Malheureusement, la jurisprudence a rattrapé la notion de "devoir conjugal" qui jusque dans les années 2000 etait considéré comme une faute grave.
Le garde des Sceaux avait rappelé : « il est de jurisprudence constante que la communauté de vie ne se limite pas au devoir de cohabitation et implique la consommation du mariage ». Ne pas consommer un mariage impliquait l'existence d'une faute grave de nature à le remettre en cause. Pendant des années, cette situation avait été jugée acceptable.
La CEDH a tout remis en cause et a juste rappelé à la France qu'on ne pouvait ecarter la notion de "viol", annulant de ce fait cette notion de "devoir conjugal". La personne incriminée pour defaut de relation sехuеllе ne pouvait être sanctionnée.
Le devoir conjugal était contraire à la liberté sехuеllе et au droit de disposer de son corps propre; le consentement au mariage n'exige dès lors "pas de consentement aux relations sехuеllеs futures".
Desormais, on peut donc se marier avec une personne de même sехe et refuser les relations sехuеllеs en toute légalité sans craindre un divorce pour faute; bien sur, si l’intéressé consomme ailleurs, ce sera un divorce pour faute et devra s’acquitter de son partenaire (qu'il n'a jamais "Ьаіsé).
Ainsi va le droit européen ....