Des tics et des tocs - Le "Blabla" bar

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Vous ne pouvez pas quitter une pièce sans vérifier au moins dix fois que vous avez bien éteint la lumière?

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Vous mâchez vos cheveux quand vous êtes anxieux?

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Vous-vous lavez les mains 50 fois par jours?

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Dites-moi, souffrez-vous ou avez-vous souffert de tics ou de tocs?

Si oui, vous en êtes-vous débarrassé?

Dans la série ' les anxieux et névrosés vous parlent'...j'ai longtemps compensé mon anxiété par des tocs de rangement et des ' rituels':

-quand j'étais étudiant les épices et les CD étaient rangés par ordre alphabétique mais par ordre alphabétique du nom complet. Ainsi ' Alanis Morisette était avant ' Janis Joplin'.

Toujours eu l'anxiété des portes restées ouvertes, des rangées de BD qui penchent, la télé pas alignée aux télécommandes. Repassage au carré, même les chaussettes car je trouvais que repassées, elles prenaient moins de place et se rangeaient facilement.

Puis j'ai découvert la vie de couple. Obligé de me calmer sinon ça tournait à la boucherie. J'ai supprimé le couvercle du bac à linge pour que pour mon cher et tendre apprenne à soulever le couvercle. Donc je me suis calmé...

Maintenant il reste 2 soucis: la voiture ( chacun la sienne) où je ne supporte pas la moindre miette dans la mienne, la moindre goutte de pluie sur le parebrise et j'enrage à la moindre rayure.

Ensuite les tocs de vérification: effectivement, je vérifie 3 fois que la voiture est fermée. Idem j'ai des mousquetons à mon cartable, un pour chaque type de clef: un trousseau maison, un trousseau boulot, un trousseau voiture. Le tout dans un cartable où les poches ont une fonction précise et je me balade avec un agenda noir où je note tout par peur d'oublier.

Idem avec les courses: je stocke parfois plus que de raison... Perfectionniste sans doute, un psy se ferait du beurre avec moi

Salut sunchaser ,
Finalement , tu as raison .
Un mec normal , c’est banal alors qu’ un tocqué c’est original ( enfin s’il est pas trop bancal ) !

Quant au beurre , au lieu de le filer à un psy , garde-le , sait-on jamais : à l’occasion , il peut servir pour ... « passe-moi le beurre » ( ) ... sans que ça devienne un toc , bien sûr !!!
Comme disait Michel Denisot aux guignols de l’info : «désolé »
 

Bonsoir Sunchaser,

Et ben dis donc, je pense que tu vas être le grand gagnant de ce topic...

C'est gratiné.

Le coup des chaussettes repassées parce que ça prend moins de place...

Je suis sur le сul.

Dis-moi, ce doit pas être tous les jours facile à gérer, ne serait-ce que le temps que ça te prend...

Mais peut-être que je me trompe, tu le vis bien parce que tu es comme ça...

ça te plait et tu n'y vois aucun problèmes...

Là dessus, on ne peut pas juger...

On ne doit pas juger!

En réponse au message de didmic83 :

Salut sunchaser ,
Finalement , tu as raison .
Un mec normal , c’est banal alors qu’ un tocqué c’est original ( enfin s’il est pas trop bancal ) !

Quant au beurre , au lieu de le filer à un psy , garde-le , sait-on jamais : à l’occasion , il peut servir pour ... « passe-moi le beurre » ( ) ... sans que ça devienne un toc , bien sûr !!!
Comme disait Michel Denisot aux guignols de l’info : «désolé »
 

Ce qui me fait penser, Didmic, aux tics verbaux...

Ces phrases ou ces mots que l'on répètent sans cesse dans certaines situations.

Bsr pégase ,
Et le champion , actuellement , est : « en fait » ( même chez les gosses ) ! ... mais comme tous les tocs verbaux , ça passera ... en fait !

Bof, j'ai été atteint de ce qui était la manifestation corporelle du morcellement psychique, psycho-paranoïaque (merci la psychanalysé institutionnelle et individuelle), une dyskinésie avec un torticolis tremblotant de l'âge de seize ans jusqu'à ces dernières années, où l'intégration psychique s'est faite, et donc où la dyskinésie s'est calmée presque intégralement.

