgré toutes ses réserves envers la psychanalyse, d'éditer ce qui était une ехрéгіепсе de jeune psychiatre - trois à quatre mois intensifs, avec une séance quotidienne, à Vienne -, bien des années après !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 27 février 2015 à 01:08
    Oui, la référence française du livre, stimulant, plein d'une controverse d'un patient rétif (et il en avait bien le droit, la psychanalyse n'étant pas une méthode de conformation à un conformisme et à une doctrine !) avec un Freud exerçant, toujours, malgré son âge, son métier avec passion, voulant persuader et ayant ses humeurs mais n’abusant pas de sa position de thérapeute, serait-ce pour une analyse didactique (et je dirais, d'autant plus) :

    "Psychanalyse à Vienne, 1934 : notes sur mon analyse avec Freud", par Joseph Wortis, traduit de l'américain par Philippe Rousseau, préfacé par Conrad Stein, éd. Denoël, 1974.

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