En réponse au message de pifou :
oui et bien ce que je dis est recevable quoique vous pourriez en dire
…
je ne suis pas devenu un délinquant pas parce que je suis éduqué mais parce que j'ai été plus malin ou moins gourmand
votre vision est fausse parce que c'était il y a une quarantaine d'année qu'il fallait agir mais c'est tellement plus facile de laisser faire les choses pour que les pauvres ne fassent pas de vagues
…
le problème vient des barbus et s'ils sont arrives c'est bien parce que les croyants devaient prier dans les chiottes ou que les gosses devaient être végétarien parce que la cantine était laïque
Non, justifier la délinquance par la pauvreté n'est pas recevable, désolé.
Toi-même, tu bosses et tu gagne ta croûte avec le même itinéraire de départ; donc, ton propre exemple perso met en brèche ton analyse.
Maintenant, avant de parler de la radicalisation, il faut analyser le résultat d'une mentalité et d'une culture:
Comment la concilier avec le principe d'égalité homme-femme
Comment la concilier avec le principe de la régulation des naissances
Comment la concilier avec le principe selon lequel ce n'est pas le quartier qui élève les enfants mais les parents
Comment la concilier avec le principe selon lequel Dieu n'est pas transcendant et n'est pas opposable avec les lois du pays
Comment la concilier avec le principe selon lequel un médecin peut être un homme et ausculter une femme
Comment la concilier avec le principe du moins de souffrance animale possible lors de l'abattage
Comment la concilier avec la laïcité civile, notamment dans le monde de l'entreprise
La réponse à toute ces questions et que c'est non conciliable et que cela ne peut se régler que dans la cadre d'un rapport de force où les uns l'emportent et les autres cèdent.
Cela a été bien mieux compris d'un coté que de l'autre…
Quand à dire que c'est foutu et qu'il fallait agir il y a 40 ans, je réponds qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire:
Il faut les mêmes règles pour tout le monde et que la fausse barbe du racisme ne soit pas un passe droit.
Les zones de non droit ne sont pas une fatalité et il suffit de taper là où ça fait mal, coté pognon, pour que cela change.
Par exemple, tous les stupéfiants que l'on arrive pas à interdire dans les faits, il faut alors que ce soit l'état qui devienne le dealer officiel.
Je suis pour que les bureaux de tabac vепԁеnt de la ԁгоguе selon le même principe que la ԁгоguе officielle: la clope.
Pareil pour les pharmacies.
Cela aurait pour effet immédiat de faire rentrer du pognon dans les caisses de l'état et d’assécher la rente de la ԁгоguе dans les citées.
Avec ce pognon, on pourrait faire plein de choses pour insérer réellement les gens qui ne serait plus dans l'alternative: "je gagne 1500 par jour en dealant ou 1500 par mois en bossant".
D'un autre coté, le constat est à faire du caractère non dissuasif et extrêmement coûteux des prisons.
Je suis personnellement pour des peines plus courtes et réellement effectuées mais dans des conditions plus dures à vivre pour les justiciables.
Je suis également pour une politique de l'enfance bien moins laxiste que maintenant, dans laquelle un jeune qui déconne plusieurs fois serait retiré temporairement au moins à ses parents pour l'éloigner et le réaligner pendant qu'il en est encore temps.
Voila quelques pistes mais pour les mettre en œuvre, il faut une volonté politique à la place de la lâcheté…