Je désirais vous confier ceci,
non pas pour vous recommander
de faire un "coming out",
tant les situations sont multiples,
et tant la maturation intérieure
prend du temps :
Très bonne conclusion, en effet, si montrer sans dissimulation aucune, une partie si іпtіmе de ta personnalité fût salvateur dans ton cas, il ne serait pas très avisé de conseiller cette même démarche à d'autres.Tu ne l'as pas fait, et je t'en félicite, c'est le genre de révélation qui peut vous faire perdre beaucoup, vous précipitant un peu plus vers l'abîme. Je ne suis pas favorable au coming out, je pense l'avoir exprimé assez souvent.
Toutefois, il est probable que pour toi, renier cette hоmоsехualité c'est comme renier une partie de ta vie et par conséquent Simon.
Il y a, en effet - tu l'exprimes bien, Ikki - une fidélité à ma vie avec Simon et une fidélité envers lui, qui me font un devoir moral de ne pas repousser dans l'oubli par dissimulation cette part, et de moi-même, et de ma vie.
Je comprends bien que les frontières entre l'іпtіmе
et ce que chacun choisit de rendre public de soi
passent selon des limites qui varient en fonction
de cheminements individuels ; et je serai un bien
mauvais conseilleur, une Madame Boutin à l'envers,
elle qui précipite les homos
dans la plus grande dissimulation,
si j'émettais comme
une règle de vie absolue
un devoir de "coming out".
Je ne fais qu'exprimer
combien il est possible
si l'on a un environnement
qui n'est pas composé de соuіllons
(mais comment le savoir,
à moins de l'expérimenter ?),
de SE RÉUNIFIER,
ET QUE CELA FAIT DU BIEN.