Diabolisation, quand tu nous tiens…
Au commencement, il y a le grain de blé.
La graine en elle-même entourée de son enveloppe: le son.
Dans cette enveloppe réside l'essentiel des sels minéraux.
Mais aussi des résidus de produits phytosanitaires…
La farine, c'est environ 70% de glucides complexes (amidon), 10% de gluten, 2% de sucres rapides.
Le gluten, ce n'est pas le diable mais un ensemble hétérogène de protéines diverses(albumines, globulines, prolamines, gliadines et gluténines).
C'est d'ailleurs lui qui permet la panification et, c'est bien sûr essentiel pour faire du pain, complet ou pas.
Parlons de la VRAIE maladie cœliaque: c'est une maladie auto-immune, caractérisée par une atrophie villositaire (destruction de la paroi de l'intestin grêle).
Elle touche 1% de la population française…
Les 99% restant pourront donc continuer à manger ce monstre destructeur de santé sans conséquences particulières.
Au fait, pourquoi mange t'on
Pour se nourrir, non
Il s'avère qu'on à le choix, concernant les macro-nutriments, entre les glucides (sucres), les lipides (gras) et les protéines.
En dehors d'eux, point de salut.
Alors, on peut s'amuser à clouer au pilori les sucres ou les graisses comme on l'a fait au cours du siècle écoulé mais c'est fondamentalement un non sens.
La réalité intéressante pour nos organismes étant que l'on a besoin de tout.
L'autre réalité intéressante étant que notre santé est principalement altérée par les EXCÈS alimentaires.
Bannir des aliments ciblés pour se gaver ensuite de ceux que l'on s'est autorisé est psychologiquement rassurant mais sans effet positif sur la santé.
Le pain est un aliment intéressant.
Il n'y a guère que son taux de sel qui risque de poser problème dans la durée si on en consomme en quantité.
De plus, il va lutter contre la richesse de notre alimentation, au même titre que le riz ou les pâtes si sa consommation nous fait bouder les fruits et légumes.
Mais, en dehors de ces critères et des 1% d'intolérants génétiques au gluten, ras.
J'ai étudié le sujet, de par ma spondylarthrite et j'ai aussi été attentif au notion de perméabilité intestinales et autres théories sur le sujet.
J'attends toujours des publications scientifiques qui fourniraient des éléments factuels probants établissant clairement la responsabilité du gluten, hors maladie cœliaque.
Au bénéfice du doute, j'ai même révisé mon bol alimentaire en bannissant le pain, les laitages pendant des mois.
Résultat: Que dalle; Aucun avantage dans ma privation et ma spondylarthrite était toujours ma meilleure amie…
Bref, étudié, testé et, me concernant, la sirène du gluten s'est avérée être une sаlоре qui m'a privé de bon pain sans conséquences favorables.
Faut donc être pragmatique et attentif à ce que l'on mange.
On peut bien sûr modifier ses habitudes alimentaires quand on soupçonne un produit qui ne nous serait pas profitable.
Mais de là à considérer comme indésirable un truc sans inconvénient pour l'immense majorité des consommateurs…