C'est surtout une marque d'immaturité selon moi, selon ce vieux bouffon de Freud également.
Dans ses essais de psychologie appliquée, Freud procède toujours par des analyses de détails précis, il raisonne, il démontre, il construit son propos ; et, comme tout psychanalyste qui se respecte, dans aucun de ses essais de psychanalyse appliquée ("Moïse et le monothéisme", "Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci", "Un cas de psychose paranoïaque...", ...), il ne porte de jugement moral.
Un psychanalyste n'est pas un directeur de conscience, mais un éveilleur de conscience. "Wo Es war sol Ich werden" : "Où était le ça le moi doit advenir !"
Oui, la psychanalyse s'honore de n'être pas une entreprise normative : son propre est de rendre un homme - si c'est possible - plus conscient de lui-même !
Dans le livre de 1900, la "Traumdeutung", où S. Freud fait la recension de tous les essais d'interprétation des rêves, lui ne se laisse jamais aller à des insultes envers ses prédécesseurs ou adversaires ; Sigmund Freud avait de la classe et, surtout, la pratique de ce qu'est un débat qui doit faire ses preuves !