Entretemps j'ai eu à subir la moquerie sociale et la ségrégation (chaque jour, quand je travaillais en collège, les élèves imitaient mes tics).

Pat ailleurs, tout TOC est une défense contre l'anxiété, au peix de la fixation de l'énergie et de l'attention sur des rituels, des vérifications, comme si jamais rien n'était assuré : c'est une grande souffrance ; j'ai connu un garçon, très hétéro, qui passait des heures à se laver les mains : quelle souffrance !

Alors, ma foi, on peut parler de tout, et même décrétez qu'il vaut mieux garder son argent pour ne pas se soigner : de toute façon, c'est la souffrance, supportable ou non, compatible ou non avec la vie en couple, amicale, sociale ou même la survie individuelle qui DÉCIDE SOUVERAINEMENT.

Il faut mieux, alors, écouter la voix qui incite à sortir de l'impasse psychique, où l'on est sûr de crever de tics et de TOC !

Pégase, on ne dira jamais assez combien la souffrance

fait rire les gens ignorants, bien à toi ! Et combien cela

leur inspire des ricanements malveillants,

à eux qui regardent cela de loin, dans une immense

ignorance méprisante de l'autre souffrant ,

une attitude de sаlорагԁs qui relève de la même catégorie

que le racisme, de l'imbécillité réflexe théorisant ensuite

l'ignominie.

Dis-moi, ce doit pas être tous les jours facile à gérer, ne serait-ce que le temps que ça te prend... Mais peut-être que je me trompe, tu le vis bien parce que tu es comme ça...

Comme le dit Climax, c'est une souffrance et une manifestation d'une anxiété. Ce genre de comportement détourne ton psychisme d'autre chose. Et souvent, beaucoup de personnes ont des, non pas tocs, mais des manies et tant que ça ne les empêche pas de vivre ou que les autres ne le voient pas, on dira que la personne est ' soigneuse' ou ' maniaque'.

Et je rejoins là encore Climax sur l'idée de norme et de bêtise inhérente.

Ce qui me rassure (houlà attention , là vous allez appeler les urgences psy), c'est que je trouve les personnes bordéliques ' pas normales'. La cuisine du boulot est un espace de souffrance: cela ne dérange personne que la cafetière déborde et laisse des tâches. Manger sans nettoyer sa place et partir. La vie en communauté est parfois difficile mais heureusement, je me suis rendu compte que d'autres exprimaient ce même sentiment que moi et on s'organise pour nettoyer/ranger.

Enfin pour répondre de mon cas perso: ça a évolué. Je garde une ou deux' habitudes' mais après 10 ans de vie de couple, on finit par se calmer et l'autre aussi s'adapte et fait des efforts: le bac à linge, les affaires qui trainent, la vaisselle.

Et on a jeté le fer à repasser...

Le naturel anxieux n'a pas disparu au contraire mais il devient une arme: je suis très organisé, je sais planifier, prévoir un emploi du temps, la liste des choses à faire. Mon compagnon est plus affable, sociable, ose répondre au téléphone...

Donc finalement, pas besoin de beurre pour se compléter

Salut Pégase,

Perso j'avoue que je me lave beaucoup trop souvent les mains et ça depuis toujours ! mais remarque je chope pas de virus en période de grippe ou de gastro lol ! un avantage du coup

Je dois souffrir du mal de l'emplacement, chaque chose a une place précise que ce soit dans le frigo, les placards, les couvertures et oreillers sur le canapé, la tv est placé d'une certaine manière et ne doit pas être déplacée, j'ai déjà mis des étiquettes dans l'armoire de ma fille pour qu'elle range ses vêtements comme ce qui me semble le mieux..... Enfin bref tout objet qui se trouve chez moi a une place précise et ça me fout hors de moi si c'est mis à côté ou de travers. Mes mains sont usées par le lavage, bon ça vient peut être de mon métier.
Bon je m'arrête là parce que je me rend compte que je ne suis pas net