Textoo en a souligné les bénéfices
pour les relations humaines,
et de fait j'ai vu
des personnes sous un angle
qui leur était
très favorable ;
Ikki a, très justement, souligné
que nul ne pouvait recommander
le "coming out",
car, pour lui, et ça a été
longtemps ma position,
ce qui est de l'ordre de l'іпtіmе,
l’orientation sехuеllе,
ne doit pas être
exposé au regard public ;
j'ai marqué combien,
avant d'être une déclaration
à l'environnement social,
le "coming out" est d'abord
une mise au clair
avec soi-même,
et une manière
de se réunifier,
de s'accepter
en ne se mentant plus.
Voilà où nous en sommes
à ce moment du "post"
"Mon coming out".
Des témoignages ? Des avis sur la question ? Des remarques ? Tout est le bienvenu de votre part ; merci à vous.
Oui, je vous rejoins complètement sur le rapport à l'autre.
J'ai souvent des préjugés sur les gens: ils sont homophobes, ils comprennent rien, on a pas les mêmes opinions.
Et de fait, je suis souvent très surprise et me rends compte que lorsque les choses viennent de l'intérieur, ne sont pas forcées et ne se placent pas dans une argumentation, l'autre, sauf exceptions, ne peut que bien réagir.
Mais il faut le sentir, et vous avez raison, Climax et Ikki, de préciser que c'est une affaire de soi à soi.
D'abord, sur le thème de l'hоmоsехualité, une collègue un jour m'a demandé si j'avais un compagnon actuellement, genre le truc qui faisait plus politesse que vrai intérêt vu la façon dont cela a été prononcé.
J'ai répondu que non, et que cela serait d'ailleurs plutôt une compagne. Je ne saurais pas dire en quoi cela a changé nos relations, mais cela a changé quelque chose oui (en bien).
Mais il est clair, encore une fois, que je ne le fais pas forcément à chaque fois que la situation se présente.
Et pas que sur ce thème.
Une autre collègue a vécu un drame familial, et à la cantine, je parlais de ça, de la difficulté à surmonter les drames.
Tous partent, et je reste seule avec un collègue, avec qui je n'ai pas spécialement d'affinité. A peine bonjour, et encore.
Ne voilà-t-il pas qu'il commence à me raconter la mort brutale de son frère et l'énorme culpabilité qu'il ressent d'avoir passé son temps à se dire: "j'ai pas le temps en ce moment" et donc de n'avoir pas profité de son frère tant qu'il était vivant.
J'ai failli me mettre à pleurer non pas pour ce qu'il racontait, mais d'avoir moi pensé que ce type était con, alors que dans le fond, ce collègue, il est comme moi: rongé par le doute.
On voit ce qui nous sépare, mais rarement ce qui nous unit.
Pour que ce qui est de la publication, autorise-moi un conseil, Climax: ne te pose pas de questions, ne te demande pas si c'est bien ou pas, si tu mérites ou pas, si tes vers valent la peine ou pas.
Une opportunité se présente: agis, fais, fonce, écris ce qui sort de toi.
Si ça marche, super, et j'espère bien que nous aurons la possibilité, les Tongaysiennes et Tongaysiens, d'avoir un recueil dédicacé.
Ça marche pas, pas grave, au moins tu auras essayé. Cela ne voudra pas dire que tu es nul, juste que ces éditions-là n'auront pas su apprécié ta sensibilité, pour des raisons d'ailleurs pas forcément littéraires.
Sur ce, allé, au boulot!