Faire son deuil (page 5) - Le "Blabla" bar

J'ai qu'une seule chose a dire il faut vivre le moment présent , profiter de chaque instant avec les etres que l'on aime, tot ou tard ils partirons, nous sommes tous passer par là d'une façon ou d'une autre, avec tout le chagrin que celà implique, nous savons tous que rien ni personne n'est éternel, qu'il y a une fin a toute chose , mais nous nous en remettons presque tous a nous d'etre fort malgrés l'injustice de la vie!

Magnifique et trés émouvant témoignage Menxy

En réponse au message de menxy :

Il y a bien de raison de faire un deui- ce n’est pas seulement la mort d’une personne. Ça peut être la fin d’une relation, ou n’importe quoi d’autre qu’on aimait vivre et qui se termine.

J’ai jamais eu trop de mal à accepter les décès. Je suis assez philosophe là dessus. On est triste de perdre quelqu’un qu’on a été heureux de connaître. Alors je pense qu’il faut s’estimer heureux d’avoir vécu ces Ьопs mоmепts et remercier cette personne d’être entrée dans notre vie, de nous avoir laissé entrer dans la sienne.

Pour les autres choses, une relation amoureuse ou amicale par exemple, c’est plus compliqué. Des lieux, une ambiance. Parce que ça implique une décision, et il y a toujours l’espoir que ça va peut-être s’arranger avec le temps, ou qu’on pourra retourner en arrière, en garder un peu… Mais c’est pas sain. Parce que ça empêche d’avancer. Et il faut d’abord penser à vivre, plutôt que tout mettre en suspend en attendant quelque chose qui n’arrivera probablement pas.

C’est plus facile de faire son deuil quand on peut s’y préparer. Une maladie, la vieillesse, l’usure des choses, les délais qui passent… mais il faut anticiper et préparer la suite.

L’an dernier j’ai dû accepter la fin d’une relation qui était épuisante mais à laquelle je tenais. Je savais que j’espérais dans le vide, mais je pouvais pas m’empêcher de le vouloir même si j’y croyais pas. Cette année je prépare la prochain deuil. Qui interviendra un jour je sais pas quand. Le jo7r ou suite au décès d’une parente, je devrai tourner le dos à tout un passé familial. Au seul endroit où je me suis senti chez moi, avec une histoire partagée, un sentiment d’utilité et d’être essentiel, une touche personnelle laissée aussi. Une seule et même famille depuis plus de 80 ans, la seule assurance que j’avais de ne jamais être tout à fait seul.

Et après ça, même si je ne serai pas à la rue, ce sera comme si je n’avais plus rien. Je peux pas en hériter, l’héritière vепԁга ça en 15 car elle a jamais aimé cet endroit, ni même aucun autre. Et j’aura8s rien pour combler ce vide. Pas de lieu à moi où construire mon histoire familiale. Je bouge tout le temps. Et avoir des enfants quand on est gay… ben c’est compliqué. Et adopter… ben je vais pas le faire juste pour avoir de la compagnie! Le faire seul non plus d’ailleurs.

Donc tout s’arrêtera. Et il faut que je fasse avec. Sauf surprise.

Je ne sais pas pour vous ? Mais à chaque décès d'un proche j'avais l'impression de perdre un bout de ma personne !

En réponse au message de menxy :

Il y a bien de raison de faire un deui- ce n’est pas seulement la mort d’une personne. Ça peut être la fin d’une relation, ou n’importe quoi d’autre qu’on aimait vivre et qui se termine.

J’ai jamais eu trop de mal à accepter les décès. Je suis assez philosophe là dessus. On est triste de perdre quelqu’un qu’on a été heureux de connaître. Alors je pense qu’il faut s’estimer heureux d’avoir vécu ces Ьопs mоmепts et remercier cette personne d’être entrée dans notre vie, de nous avoir laissé entrer dans la sienne.

Pour les autres choses, une relation amoureuse ou amicale par exemple, c’est plus compliqué. Des lieux, une ambiance. Parce que ça implique une décision, et il y a toujours l’espoir que ça va peut-être s’arranger avec le temps, ou qu’on pourra retourner en arrière, en garder un peu… Mais c’est pas sain. Parce que ça empêche d’avancer. Et il faut d’abord penser à vivre, plutôt que tout mettre en suspend en attendant quelque chose qui n’arrivera probablement pas.

C’est plus facile de faire son deuil quand on peut s’y préparer. Une maladie, la vieillesse, l’usure des choses, les délais qui passent… mais il faut anticiper et préparer la suite.

