Pétition Bertrand Cantat (page 2) - Musique & cinéma

Sympa!!! ce monde est vraiment bizarre des fois moi je vous le dit!

En réponse au message de freaks :

Judiciairement il a fait sa peine.
Moralement il devrait faire profil bas.
Humainement il a tué de ses poings une femme.
Freaksment il devrait faire un tгоu et ne plus y sortir.

Point de vue partagé.

Je pense qu'il y a actuellement un concours de vertu, à celui qui sera le plus féministe, à ce lui qui sera le plus en faveur du hashtag "dénonce ton porc", et que le porc est identifié à tous les coins de rue et sur la scène.

Non seulement ces campagnes ont mis à jour des violeurs bien réels mais, de plus, ont engendré un fort courant puritain contraires aux relations entre hommes et femmes.

Une association dite féministe émet, là, sa fatwa et une foule d'acquiescer : ainsi toute apparition de Bernard Cantat serait un manifeste pour la violence envers les femmes ? C'est leur thèse. Je ne vois pas en quoi cette thèse est fondée. Elle n'est juste que si l'on croit à la nature définitive d'un être humain, et qu'il serait définitivement arrêté et résumé à un point temporel de sa vie (ici, la mort provoquée par lui de Marie Trintignant).

J'observe qu'une décision de justice a évalué la vie de sa compagne à très peu ; j'observe que la peine de prison, peu ou prou, a été accomplie ; j'observe que cet homme, chanteur de son métier, n'est pas tenu de se suicider professionnellement pour complaire à une association féministe ou à un prétendu "profil bas" auquel il serait tenu.

Cette tendance d'une association dite féministe à prétendre régir l'intégralité de la vie sociale et notamment artistique, à partir du seul point de vue féministe et avec des relents de vengeance éternelle contre un homme, qui se trouve érigé en modèle de la violence domestique, Bernard Cantat, me déplaît fortement.

Il y a là une réduction d'un homme à un seul fait de sa vie, de la hargne étrangère à toute justice, un surf opportuniste sur la vague débutée avec les abus du sieur Weinstein, le fait de trancher avec suffisance en étant sûr d'avoir de la portée et de l'influence vus les circonstances environnantes.

Que cette association le fasse ne nous contraint pas à acquiescer.

Et je n'aboierai pas avec la meute glaріssante

des сhіеппеs hargneuses, pour ma part.

Effectivement . Bien qu'il aie accompli sa peine ...
Comment peut-on applaudir des deux mains quelqu'un qui a assassiné de ses deux poings ?
Même avec toute la compassion du monde , je ne peux pas .

Il ne s'agit pas d'être dans une meute glaріssante ou hystérique - chacune y conserve sa personnalité - mais quand on connait le parcours du monsieur avec ses compagnes , la compassion a du mal à s'exprimer .
Deux femmes en sont déjà mortes , il en faut une troisième pour prendre conscience de la dangerosité de ce monsieur ?

Tous les 3 jours , une femme meurt sous les coups de son compagnon ...

En réponse au message de paroles56 :

Effectivement . Bien qu'il aie accompli sa peine ...
Comment peut-on applaudir des deux mains quelqu'un qui a assassiné de ses deux poings ?
Même avec toute la compassion du monde , je ne peux pas .

Il ne s'agit pas d'être dans une meute glaріssante ou hystérique - chacune y conserve sa personnalité - mais quand on connait le parcours du monsieur avec ses compagnes , la compassion a du mal à s'exprimer .
Deux femmes en sont déjà mortes , il en faut une troisième pour prendre conscience de la dangerosité de ce monsieur ?

+ 1

De quoi cause-t-on, à la fin ?
De la dangerosité de Bernard Cantat ?
Ou du droit du chanteur de chanter ?

Et la dangerosité de Bernard Cantat dans ses relations de couple peut-elle justifier une interdiction professionnelle du chanteur Bernard Cantat ?

Et, en quoi le fait que Bernard Cantat ne chanterait plus empêcherait un autre meurtre ?

A propos, il est abusif d'attribuer deux homicides à Bernard Cantat, car la justice ne l'a pas fait lors du suicide de son épouse.
Ensuite, il serait bon de reprendre MINUTIEUSEMENT la violence caractérisant toute la relation de Bernard Cantat avec Marie Trintignant.

Si vous avez lu l'intégralité du dossier d'accusation, vous pourrez alors affirmer, en l'étayant, le caractère meurtrier de Bernard Cantat : sur ce forum, comme ailleurs, bien qu'ignorants des circonstances précises, on juge et on flingue plus vite que son ombre, comme les féministes de la pétition anti-Cantat.

En réponse au message de paroles56 :

Tous les 3 jours , une femme meurt sous les coups de son compagnon ...

