Kwak a bien raison : un parti politique (incarnant une orientation de changement) ne peut pas se proclamer le "guide des mаssеs" ; les "mаssеs", ça n'existe pas, il n'y a pas des tas amorphes, ignorants, inconscients, mais il y a des personnes avec qui parler, discuter, se défendre ou se confronter.
Il y a des classes sociales, composées d'individus, qui -oui - même dans le cadre social donné s'essaient, et parviennent, à être créateurs, d’œuvres et de leurs vies ; il n'y aura pas de rédemption sociale, et de fulgurante ascension vers un état social en tout point satisfaisant, car un tel état est une vue de l'esprit, une négation de l'histoire humaine.
Créant ce sujet, voilà un mois, je n'escomptais pas cette longévité, contraire à l'obsolescence.
- Kwak avance une idée fort intéressante : la consommation n'est plus uniquement celle des objets ; nous consommons, avec les objets, leur image (la valeur d'échange est aussi composée par les subjectivités) ; et, bien souvent, plutôt que des consommer des objets, nous n'en consommons que l'image, dans un carrousel accéléré !
- Je suis rassuré que quelqu'un, comme Kwak, perçoive les conséquences de l'obsolescence programmée des objets sur les relations humaines, sur notre manière de nous traiter les uns les autres. Dans un monde où l'objet est programmé pour ne pas durer, les humains deviennent, avec la durée de leur vie humaine, suspects.
Car, si les objets sont jetables au plus vite, quelle est la valeur de nos affections, de nos attachements, de nos relations, de nos productions aussi, de notre travail, et même de notre être ?
Merci à Kwak pour une contribution stimulante et réfléchie !