Steeve B...... (page 5) - Politique & Droits des homosexuels

Philippe de Villiers, de son nom complet Philippe Marie Jean Joseph Le Jolis de Villiers de Saintignon, est vicomte issu d'une famille normande anoblie au XVIe siècle. Il est marié à Dominique de Buor de Villeneuve avec qui il a eu sept enfants.

Son frère, Pierre, général d'armée, a été nommé en janvier 2014 chef d'Etat-Major des armées. Pierre de Villiers occupe la fonction militaire la plus élevée, et à ce titre, il se situe juste en dessous du président de la République s'agissant du commandement militaire. Dans les faits, il est responsable de l'emploi des forces armées françaises et assure le commandement des opérations militaires dans le monde.

Avec sa femme Dominique, Philippe de Villiers a eu sept enfants : trois fils et quatre filles. Parmi ses filles, deux ont rejoint un couvent breton. Côté fils, l'un dirige maintenant le Puy du Fou en Vendée.

En 2007, le troisième fils de Philippe de Villiers installé aux Etats-Unis, Laurent, a déposé plainte pour viol contre son frère aîné Guillaume. En 2011, il publie le livre Tais-toi et pardonne dans lequel il explique que les faits supposés ont débuté quand il avait 10 ans et son frère aîné 16 ans. Toutefois, au bout de quatre ans de bataille juridique, la Cour de cassastion a définitivement clos le dossier en confirmant le non-lieu en seconde instance.

Peu de gens le savent, ou ne s'en souviennent plus, mais Philippe de Villiers a été au gouvernement. Certes, pendant un peu plus d'un an, entre 1986 et 1987. Mais le fondateur du Puy du Fou était le secrétaire d'Etat à la Culture dans le gouvernement de Jacques Chirac et sous la présidence de François Mitterrand. Page précédente Un fils exilé ... 1 2 3 4

Les faits remontent à l'enfance, dans la maison familiale des Herbiers, en Vendée. Dans Tais-toi et pardonne*, Laurent raconte ses dix ans et les samedis après-midi passés dans la chambre de Guillaume. "Nous entrons dans la chambre, il est doux, me dit qu'il va m'expliquer plein de choses indispensables, très importantes. Comme le sехe (...). Je ne comprends pas grand-chose (...). Il me dit que nous jouons, mais qu'il ne faut pas en parler." Les petits jeux sехuеls deviennent de plus en plus violents. Pendant des années, l'enfant devenu adolescent se mure dans le silence, emprisonné par la "ԁоmіпаtіоп psychologique" exercée par l'aîné. Bien des années plus tard, il décide d'en parler à sa mère qui lui répond, résignée : "Ça arrive dans toutes les familles." Quant à son père, il botte en touche : "Cette histoire ne me regarde pas. C'est votre problème." C'est son épouse, rencontrée aux États-Unis, qui le pousse à saisir la justice

En réponse au message de vinsang :

C'est formidable, vous arrivez à élaborer toute une dissertation sur une affaire dont vous ne connaissez probablement qu'un vague résumé journalistique lu en diagonale ; tout comme moi. Le plus fort clicli c'est que tu condamnes l'attitude du père. Son fils aîné (si les faits sont avérés) est probablement juste un tordu et le père n'y est pour rien. De plus, tu juges cette affaire en partie sous l'angle de la politique avec ta vision elle-même très politisée.

En réponse au message de clicli-un-max-007 :



Et je répète qu'une éducation catholique répressive,
ne reconnaissant pas les pulsions sехuеllеs,
et rajoutant à la répression qu'elles subissent
en chacun d'entre nous, est une sаlореrie.
Oui, je condamne cette tendance politico-religieuse.