Et alors...moi, j'aime ça... (page 2) - Musique & cinéma

Voilà, un vrai castrat même si c'est un film, le mélange de la ressiture de philippe jarrouski avec une voix fminine fait des merveilles....Vive la technologie...

La voix de Nathalie Stutzmann, dont tu m'apprends qu'elle se nomme voix de contre -alto, est une voix bouleversante.

Elle est là, avec une petite formation, qu'elle dirige, et la détresse d'Orphée, son amour pour Eurydice, qui ne reviendra pas des Enfers, est bien présente dans son "Cara sposa, sposa cara... Dove sei ?", de Händel (ou Haendel, comme vous voulez). Et c'est un classique ; et ça marche toujours !!!

Et l'on mesure que la grandeur n'a pas besoin de fanfreluches, ni de mise en scène, parce que la voix seule de Nathalie Stutzmann, en simple habit, qui rejette de temps en temps ses cheveux, et chante toute imprégnée de ce qu'elle DOIT transmettre -dans cet opéra en concert- porte l'émotion à qui écoute, même aux ignorants comme moi qui désespèrent de ne pas savoir le solfège (sacré handicap, puisque je participe à une chогаlе !!!) et elle nous porte au cœur du drame, sans forcer sa voix. La partition -aussi- n'y est pas pour rien !

A signaler pour les amoureux de cette cantatrice : elle a enregistré les arias de Händel, il y a bien longtemps ; c'est une merveille dont je ne me lasse pas (je ne peux que dire cela ; je ne dispose pas du langage technique propre à l'analyse du chant)

Merci, Poupig !

Quant à "Lascia, ch'io pianga", c'est un air qui m'a toujours fasciné.

Nathalie Stutzmann, et bien d'autres, l'ont interprété.

C'est l'air de la tristesse, qui se révolte contre l'apitoiement qui l'abaisse.

Un GRAND aria.

C'est tellement rare, Poupig, et c'est tellement beau !!!
C'est émouvant, à en pleurer.
Vraiment !
Les voix de haute-contre (Alfred Deller & bien d'autres), celle de Nathalie Stutzmann, mais c'est de l'émotion pure ; on ne vient pas te tirer par la manche pour t'émouvoir ; il suffit d'être attentif, et nous voilà pris. Pourquoi crois-tu donc que l'opéra serait réservé à quelques fins connaisseurs, que l'on compterait sur les ԁоіgts des deux mains ? Est-ce que la beauté ne peut pas se reconnaître, malgré l'ignorance qui est la mienne ? Tu peux faire un "post", ou deux, ou trois, par jour, pendant une année que je ne serais pas blasé !!!

Mignon, belle voix...bon partit^^ mdr

C'est tellement rare, Poupig, et c'est tellement beau !!!
C'est émouvant, à en pleurer.
Vraiment !
Les voix de haute-contre (Alfred Deller & bien d'autres), celle de Nathalie Stutzmann, mais c'est de l'émotion pure ; on ne vient pas te tirer par la manche pour t'émouvoir ; il suffit d'être attentif, et nous voilà pris. Pourquoi crois-tu donc que l'opéra serait réservé à quelques fins connaisseurs, que l'on compterait sur les ԁоіgts des deux mains ? Est-ce que la beauté ne peut pas se reconnaître, malgré l'ignorance qui est la mienne ? Tu peux faire un "post", ou deux, ou trois, par jour, pendant une année que je ne serais pas blasé !!!

je fais juste un petit constat. Nous sommes deux ou trois à vouloir faire partager cet instrument magnifique et magique qu'est la voix humaine....mais souvent peu d'enthousiasme....il arrive donc que l'on se sent seul parfois, voire même un peu décalé...C'est parfois frustrant...haute contre, contre ténor ou contre alto me bouleverse, difficile de l'expliquer et de le faire comprendre autour de moi, je n'ai que des détracteurs....c'est très frustrant...
En tout cas, merci à vous de partager, cela m'a fait рlаіsіг

J'arrete là.....Bonne écoute

Poupig, tu sais, lorsqu'à chaque audition de "Lascia, ch'io pianga", ou de "Cara sposa", on en vient au bord des larmes, et que cette tristesse-là est une émotion ргоfопԁément vécue, et revigorante, et que l'on voit Nathalie Stutzmann, toute simple, pas en grand apparat, réussir à communiquer cela, je ne crois pas être particulier, ni minoritaire, par contre je sais que les quelques misérables heures d'"éducation musicale" que j'aurais eues, au collège, m'ont à peine ouvert à des pans entiers de l'histoire, encore vivante, de la musique (l'on compose des opéras, de nos jours), et je ne vais pas recommencer ce que je dis ailleurs -il y a deux "sujets" consacrés à l'opéra ce soir, ou plutôt à cet instrument qu'est la voix humaine- mais ce lourd déficit, sciemment organisé par les tenants de l'ignorance qui nous gouvernent, pèse sur le jugement, par défaut de connaissance, que le public, le tout venant, toi, moi, les autres portent sur l'opéra où s'exerce, par excellence, la beauté de la voix humaine.

Et la merveilleuse voix de Roy Goodman, avant qu'il ait mué et qu'il soit devenu un chef d'orchestre reconnu, à Cambridge, me semble-t-il ? Ce n'est pas beau, ça ?