En préambule, je concède ne rien connaître des mangas, à part la lecture dans le mauvais sens et une charte graphique spécifique.
Mais, d'un point de vue plus général, il faut voir les choses de façon générale.
L'école est un outil de manipulation mentale autant que d'éveil des esprits, sinon plus.
Je le déplore mais on formate les gens via l'école; du moins on essaie…
Dans ce cadre, il y a des passages obligés et des choses censurées.
Certaines à bon droit.
Par exemple, je trouve logique que l'on bannisse la рогпоgгарhіе au collège.
Ce n'est pas le rôle de l'école de faire Ьапԁег les élèves même si c'est tout à fait logique qu'elle puisse enseigner pourquoi on Ьапԁе.
D'autres choses sont bien plus contestables, à mon sens, par sur-protection, auto-protection et étroitesse d'esprit.
L'école devrait favoriser l'esprit critique, ce qu'elle ne fait pas, bien au contraire…
Les profs sont majoritairement des gens qui ont supporté avec succès leur formatage pour devenir des "formateurs".
Il y a des transgressifs parmi eux mais tout est fait (cadre hiérarchique, programme,…) pour dissuader les initiatives.
Le paradoxe, c'est d’utiliser le privé (ta boite), logiquement pour faire plus ou autre chose que d'habitude à l'école.
Et, partant de là, se dépêcher de brider
le truc pour en faire, au final, quelque chose qui ne sortira pas des clous.
Une façon de profiter de l'apparence d'une modernité, de l'ouverture d'esprit tout en veillant bien à ne pas sortir des lignes habituelles…
L'opportunité manquée, elle est, à mon sens, dans l'analyse critique du manga, de la culture japonaise.
Il y a, par les mangas, une porte d'entrée facile pour les collégiens.
Quelque chose qui peut les faire réfléchir au lieu de retenir.
Qui leurs ferait imaginer au lieu de restituer.
Un enseignant qui tient la route doit pouvoir montrer des choses borderlines, en discuter avec les élèves et les élever dans leur intelligence au lieu de les élever comme des poules…
Mais cela ne semble pas au programme…