Faut il voter (page 7) - Politique & Droits des homosexuels

La Suisse est un état fédéral contrairement à la France, je ne pense pas que ce qui fonctionne en Suisse puisse s'appliquer ici. Si des amis Suisse francophones sont présents sur le site, ils pourront peut-être donner leur avis sur la question.

Je ne suis pas Suisse mais mon père y est né et de fait, j'ai un droit de vote que je n'ai jamais exercé, ne vivant pas dans le pays. Pour expliquer ce droit qui m'est acquis, disons que la Suisse est un tout petit pays, et les Suisses de l'étranger sont si nombreux (par rapport aux Suisses de Suisse) que nous sommes qualifiés de "cinquième Suisse" (les 4 autres étant la Suisse alémaпіԛuе, la Suisse romande, la Suisse italienne et la Suisse romanche).
Je peux vous assurer que le système suisse n'a aucun avenir en France : les Suisses votent presque toutes les semaines, la grande majorité des décisions est prises par "votations" (référendum) par ce que l'Etat Suisse appelle "le Souverain", c'est à dire le peuple !
En Suisse, comme aux Etats-Unis je crois, tout citoyen peut déposer une initiative populaire. Si elle obtient le soutient d'un certain nombre de personnes, elle est sоumіsе au vote de l'ensemble du pays (ou du canton, selon les cas).

Quant au gouvernement, je sais pas trop comment ça se passe. Simplement le président de la Confédération (qui n'a que peu de pouvoir) est en place pour un an. Ca doit refroidir les ambitions de certains, pas trop le temps de faire sa pelote, en si peu de temps

Sans adhérer a la majorité des idées du FN, il y a un truc sur lequel je suis d accord : la peine de mort

La peine de mort suscitera toujours un débat sans fin. Toutefois, je t'invite à envisager de le mener face à Patrick Dils... (c'est un exemple qui me vient comme ça, étant né à Metz, son histoire m'a plus marqué que d'autres erreurs judiciaires).

La Suisse est un état fédéral contrairement à la France, je ne pense pas que ce qui fonctionne en Suisse puisse s'appliquer ici. Si des amis Suisse francophones sont présents sur le site, ils pourront peut-être donner leur avis sur la question.

Je suis d'accord.

Mais pourquoi pas à un niveau municipal? Départemental?

Je viens de lire ton message, Steph0908, merci. Ce système a l'air assez lourd, effectivement, mais bon, intéressant, du moins pour moi, sur le principe.

Merci Steph pour ces précisions qui nous éclairent un peu plus sur la manière dont s'exerce la démocratie chez l'un de nos voisins.

La Suisse est un état fédéral contrairement à la France, je ne pense pas que ce qui fonctionne en Suisse puisse s'appliquer ici. Si des amis Suisse francophones sont présents sur le site, ils pourront peut-être donner leur avis sur la question.

Je suis d'accord.

Mais pourquoi pas à un niveau municipal? Départemental?

Je viens de lire ton message, Steph0908, merci. Ce système a l'air assez lourd, effectivement, mais bon, intéressant, du moins pour moi, sur le principe.

C'est sûr que ça peut sembler lourd de devoir s'exprimer régulièrement comme ça... Mais d'un autre côté, les décisions sont prises par l'ensemble du peuple, pas par 577 euh pardon... 35 députés !
Même s'il faut bien reconnaître que la voix qui ressort des votations est souvent celle de la Suisse allemande, majoritaire. Par exemple, les romands (francophones) seraient assez pro-européens et n'ont pas voté contre les minarets (une votation helvète qui a fait du bruit hors des frontières de la Confédération).

Il faut voter sinon on a rien à dire, bonsoirs à toutes et à tous

Brève et très percutante. Certains devraient s'inspirer de ton exemple plutôt que de développer sur 50 lignes pour dire la même chose.

Personnellement, je suis prêt, à la manière suisse, qui est parfaitement adaptable en France, à m'exprimer, chaque semaine, et pas seulement dans des assemblées électorales : il suffit de changer de république, et d'instituer que le Souverain s'exprime d'abord dans des assemblées communales, liées entre elles par de multiples liens plus démocratiques que les Pays de pays et les Communautés d'agglomération, qui nous viennent de la phase III de la décentralisation, c'est-à-dire de l'éclatement de la République française.

Cette fédération des communes, qui correspond à l'idéal de la Commune de Paris, comme modèle de gouvernement non centralisé d'emblée, mais faisant émaner de lui ce qui est nécessaire de centralisation, est un idéal réalisable après une bonne vieille lutte des classes : le consensus ne peut pas unir des partis représentant des intérêts de classes antagonistes (oh, je sais bien que le reflet est imparfait, que les classes sociales ont des frontières bien flottantes, mais ce ne sont pas des chimères sociologiques).

Le consensus n'est pas le fruit d'une bonne palabre à l'africaine, c'est sans doute le fruit de la patience, ce ne peut pas être le fruit de l'adultération de cet horizon politique et social qui porte le nom de socialisme.

Et je me rappelle la situation de le jeune République Fédérative Soviétique de Russie, assiégée durant quatre années par les armées tsaristes, par les armées américaines, britanniques, françaises, allemandes, japonaises, coalisées pour abattre ceux qui ont exproprié les expropriateurs de la majorité de l'humanité russe : le consensus entre bolcheviques et socialistes-révolutionnaires de gauche (unis dans un gouvernement de coalition) a éclaté, les socialistes-révolutionnaires désirant la poursuite de la guerre, tuant l’ambassadeur allemand, et commettant un attentat contre Lénine ; dans cette situation d'extrême urgence, seul un gouvernement uniquement bolchevique a pu sauver la Russie de la régression au tsarisme.

Cet exemple historique pour montrer combien la méthode du consensus a trouvé ses limites dans un passé bouillonnant, et combien le consensus comme voie d'entente par la persuasion et par des accommodements ne traçant pas de frontières entre une minorité et une majorité INSTITUÉES est un gouvernement humain de l'avenir, qui ne répond pas aux nécessités d'une transition entre capitalisme et la venue à la souveraineté de ce qu'il contient en son sеіп, de son contradicteur, de son contraire, et donc de son double ennemi, usant comme lui de violences, dees classes laborieuses (celles qui vепԁеnt leur travail, matériel ou intellectuel).

Quoi qu'il en soit, Hasbeen m'incite à penser, et je remercie Stéphane pour ses informations de Suisse émigré !

La dernière élection datant de 2012, les français se sont pourtant abstenus à plus de 30% ce dimanche, y compris L'UN D'ENTRE EUX qui s'exprime en faveur de voter TOUTES les semaines... hum...je doute que les français soient prêts, EUX à voter aussi souvent pour tout et n'importe quoi !