Et alors...moi, j'aime ça... (page 3) - Musique & cinéma

Voilà ce que j'ai écrit sur le "post" consacré à l'opéra, "post" qui s'en va vers les archives :

"Et si nous avions -comme tous les petits Français, qui ont eu tout au plus une heure d'"éducation musicale" par semaine au collège - un déficit, abyssal, et une méconnaissance dommageable de beautés qui existent, qui n'ont rien d'élitiste, mais qui demandent simplement une éducation de l'oreille et de la sensibilité, dont nous avons été privé(e)s, dont on nous a fait tort ?

Comment se fait-il que, dans ce pays (et ça ne va pas s'arrangeant, foi d'enseignant, avec les suppressions d'heures de cours et d'options, dont on mesure les premiers ravages, cette année, en classe de seconde) l'on nous dissimule -sciemment, délibérément- des genres musicaux, des pans entiers de la musique, des beautés qui ne sont pas de la frime ?

On peut apprécier le blues, le jazz, la chanson à texte, mais pourquoi cela devrait-il être exclusif de ce que l'on dénomme, improprement, "la musique classique" ?


Pourquoi être "amateur d'opéra" devrait-il se porter comme un titre de noblesse, alors qu'il s'agit là d'une tradition musicale, bien vivante (en ce siècle, l'on compose des opéras !) dont seuls les tenants de l'ignorance qui nous gouvernent (et j'assume ce que je dis, foi d'enseignant ! et pas qu'un peu, et si vous voulez des comparatifs -au fil du temps- sur les heures de cours dispensées, dans telle ou telle matière, ou sur toute une scolarité, c'est possible !!!) donc, dont seuls les tenants de l'ignorance qui nous gouvernent ont décidé de la ranger au musée des choses dépassées ?

On ne peut pas supporter -lorsqu'on est enseignant- que l'ignorance instituée prive quiconque, par défaut de connaissance, d'une partie de ce qui est beau ; et la beauté est nécessaire à la vie autant que l'air que nous respirons."

des bouffées d'émotion j'en ai chaque fois ausi que j'écoute ces deux airs et bien d'autres....je me mets tout à fait à la place de Haendel dans Farinelli, je me suis levé de la même manière pendant le film tellement je n'en pouvais plus de tant de beauté...
Je dépose un tout dernier....l'air qui le 1er déclencha chez moi cette passion pour l'art lyrique.....Le "panis angelicus" de Cesar Franck, y'a beaucoup mieux, mais c'est tout ce que j'ai trouvé.....petite dédicace pour toi...

Je suis étonné que personne n'est encore parlé de Cécilia Bartoli pour l'instant ! Ces dernières années elle a réussi à ressusciter la musique baroque en se plaçant dans les meilleures ventes. Parmi les dernières publications : "Opera Proibita", et l'excellentissime "Sacrificium" qui reprend une douzaine d'arias de castrats qui n'avaient pas été joués depuis plusieurs décennies pour certains.

Pour le рlаіsіг, un petit extrait de Sacrifiсum :

Je suis étonné que personne n'est encore parlé de Cécilia Bartoli pour l'instant ! Ces dernières années elle a réussi à ressusciter la musique baroque en se plaçant dans les meilleures ventes. Parmi les dernières publications : "Opera Proibita", et l'excellentissime "Sacrificium" qui reprend une douzaine d'arias de castrats qui n'avaient pas été joués depuis plusieurs décennies pour certains.

Pour le рlаіsіг, un petit extrait de Sacrifiсum :

Evidemment Cécilia Bartoli, je crois d'ailleurs que c'est elle qui ajouté à la voix de Jarrouski ont crée celle de Farinelli pour les besoins du film....j'aime surtout les extrèmes dans la voix, mais étant aussi passionné par par la baroque, elle est évidemment incontournable aujourd'hui...Merci de nous le rappeler...

Cecilia Bartoli & Renée Fleming. Vous nous gâtez !!!

S'il y a des voix à recommander à ceux que ces grandes machines que sont les opéras effraieraient et tiendraient à distance, ce sont celles-là.

Oui, Cecilia Bartoli a ressuscité le baroque et son album avec pochette cartonné, où elle chante des airs inconnus, oubliés de Vivaldi, après des recherches sur les manuscrits du mаіtге est un grand album, à conseiller au grand public, pour la vivacité, la maîtrise et la subtilité de la voix.

Eh bien, je me suis remis trois fois "Panis angelicus", de César Frank, et j'avais "oublié" (pris que j'étais par Le Fado, et le Cap-Vert, et le Brésil, et les Açores - la subtile voix de Carlos Alberto Moniz) combien la voix d'Andrée Fleming est chaleureuse, et porte jusqu'au plus ргоfопԁ en toi, et te transporte, d'abord vers un frisson, puis vers une tristesse qui n'est pas apparentée à de l'accablement, et ensuite vers une sorte de méditation sur le temps, ici pleinement et souverainement "éternisé" : une voix sans afféteries, qui te traverse et qui te rend meilleur.

Et à voir le public, ces gens confortablement installés, bien habillés, bien proprets, simplement et calmement levés pour applaudir, comme s'il n'y avait pas eu l'événement de la beauté, je me dis que, heureusement, il y a les enregistrements qui permettront, à d'autres, de s'enthousiasmer.

