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Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve (page 3) - Musique & cinéma

Sujet de discussion : Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 14 août 2014 à 22:33
    De mon avis; beaucoup se cachent derrière une carapace, beaucoup s'inventent une vie et des points de vue qui ne sont pas les leur par peur de se mettre à пu , d'être EUX tout simplement , par peur de paraître faible . Et ça, ça m'est insupportable . Tellement insupportable que certains osent penser que les gens qui réagissent comme moi ne sont là que pour faire bonne conscience alors que c'est plutôt eux qui se refusent à être EUX , sans artifices , sans carapaces.

    Je ne connais pas le conflit qui a provoqué la question que pose Sébastien (et je dirais même que je n'ai pas епvіе de savoir de quoi il s'agit), mais je suis d'accord avec toi Ajacksonmike, totalement d'accord même et j'ai fait une réponse un peu dans ce sens dans la rubrique "Je ne mords pas".

    Toutefois, être soi-même et faire éclater sa forteresse et sa carapace n'est pas simple.
    On se trimballe des tonnes de conditionnements, de points de vue, de préjugés, une éducation, une culture et ajoutées à tout ça, des blessures et des souffrances, certaines conscientes mais certaines totalement inconscientes. Accepter ses faiblesses n'est pas simple.

    Et je crois que derrière nos peurs, se cache ça: une blessure que l'on ne parvient pas à guérir.

    Bon, après, moi, je suis pour la paix des peuples et ne souhaite blesser personne, mais donc si mon message met "de l'huile sur le feu", merci de me le signaler, auquel cas, je l'effacerai.

    Bonsoir Virginie,

    Non je te rassure, tu mets pas de l'huile sur le feu (remarque je me suis posé la même question)

    Le passé, notre parcours, nous construit et nous conditionne...

    mais il reste le futur qui, lui aussi, va nous construire...

    Si nos fondations nous mettent en alertes dans certaines situations, parfois il faut savoir les surmonter pour se lancer dans de nouvelles aventures.

    Rester méfiants oui, mais ne surtout pas se bloquer!
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 14 août 2014 à 22:38


    le bonheur est l'acсumulation de petits instants où je me sens vivre
    .

    Une bonne définition Hasbeen,



  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 14 août 2014 à 22:41


    le bonheur est l'acсumulation de petits instants où je me sens vivre
    .

    Une bonne définition Hasbeen,




    C'est une belle philosophie de vie Virginie, ne pas tout mettre dans le même sac et garder le meilleur sans jeter le pire (enfin je me comprends)
  • akio Membre élite
    akio
    • 14 août 2014 à 22:46
    La notion de "bonheur" est hautement subjective, et il en va de même de sa recherche ; c'est-à-dire des "moyens" qu'on se donne (ou pas) pour l'atteindre. Le cynisme, l'impudence, ne sont, à mon sens, ni des barrières, ni des freins à l'épanouissement personnel. Derrière l'ironie ne se cache pas que la frustration, mais aussi une conscience "aiguë"de la vie, dans toute son ambivalence. Ce qui demande un certain recul (en cela, je soutiens tout à fait l'opinion de longroad).

    On pourrait, par ailleurs, élargir le débat, en se demandant, si, foncièrement, l'Homme moderne traque le bonheur, s'il est légitime de poursuivre ce dernier : ne nous suffirait-il pas en tant qu'édifice idéel, échappatoire au train-train quotidien ?

    Bref, quelle légitimité, pour le bonheur ? Est-ce devenu un "droit", dans une société sybarite ? Une finalité ?

    J'en vois certains parler de blessures conscientes, inconscientes... Pourquoi faudrait-il les abolir ? Je ne crois pas que le bonheur puisse se résumer à une absence de souffrance physique et psychique.
  • con_nard Membre pionnier
    con_nard
    • 14 août 2014 à 22:47
    Je ne vous importunerai plus.
    Faites comme vous le sentez, voyez les choses comme ça vous arrange.
    Ça ne m'importe plus.
  • nigivir Membre élite
    nigivir
    • 14 août 2014 à 22:49


    Le passé, notre parcours, nous construit et nous conditionne...

    mais il reste le futur qui, lui aussi, va nous construire...

    Si nos fondations nous mettent en alertes dans certaines situations, parfois il faut savoir les surmonter pour se lancer dans de nouvelles aventures.

    Oui, il faut savoir, mais il faut pouvoir aussi.
    Il faut être prêt-e.
    Bon là, je ne sais pas de quoi il en ressort, mais parfois, certaines choses ne sont pas belles à entendre et à accepter, alors on préfère qu'elles restent enfouies et cela se comprend!
    Il paraît qu'il existe des techniques de méditation ou autres qui permettent d'être dans le présent sans se laisser "tirer vers le bas" par ses blessures intérieures, mais, en ce qui me concerne, ce n'est pas simple.

    A ce sujet, je découvre en ce moment un auteur indien qui s'appelle Krishnamurti. J'ai lu Se libérer du connu et cela parle de ce thème justement, mais pas que.

    Sinon, sur le bonheur, de Matthieu Ricard, Plaidoyer sur le bonheur n'est pas mal du tout.

    Et enfin, Psychologies magazine a sorti un hors-série cet été "pour être heureux", je l'ai acheté, y a plein de pistes, d'idées, de conseils, pour avancer.

    Bon, c'est toujours pareil dans ces lectures, tout ne parle pas forcément, mais moi, je prends ce qui me va et je laisse le reste.

