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Quel livre vous a laissé le plus durable souvenir - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Quel livre vous a laissé le plus durable souvenir
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 13 février 2015 à 00:55
    Quel livre vous a laissé le plus durable souvenir et quel sorte de souvenir ? Parvenez-vous à cerner ce rappel en vous ?

    Je précise : ce peut être un livre de fiction ou non ; et ce peut être celui que vous admirez le plus ou non. Il s'agit du souvenir, donc de ce qui revient sans égard obligatoire pour des échelles de valeur esthétiques ! Il se peut même que vous ne soyez pas d'accord avec cette persistance du rappel en vous !
  • kiwikou Membre pionnier
    kiwikou
    • 13 février 2015 à 01:02
    Peut-être le livre Métaphysique des tubes de Amélie Nothomb
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 13 février 2015 à 01:04
    Je commence ; vous pouvez faire plus court !

    Bien que ce ne soit pas le roman le plus réussi que j'ai lu, ni le plus inventif - voyez comme l'on est en désaccord avec soi-même ! -, "Le Grand Meaulnes" d'Alain-Fournier persiste.

    Il y a, dans "Le grand Meaulnes" un roman de voyage vers un autre monde merveilleux, quand le grand Meaulnes va chercher à la gare les grands-parents du narrateur, et que sa carriole s'égare dans le brouillard. Il arrivera dans un château en fête, où il assistera, dans une atmosphère de rêve, à des événements très inexplicables.

    Ce monde entrevu sera l'objet de la quête des deux garçons, le narrateur - fils de l'instituteur, Monsieur Sorel - et le grand Meaulnes.

    C'est une structure très efficace : un monde féerique entrevu ; une quête ; une redécouverte, par hasard, un jour de plein soleil, quand le rêve s'est déjà ébréché.

    Le merveilleux entrevu, redécouvert par hasard : voilà le souvenir !

    Les romans d'André Нагԁellet, - qu'André Breton admirait - n'ont pas une autre structure
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 13 février 2015 à 01:09
    Peut-être le livre Métaphysique des tubes de Amélie Nothomb

    Kiwikou m'a aidé à reformuler mon interrogation ; je ne précisais pas, d'où sa brièveté : parvenez-vous à cerner ce souvenir et quel est-il ? Bref : ce qui vous semble le motif de ce rappel insistant en vous, mmmhhh ?
  • Made_in_France Modérateur
    Made_in_France
    • 13 février 2015 à 08:12
    Bonjour Climax,

    Pour ma part c'est l'Etranger d'Albert Camus

    Un livre qui est M-A-G-N-I-F-I-Ԛ-U-E
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 13 février 2015 à 09:32
    "Les Dames du Lac" de Marion Zimmer Bradley, La légende arthurienne de Chrétien de Troyes revisitée, dépoussiérée, qui à l'âge de 12 ans, fût sans doute à l'origine de cette passion pour la Chevalerie, l'époque médiévale et l'heroic fantasy. Je ne connus J.R.R. Tolkien que bien plus tard.

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  • varus Membre confirmé
    varus
    • 13 février 2015 à 10:21
    "1984" d'Orwell et le discours halluciné d'O'Brien sur la toute-puissance du Parti alimentent encore ma fascination pour le pouvoir et la recherche d'absolu du totalitarisme.
  • tolerance1968 Membre expérimenté
    tolerance1968
    • 13 février 2015 à 12:47
    Le portrait de Dorian GREY
  • vinsang Membre suprême
    vinsang
    • 13 février 2015 à 13:21
    Mes lectures sont nombreuses et j'ai eu entre les mains beaucoup d'ouvrages remarquables (car y'a eu quand même des bouses !), mais rien n'arrive encore à la cheville de la saga Harry Potter. Non parce que ce serait de la grande littérature ou autre, mais parce que c'est avec ces 7 tomes que j'ai compris que la lecture pouvait être un рlаіsіг... Et ça, ça vaut toutes les qualités que l'on peut attendre d'un livre.
  • yggdrasil Membre élite
    yggdrasil
    • 13 février 2015 à 13:37
    La lecture des Mémoires d'Outre-tombe a aiguisé mon goût pour la lecture, lorsque j'étais au collège. La découverte de Chateaubriand est pour moi une étape charnière : avant, je consommais (c'est le verbe idoine) de la "littérature pour enfants", en abondance, mais sans passion. Cela dit, je ne retiens pas ce tome premier des Mémoires comme mon souvenir le plus marquant.

    Un ouvrage a provoqué chez moi une révolution intellectuelle, changeant le regard que je portais sur moi-même, comme mon rapport à la littérature. Grâce à Crimes et châtiments, je suis devenu - vraiment - acteur de mes lectures, et non plus seulement un spectateur en recherche d'agrément. Dostoïevski m'a entraîné, à grands coups de pieds au сul, dans un voyage aux confins troubles et poreux de la raison, de la morale, de la conscience individuelle. Cette lecture, tremblante de souffrances (le pluriel est de rigueur), suintant la folie, a été désagréable au possible. Mais elle m'a tenu fermement attaché à elle-même, sans lâcher de leste. Jamais un roman ne m'avait autant interrogé. J'ai maintenant dans ma bibliothèque les œuvres complètes de Dostoïevski, y compris sa correspondance. Je l'ai tellement détesté que j'en suis venu à l'aimer.

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