---- Je sais que ce que vais dire est "idiot" dans une certaine mesure, car tout cela ne peut pas relever de la comparaison, et lorsque Cecilia Bartoli chante les airs de Vivaldi, sa vivacité, sa netteté, sa ргоfопԁеur sont bien présentes, mais je préfère Andrée Fleming dont la voix, à ce que j'éprouve, est -pour moi- plus chargée d'émotions сhаuԁеs et vibrantes.

Bah tu as fais un heureux :)
J'aime beaucoup ... au coin du feu avec son homme :)

Mais j'avoue que sur le coup sa voix fait bizarre ^^
Un castrat :) mais j'aime bien :p

Un contre ténor plutôt, les castrats n'existent plus fort heureusement...mais cela fait рlаіsіг,moi qui adore, j'ai parfois l'impression de me sentir seul.....et en plus de sa voix enjoleuse....Quel beau mec, aurait dit quelqu'un que je connais...

Petite explication historique :

En oui, le principe du castrat, comme le montre fort bien le film "Farinelli", est de couper court au développement de la voix d'un garçon, de la fixer avant la mue, en le privant de ses attributs virils, par divers procédés -plus ou moins barbares- ... ; ainsi fabriquait-on, par une mutilation, des voix "divines", qui faisaient les délices des cours papales ; lorsque la tardive unité italienne est intervenue et a regroupé toutes les régions jusqu'à lors partagés entre États Pontificaux, Autriche-Hongrie, Maison de Savoie, et d'autres larrons, les papes -à leur grand chagrin- ont perdu leur "pouvoir temporel", et c'est au tout début du vingtième siècle -si ma mémoire est bonne- qu'est mort le dernier castrat "fabriqué" pour les besoins esthétiques des papes.

La voix de "fausset" est tout autre chose, et des gars on ne peut plus entiers -dans tous les sens du terme- en ont de sublimes.

Maggnifique post, bravo

Une dernière découverte

Bah tu as fais un heureux :)
J'aime beaucoup ... au coin du feu avec son homme :)

Mais j'avoue que sur le coup sa voix fait bizarre ^^
Un castrat :) mais j'aime bien :p

Un contre ténor plutôt, les castrats n'existent plus fort heureusement...mais cela fait рlаіsіг,moi qui adore, j'ai parfois l'impression de me sentir seul.....et en plus de sa voix enjoleuse....Quel beau mec, aurait dit quelqu'un que je connais...

Petite explication historique :

En oui, le principe du castrat, comme le montre fort bien le film "Farinelli", est de couper court au développement de la voix d'un garçon, de la fixer avant la mue, en le privant de ses attributs virils, par divers procédés -plus ou moins barbares- ... ; ainsi fabriquait-on, par une mutilation, des voix "divines", qui faisaient les délices des cours papales ; lorsque la tardive unité italienne est intervenue et a regroupé toutes les régions jusqu'à lors partagés entre États Pontificaux, Autriche-Hongrie, Maison de Savoie, et d'autres larrons, les papes -à leur grand chagrin- ont perdu leur "pouvoir temporel", et c'est au tout début du vingtième siècle -si ma mémoire est bonne- qu'est mort le dernier castrat "fabriqué" pour les besoins esthétiques des papes.

La voix de "fausset" est tout autre chose, et des gars on ne peut plus entiers -dans tous les sens du terme- en ont de sublimes.

Je vais déjà commencer par rectifier une énorme erreur, c'est la soprano Ewa Mallas-Ԍоԁlewska et le contre ténor Derek lee Ragin qui ont offert leur voix à Farinellei, mea culpa.Quand au dernier castrat, Alessandro Moreschi il s'est produit pour la dernière fois en 1902 à la chapelle sixtine, l'unique témoignage d'un authentique castrat car cette enrégistrement existe, il s'agit de la "petite messe solennelle" "crucifixus" de Rossini.



Alors, là!!!!! que youtube est cet enrégistrement dans sa vidéothèque, je suis scié.....'est particulier, cela vaut ce que cela vaut.....Mais impossible de raté cela, c'est du sacré comme témoignage...

Depuis que j'ai déposé un "profil" sur ce site "tongay.com", je n'aurai jamais -il me semble- écouté, avec autant d'attention et de рlаіsіг, les divers "morceaux" d'interprétation lyrique, ici offerts, avec une grande générosité, pour qu'ils soient appréciés, savourés et écoutés de nouveau.

Et c'est la première fois - je ne suis pas "fan" de Mylène Farmer, que voulez-vous, c'est ainsi, ce n'est pas par un snob rejet, ça ne m'émeut pas, et le "rap" me laisse indifférent, même si j'admire les prouesses gymпіԛuеs des garçons qui pratiquent ces rythmes, le rap me saoule par son aspect de prêchi-prêcha laïque de révoltés bien installés dans le rôle de contestataires patentés - c'est la première fois que je passe autant de temps en compagnie d'autres personnes du site.

Alors, Poupig, ne te sens pas seul : comme les "arts plastiques", l'"éducation musicale" -à la base du goût et de la curiosité musicale- est sabordée et sacrifiée dans ce pays, par mépris du peuple, auquel on (et je laisserai ce "on", pour une fois, dans le vague, ça reposera mes artères) refuse l'accès à la connaissance, dans tous les domaines : ta "solitude" a des racines qui ne sont que trop objectives !!!

Merci, notamment, pour Nathalie Stuzmann et pour Renée Fleming (je cite les deux qui me touchent davantage)