    Bonne nuit!
  • ajacksonmike Membre élite
    ajacksonmike
    • 14 août 2014 à 22:55
    Je pense que ce sont justement souvent les blessures qui permettent d'avancer . C'est certain que ça fait toujours du mal mais avec le temps on en retire certaines leçons . Quelqu'un qui va avoir l'angoisse d'être abandonné va avoir tendance à réagir de manière involontaire mais tout faire jusqu'à se faire réellement abandonner . Ainsi si l'aЬапԁonпіԛuе se fait réellement abandonner, ça lui fera du mal , mais la leçon qu'il en aura retiré ,c 'est que son comportement n'était pas le bon, et il pourra ainsi réagir en conséquence . (J'ai pris l'exemple d'une personne sujette à ce type d'aЬапԁon, mais ça s'applique à d'autres blessures et failles intérieures évidemment .)
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 14 août 2014 à 22:59
    La notion de "bonheur" est totalement subjective, et il en va de même de sa recherche ; c'est-à-dire des "moyens" qu'on se donne (ou pas) pour l'atteindre. Le cynisme, l'impudence, ne sont, à mon sens, ni des barrières, ni des freins à l'épanouissement personnel. Derrière l'ironie ne se cache pas que la frustration, mais aussi une conscience "aiguë' de la vie, dans toute son ambivalence. Ce qui demande un certain recul (en cela, je soutiens tout à fait l'opinion de longroad).

    On pourrait, par ailleurs, élargir le débat, en se demandant, si, foncièrement, l'Homme moderne traque le bonheur, s'il est même légitime de poursuivre ce dernier, et s'il ne se suffit pas en tant qu'édifice idéel, échappatoire au train-train quotidien. Bref, quelle légitimité, pour le bonheur ? Est-ce devenu un "droit", dans une société sybarite ?

    Bonsoir Scar,

    en effet chacun à se propre idée du bonheur.

    On peut aussi se demander si le bonheur n'est pas devenu une marchandise dans notre société matérialiste.

    Les sentiments sont déshumanisés au profit de l’efficacité.

    Et il en va de tout, la recherche d'une ou d'un conjoint n'échappe pas à la règle.

    Mais justement, lorsque le bonheur nous tend les mains, sans demander quoi que ce soit, surpris, nous avons tendance à ne pas y croire.

    Nous sommes dans la réalité du monde dans lequel nous vivons...
  • nigivir Membre élite
    nigivir
    • 14 août 2014 à 23:00
    La notion de "bonheur" est totalement subjective, et il en va de même de sa recherche ; c'est-à-dire des "moyens" qu'on se donne (ou pas) pour l'atteindre. Le cynisme, l'impudence, ne sont, à mon sens, ni des barrières, ni des freins à l'épanouissement personnel. Derrière l'ironie ne se cache pas que la frustration, mais aussi une conscience "aiguë"de la vie, dans toute son ambivalence. Ce qui demande un certain recul (en cela, je soutiens tout à fait l'opinion de longroad).

    On pourrait, par ailleurs, élargir le débat, en se demandant, si, foncièrement, l'Homme moderne traque le bonheur, s'il est légitime de poursuivre ce dernier : ne se suffirait-il pas en tant qu'édifice idéel, échappatoire au train-train quotidien ?

    Bref, quelle légitimité, pour le bonheur ? Est-ce devenu un "droit", dans une société sybarite ? Une finalité ?

    Bonsoir Scar,

    Je viens de chercher "sybarite" dans le dictionnaire, je ne connaissais pas ce mot, merci.

    Le bonheur et le рlаіsіг sont deux choses différentes.

    Le рlаіsіг est un échappatoire, sans fond, c'est comme le tonneau des Danaïdes. Finalement, le merveilleux acquis social des congés payés (le bonheur!) n'a fait que renforcer l'idée que l'on pouvait exploiter encore davantage l'ouvrier.

    Le bonheur, selon moi, c'est l'acceptation de son train-train et faire au mieux dans la mesure du possible, de ses qualités, de ses faiblesses, dans la cohérence de ce que l'on est dans l'instant concerné.

    Cela ne veut pas dire qu'il faille renoncer aux "рlаіsігs" divers de la vie, on a bien vu, au cours de l'Histoire, ce que les renoncements divers ont occasionné (voir la Prohibition par exemple), on a des besoins, on les comble, basta.
    Cela participe à mon "bien-être", j'y travaille dessus si je veux, si je peux, si j'ai le temps, епvіе, si je rencontre des personnes qui m'y aident, mais je situerais plutôt le bonheur dans la conscience, la pleine conscience de cet état de fait.

    Le bonheur ne se cherche pas à mon avis, on l'a déjà, mais on ne le sait pas.
    Picasso disait: "Je ne cherche pas, je trouve".
  • akio Membre élite
    akio
    • 14 août 2014 à 23:05
    Le bonheur, selon moi, c'est l'acceptation de ton train-train et faire au mieux dans la mesure du possible, de tes qualités, de tes faiblesses, dans la cohérence de ce que tu es dans l'instant concerné.

    Je suis tout à fait d'accord avec cette position ! La recherche d'un bonheur absolu, futur, frappe par sa fragilité. Ne serait-ce qu'en regard des contingences sociales, du caractère imprévisible de la vie... Un mouvement perpétuel qui laisse peu de place aux paradis cristallisés.
    C'est pourquoi je préfère envisager ledit bonheur comme un moment présent, un "toujours potentiellement en cours" (plutôt que comme un but "arrêté", clos) ou, à défaut, un imaginaire pur (qui n'aurait à s'embarrasser d'attentes vis-à-vis de la réalité) terminé (ou pas).

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