Il se trouve, vois-tu, que je n'ai pas attendu les sursauts des bourgeoises de Hollywood, ou les statistiques criminelles, pour m'intéresser à la condition des femmes : l'histoire, ainsi, pour moi, est marquée des noms d'Olympe de Gouges, de Louise Michel, de Rosa Luxemburg, de Kollontaï et de Kroupskaïa, puis de Natalia Ivanovna Sedova.

Elle est marquée par les figures des femmes animant les clubs de la révolution française de 1789-1795, des pétroleuses, des femmes commissaires du peuple ou ambassadrices de l'URSS (avant la contre-révolution stalinienne), et même par celle de Federica Montseny.

En littérature et sciences humaines, par Sappho (seule femme dont l'Antiquité grecque ait conservé les écrits), par la comtesse de Die (trobairitz), par Louise Labé, par Marguerite d'Oingt, par Louise Michel (et ses "Contes canaques", recueillis auprès des peuples de la Nouvelle-Calédonie et réécrits), par Rosa Luxemburg (rééditée par Agone, tant ses écrits théoriques que ses lettres d'amour et de prison), par Colette, par la traductrice Fanchita Gonzalez Battle (du catalan, du castillan, de l'anlais), par la traductrice Françoise Morvan (traductrice de Tchékhov, traductrice et éditrice intellectuelle des contes du bretonnant François-Marie Luzel, éditrice intellectuelle d'Armand Robin), par la magnifique ethnologue et psychanalyste Jeanne-Favret-Saada, par Mélanie Klein. Par Sophia de Mello Breyner Andresen, la plus grande en langue portugaise au vingtième siècle (le plus grand étant Fernando Pessoa).

Voilà mon Panthéon.

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Je n'ai pas besoin des glaріssеments féministes, de circonstance et opportunistes, pour apprendre la réalité du meurtre inter-sехuеl au sеіп des couples.

Je n'ai pas besoin de l'esprit de vindicte anti-masculin des féministes actuelles


Je n'ai pas besoin de leçon sur la violence conjugale,
parce que que j'y ai assisté enfant, en voyant
mes parents presque se tuer, et que durablement,
malgré un divorce, a persisté et m'a dévasté
la haine réciproque de mes parents, moyennant quoi je n'aurai
jamais eu de figure paternelle aidante en moi.


La violence conjugale pour moi n'est pas une abstraction statistique mais une réalité vécue. Je suis au courant, amplement, merci, je n'ignore pas.

En réponse au message de paroles56 :

Effectivement . Bien qu'il aie accompli sa peine ...
Comment peut-on applaudir des deux mains quelqu'un qui a assassiné de ses deux poings ?
Même avec toute la compassion du monde , je ne peux pas .

Il ne s'agit pas d'être dans une meute glaріssante ou hystérique - chacune y conserve sa personnalité - mais quand on connait le parcours du monsieur avec ses compagnes , la compassion a du mal à s'exprimer .
Deux femmes en sont déjà mortes , il en faut une troisième pour prendre conscience de la dangerosité de ce monsieur ?

Ces raccourcis me laissent perplexe : la justice n'a pas accusé d'homicide Bernard Cantat pour le suicide de son épouse.

Il y a là un glissement rapide à la surface des "on dit que", des enquêtes journalistiques de novembre 2017 (en pleine vague hollywoodienne), des rumeurs, qui autoriseraient à compter "deux victimes" : les rumeurs ne constituent pas des preuves, et la mauvaise réputation n'est pas un délit.

Faut pas tout mélanger, à mon avis.
De quoi parle t'on
D'un mec qui fait de la zic et d'un concert auquel des gens doivent avoir la possibillité de venir ou pas; point bare.
Michael Jackson était éventuellement désaxé.
Prince était notoirement Témoin de Jéhovah.
Certains groupes sont sataniques, ԁгоgués à la dernière extrémité.
Le milieu de la zic est plein de gens que je ne laisserai même pas rentrer chez moi.
Pourtant, la question est juste de savoir si la musique qu'ils produisent me plait ou pas, non
Je pense que c'est son public qui doit avoir le dernier mot et non les agitateurs de tout bord.
Le boxeur-chanteur est libre et a purgé sa peine.
Il a le droit d'exercer son métier.
S'il trouve un public, qu'il le fasse.

À force de mélanger vie publique et vie privée des gens, on finit par s'arroger un droit sur ce qu'ils ont le droit de faire ou pas qui n'a pas de sens.
On invoque la morale, la publicité, l'impunité.
Coté moral, ce qu'il à fait est mal et il en a subit des conséquences.
Coté publicité, on lui en fait en s'opposant à lui.
Coté impunité, son passage en cage répond.

Maintenant, il possède les droits de tout à chacun et a le loisir d'en jоuіг.
Qu'il le fasse ou pas ne changera rien au fait que son ex est morte et qu'elle a été mal inspirée de rester si longtemps avec un mec pas fréquentable…