Des tics et des tocs (page 4) - Le "Blabla" bar

En réponse au message de sunchaser83 :

Nous avons tous nos manies, nos mauvaises habitudes... Enfin, mauvaises pour les autres, par pour nous, of course!!

C'est exactement ça! Une personne avec des tocs ou des habitudes trouvent cela normal ou rassurant. Ou alors si elle a conscience que cela devient compulsif, il ne faut simplement pas qu'elle en souffre ( désociabilisation, fatigue, friction avec le conjoint).

Et on le voit ici avec tous les témoignages: nous avons tous des manies ou des ' trucs à faire absolument' dont les autres n'ont pas conscience et qui demeurent muettes.

Moi j'aime mes manies...

Oui Sunchaser, ça fait parti du package...

On nous prend avec nos habitudes...

Ou non!

A prendre ou à laisser.

Après, en effet, si cela devient plus handicapant (désociabilisation etc...) je pense qu'il faut savoir aussi se faire aider...

Pour vivre mieux.

Moi je me lave souvent les mains jaime pas avoir les mains sales, il m'arrive aussi de compter : les lignes et objets sur un papier peint, le nombre de carreaux, de ligne sur un carrelage, le nombre de lettres dans des mots....
Ca dure quelque secondes : un reflexe presque

Niveau rangement je suis bordélique au plus haut point sauf pour mes mangas classés par genre et par ordre alphabétique depuis mes 15 ans (faut dire que j'y ai pas énormément retouchés depuis x)), et quelques tocs d'alignement des choses mais c'est plus par souci d’esthétique, je trouve que ca passe mieux a la vue ^^

Sinon j'ai eu un copain qui avais un tic de "retroussage du nez" du a ses lunettes, je trouvais ca mignon, ca faisait comme un ptit lapin :3

Je rassure Pégase, j'exprimais simplement que les tics et les TOC sont simplement des défenses, des points ou des modes de fixation d'une anxiété autrement insupportable à un psychisme.

Le premier psychothérapeute que j'ai eu m'a exprimé une vérité difficile à admettre mais pourtant recevable : si je n'avais pas subi une telle désorganisation corporelle, il est probable que ma maladie psychique serait passée à l'as, sous les platitudes du silence, inaperçue et que, dès lors, je me serais suicidé.

Oui, ce qui est visible et torture visiblement donne même au plus obtus des parents la notion que décidément cet enfant ne va pas bien : quand une vague d'angoisse impensable et faisant suer à grosse goutte, inassignable à quelque cause immédiate et simpliste survient, s'installe, déborde, il n'est resté la ressource de trembler, de me désarticuler, et de fixer dans mоп согрs la source de l'angoisse : enfin, une angoisse qui pouvait se représenter à elle-même ; mais comme la source véritable de cette angoisse restait impensée, le symptôme a pris son autonomie, et il est devenu
insensé.

Insensé pendant vingt à trente ans.


Vive la psychanalyse et la psychothérapie d'inspiration psychanalytique :

"la guérison des symptôme vient de surcroît",

parole cruelle à entendre, mais pourtant vraie aussi !