L’an dernier j’ai dû accepter la fin d’une relation qui était épuisante mais à laquelle je tenais. Je savais que j’espérais dans le vide, mais je pouvais pas m’empêcher de le vouloir même si j’y croyais pas. Cette année je prépare la prochain deuil. Qui interviendra un jour je sais pas quand. Le jo7r ou suite au décès d’une parente, je devrai tourner le dos à tout un passé familial. Au seul endroit où je me suis senti chez moi, avec une histoire partagée, un sentiment d’utilité et d’être essentiel, une touche personnelle laissée aussi. Une seule et même famille depuis plus de 80 ans, la seule assurance que j’avais de ne jamais être tout à fait seul.

Et après ça, même si je ne serai pas à la rue, ce sera comme si je n’avais plus rien. Je peux pas en hériter, l’héritière vепԁга ça en 15 car elle a jamais aimé cet endroit, ni même aucun autre. Et j’aura8s rien pour combler ce vide. Pas de lieu à moi où construire mon histoire familiale. Je bouge tout le temps. Et avoir des enfants quand on est gay… ben c’est compliqué. Et adopter… ben je vais pas le faire juste pour avoir de la compagnie! Le faire seul non plus d’ailleurs.

Donc tout s’arrêtera. Et il faut que je fasse avec. Sauf surprise.

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Beaucoup d émotion dans ce message trop rare a lire ici !!!

Mon premier deuil à été quand j'ai perdu mes parents à 8ans, pour moi la plus grande injustice de ma vie, oui à cette age pas vraiment comprendre la situation, mais quelque soit l'étape du deuil, j'ai jamais fait encore vraiment mon deuil de cette épreuve, avec le temps, comme si j'avais perdu racine de ce qui j'étais plus d'appartenance.

Mon dernier, le premier de cette année, ma tante adoptive qui m'a pris sous son aile, pour un certain temps, tout s'écroulait devant moi, Mais cette fois je comprenais mieux même si je me sentais encore déraciné de mes propres origines encore une fois.

Pour ma part, pas de psychologie au deuil, le subir cé tout et surtout de bien s'entourer dans de tels circonstances.

Mais chose sûr, si je gagne mon ciel, première chose que je fais, je lui lance mon poing à la figure au premier instant que j'arrive là

T'avais pas le droit de faire ca à un gamin de 8 ans vieux con mdr

En réponse au message de t_o_r_n_a_d_e :

Mon premier deuil à été quand j'ai perdu mes parents à 8ans, pour moi la plus grande injustice de ma vie, oui à cette age pas vraiment comprendre la situation, mais quelque soit l'étape du deuil, j'ai jamais fait encore vraiment mon deuil de cette épreuve, avec le temps, comme si j'avais perdu racine de ce qui j'étais plus d'appartenance.

Mon dernier, le premier de cette année, ma tante adoptive qui m'a pris sous son aile, pour un certain temps, tout s'écroulait devant moi, Mais cette fois je comprenais mieux même si je me sentais encore déraciné de mes propres origines encore une fois.

Pour ma part, pas de psychologie au deuil, le subir cé tout et surtout de bien s'entourer dans de tels circonstances.

Mais chose sûr, si je gagne mon ciel, première chose que je fais, je lui lance mon poing à la figure au premier instant que j'arrive là

T'avais pas le droit de faire ca à un gamin de 8 ans vieux con mdr

Déchirant et émouvant témoignage que tu nous livre là, Alex...

Je te souhaite force et courage pour faire face à ces évènements.

Certaines épreuves sont plus dures que que d'autres et les étapes peuvent fn être aussi plus longues mais le temps atténue la peine et en général, on se remet de tout !!!

Je ne sais pas si on peut vraiment faire un deuil ? Car à un moment de ça vie on se rappelle toujours les Ьопs mоmепts passés avec une personne disparue et que on a aimé ! Il y a toujours de l'émotion voir une larme à l'œil et on ne comprend pas !

En réponse au message de grosnounours06 :

Je ne sais pas si on peut vraiment faire un deuil ? Car à un moment de ça vie on se rappelle toujours les Ьопs mоmепts passés avec une personne disparue et que on a aimé ! Il y a toujours de l'émotion voir une larme à l'œil et on ne comprend pas !

Faire son deuil ne veut pas dire oublier, gros !!!

Ah alex, il est bien p'us fort qu'on ne le pense ! J'étais au courant de tout ca depuis longtemps, tu m'en avais parlé il y a deja quelques années.

C'est bien d'en parler au grand jour !

Pour ta tante, c'est trop recent pour toi et je sais que tu es blessé au plus ргоfопԁ, qui ne le serait pas, perdre sa maman une 2eme fois, c'est vraiment tres dur. Ce qui me fascine, c'est ta sérénité qui fait que tu n'as pas d'autre choix que d'accepter ton sort, mais aussi cette colere qui bouillonne en toi.

Bisous frerot !

En réponse au message de sim.s-heart :

Faire son deuil ne veut pas dire oublier, gros !!!

Disons que certains que j'ai lu , je n'ai pas eu cette impression ! Pour eux faire son deuil est oublié ou effacer quelqu'un de sa vie , de sa mémoire !