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Euthanasie pour ou contre (page 3) - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : Euthanasie pour ou contre
  • attyboy Membre expérimenté
    attyboy
    • 17 mars 2008 à 00:25
    Tout ceci a beaucoup blessé Chantal qui veut croire encore en une décision positive du juge. Et surtout en l’indépendance de la justice. Incontestablement, tout aura été fait pour peser sur le jugement d’aujourd’hui et cela en dit long de l’inquiétude de certains qui préfèrent mettre en avant leurs convictions religieuses au détriment de l’intérêt général. A cet égard, Christine Boutin - à qui Chantal a fini par répondre - aura tenu les propos les plus nauséabonds qu’on a rarement entendus de la part d’une ministre de la République. Et dire qu’elle se dit chrétienne !
  • wogelfrei Membre élite
    wogelfrei
    • 17 mars 2008 à 22:46
    Je viens d'apprendre que sa demande était rejetée. Que dire ? Il faut aller mourir ailleurs. Il ne fait pas bon vivre dans un pays où il ne fait pas bon mourir.
  • attyboy Membre expérimenté
    attyboy
    • 18 mars 2008 à 00:22
    Je viens d'apprendre que sa demande était rejetée. Que dire ? Il faut aller mourir ailleurs. Il ne fait pas bon vivre dans un pays où il ne fait pas bon mourir.

    elle ne fera pas appel de la réponse du tribunal, mais elle a déclarais quelle partirait pour la suisse pour le droit de mourir.
  • wogelfrei Membre élite
    wogelfrei
    • 19 mars 2008 à 22:49
    Lu à l'instant sur l'Express.com :

    mercredi 19 mars 2008, mis à jour à 22:04
    La mort de Chantal Sébire relance le débat sur la fin de vie
    Reuters
    Chantal Sébire, une femme de 52 ans souffrant d'une tumeur incurable et qui venait de se voir refuser lundi par la justice une aide à mourir, a été retrouvée morte mercredi à son domicile près de Dijon, a-t-on appris de source proche du gouvernement.
    Aucun détail n'était disponible dans l'immédiat sur les causes de son décès. La nouvelle de la mort de Chantal Sébire a été publiée dans un premier temps sur le site internet du quotidien régional Le Bien public.

    Atteinte d'une esthésioneuroblastome, tumeur rarissime et incurable aux sinus et à la cavité nasale, qui la défigurait et la faisait atrocement souffrir depuis huit ans, cette ancienne enseignante, mère de trois enfants, avait médiatisé depuis plusieurs semaines son sort.

    Elle disait vouloir être conduite vers la mort, en accord avec ses enfants et réclamait qu'on permette à son médecin de famille de lui administrer une dose mortelle de pentothal.

    Elle avait donné de nombreuses interviews à la presse, écrit à l'Elysée et saisi la justice. Un juge de Dijon avait repoussé lundi sa requête, estimant qu'elle se heurtait au code de déontologie médicale, qui interdit à un médecin de donner délibérément la mort, et au code pénal, qui fait de la provocation au suicide une infraction.

    "La demande de Mme Sébire, humainement concevable, ne peut juridiquement en l'état du droit prospérer (...) Même si la dégradation physique de Mme Sébire mérite la compassion, le juge, en l'état de la législation française, ne peut que rejeter la demande", concluait le jugement.

    La semaine dernière, l'Elysée avait exclu toute réforme législative mais proposé une nouvelle consultation médicale chez des spécialistes parisiens à Chantal Sébire, ce qu'elle avait refusé.
  • attyboy Membre expérimenté
    attyboy
    • 20 mars 2008 à 02:33
    Merci wogelfrei

    je suis trés toucher que tu nous avisent de la mort de madame chantal sébire ,
    je rends hommage a cette dame trés courageuse ainsi qu'a sa famille.

    Reposez enfin en paix, Madame. J'espère que vous n'avez pas quitté ce monde le coeur empli de colère contre ceux qui vous refusaient ce qu'ils auraient accordé à un сhіеп. Vous êtes tellement plus digne qu'eux.
  • kodoku Membre habitué
    kodoku
    • 20 mars 2008 à 21:38
    J'espère que sa mort ne sera pas vaine en tous cas.
  • alliagas Membre occasionnel
    alliagas
    • 4 avril 2008 à 00:40
    Il n'y a pas plus bel acte d'amour d'euthanasier quelqu'un qu'on aime...Alors oui (pas n'importe comment bien sûr)...Le problême est surtout moral pour celui qui fait l'acte....Si une loi passe il faudra prendre en compte celà. La solution pour être 5 infirmières ou autres dont une seule a le poison... Je sais pas trop là

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