L'Union européenne est le système institutionnel, admirablement antidémocratique, et parfaitement adapté à tous les mouvements des capitaux financier, avec sa Banque Centrale Européenne indépendante de tous les gouvernements, système qui assure la coordination des impérialismes européens, système qui constate leurs puissances respectives, et surtout qui permet le libre-échange & la spéculation de tous les capitaux qui veulent s'investir au dépens d'un vrai développement économique, en vue du développement humain.
L’impérialisme français est une puissance secondaire, dont je ne me sens nullement solidaire. "La France" est une abstraction, tel qu'elle est employée ici ; en effet, dans tous les énoncés que je lis, il manque furieusement les peuples et les classes sociales (d'intérêts antagonistes).
Résumons : Macron, qui a une "majorité" parlementaire représentant quinze pour cent du corps électoral, entend imposer, par les ordonnances (une des modalités du régime du coup de force permanent qu'est la Cinquième république) en France ce que le chancelier Gerhагԁ Schroeder (réduisant définitivement la social-démocratie allemande à une fausse ԛuеuе de la CDU-CSU allemande) a accompli avec ses рlапs Harz successifs, pour arriver à une immense paupérisation des Allemands, et même à des contrats "zéro heure, zéro garanties" (pas de cotisations sociales : le rêve de tout capitaliste). Monsieur Macron est pressé d'agir comme Gerhагԁ Scroeder, et comme l'UMP (maintenant LR) n'a jamais osé le faire, pressé par le MEDEF, et à l'extérieur, par la chancelière chrétienne-démocrate fragilisée par les défaites électorales des sociaux-démocrates membres de la Grande Coalition fédérale gouvernant l’Allemagne (défaites qui rendent de plus en plus impossible la Grande Coalition SPD - CDU-CSU, sans quoi A. Merkel ne peut pas gouverner).
Mais, ainsi qu'écrivait avec ironie Bertolt Brecht, en 1953, lors des révoltes ouvrières contre les bureaucrates staliniens de la RDA (République Démocratique Allemande) à Berlin, le peuple ne mérite pas son gouvernement, il faudrait dissoudre le peuple ingrat pour son bien : voilà le véritable contenu de tous les sommets européens, la lutte des classes sociales et la coordination du personnel gouvernemental des capitalistes contre les travailleurs d'Europe.Les manœuvres des princes ne m'intéressent pas davantage.
Merci, Textoo !!!
PS : oui, ici, Hermann à mes côtés - notamment - exprime le point de vue du Capital (il ferait un excellent "sherpa" d'un dirigeant gouvernemental européen, il en a le langage et il adopte le point de vue qui privilégie "La France ", ou "L'Allemagne" sans que l'on sente aucunement qu'il y a des Français ou des Allemands).
Exemple, les investissements chinois au Portugal !
Il nous exprime que les capitaux chinois pullulent dans le système hospitalier et nous explique un rapport de puissance entre capitalismes européens dans leurs tractations.
L'autre point de vue, celui du Travail, est passionné par une étude, publiée aujourd'hui, qui en langage portugais châtié, nous dit que "Les pauvres subissent de fortes limitations dans l'accès aux soins de santé" et je vois un encadré, dramatique : "Seulement deux pour cent des malades qui en ont besoin sont dirigés vers les soins palliatifs".
Alors, les capitaux investis dans la santé, de la Chine ou d'ailleurs, ne servent certainement pas les classes laborieuses du Portugal.
Et, que ceux qui sont nés avec l'anglais, la langue de l'Empire, à la Ьоuсhе, ne comptent pas que je traduise ma référence.
L'article est en bon portugais, langue romane, donc inter-compréhensible pour un francophone qui daigne en faire l'effort (de plus les schémas explicatifs par tranches de revenus sont très démonstratifs).
Il s'agit du rapport du Printemps 2017 de l'Observatoire Portugais des Systèmes de Santé, dont il est rendu compte.
https://www.publico.pt/2017/06/28/sociedade/noticia/pobres-tem-limitacoes-fortes-no-acesso-a-cuidados-de-saude-1777148[Ce journal est des moins révolutionnaires ; c'est un bon journal d'informations, meilleur que "Le Monde", la Voix de son Маîtге (tous les gouvernements successifs) ; son portugais est une langue vivante, lisible ; ses articles sont professionnels et ses synthèses faites selon un art journalistique méritoire.]
Une remarque, le fait commenté étant dans cet article : la prétendue aide au Portugal par la Troïka Fonds Monétaire Internationale - Union européenne - Banque Centrale Européenne a fait qu'en 2014 les Portugais, en Europe, étaient ceux qui déboursaient le plus de leur poche pour être soignés : la démonstration de l'essence même du capitalisme !