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Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve (page 4) - Musique & cinéma

Sujet de discussion : Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
  • ajacksonmike Membre élite
    ajacksonmike
    • 14 août 2014 à 23:07
    Le bonheur ne dépend que de soi même . Certain(e)s vont se contenter d'un rien à défaut d'avoir tout tandis que d'autres vont se contenter de tout à défaut de n'avoir rien . Ca ne dépend que de soi, je pense . Je pense que le bonheur c'est comme l'amour, ça se vit , tout simplement .
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 14 août 2014 à 23:09
    Je ne vous importunerai plus.
    Faites comme vous le sentez, voyez les choses comme ça vous arrange.
    Ça ne m'importe plus.

    Longroad,

    je ne vais pas rentrer dans les détails de ce qui s'est passé sur un autre post, ça na me regarde pas.

    On est ici pour échanger des idées et comprendre le résonnement des autres, ni plus ni moins.

    Je suis heureux de ta participation, tu as donné ton point de vu, ta vision des choses qui n'est peut être pas partagée de tous...

    tout comme la mienne, et c'est pour ça qu'il y à débat.

    Mais pas de jugement car nous sommes chacun d'entre nous dans notre réalité.
  • nigivir Membre élite
    nigivir
    • 14 août 2014 à 23:18
    Je pense que ce sont justement souvent les blessures qui permettent d'avancer . C'est certain que ça fait toujours du mal mais avec le temps on en retire certaines leçons . Quelqu'un qui va avoir l'angoisse d'être abandonné va avoir tendance à réagir de manière involontaire mais tout faire jusqu'à se faire réellement abandonner . Ainsi si l'aЬапԁonпіԛuе se fait réellement abandonner, ça lui fera du mal , mais la leçon qu'il en aura retiré ,c 'est que son comportement n'était pas le bon, et il pourra ainsi réagir en conséquence . (J'ai pris l'exemple d'une personne sujette à ce type d'aЬапԁon, mais ça s'applique à d'autres blessures et failles intérieures évidemment .)

    Je suis tout à fait d'accord avec toi.

    Les blessures sont ce qui permet d'avancer, oui, mais encore une fois, il faut accepter cette blessure.
    Accepter de voir.
    Accepter que certaines personnes proches y soient impliquées. Accepter de rompre éventuellement avec ces personnes.
    On ne peut obliger une personne à faire ce travail si elle ne le souhaite pas, ou si elle ne peut pas, même si cela paraît tellement évident et simple pour l'entourage qui voit avec le recul nécessaire.

    Il n'y a pas de bon ou de mauvais comportement, le comportement est souvent un symptôme.
    Comme tu le dis toi-même, certaines personnes qui ont été abandonnées au sens propre, figuré ou métaphorique auront un certain type de comportement qui entraînera à chaque fois les mêmes conséquences (le fameux schéma de répétition). Effectivement. Mais il faut dépasser la culpabilité.
    Ce n'est pas la personne qui agit, elle n'est pas coupable, c'est sa blessure qui parle ou s'exprime et à chaque fois que la personne reconnaîtra ou croira reconnaître les conditions de sa blessure primordiale, elle réagira pareil.

    Mais on en est tous là!
    Il y a des blessures plus béantes et plus dramatiques et plus urgentes que les autres, mais ce système régit la plupart de nos comportements, à plusieurs niveaux.

    Mais quand on le sait, c'est plus facile de pardonner à l'autre et surtout à soi-même et de se dire, comme tu le précises effectivement: ben là, j'ai compris ce qu'il s'est passé en moi et la prochaine fois, j'agirai ou j'essaierai d'agir autrement.

    Je crois que c'est Lise Bourbeau qui a pas mal travaillé sur le thème. Bon elle en a fait un sacré business, mais certains de ses bouquins (enfin surtout un) m'ont aidée au moment où j'ai pas mal réfléchi sur mes propres blessures.

    Bref, merci pour cette conversation!
  • ajacksonmike Membre élite
    ajacksonmike
    • 14 août 2014 à 23:30
    Je suis tout à fait d'accord avec toi.

    Les blessures sont ce qui permet d'avancer, oui, mais encore une fois, il faut accepter cette blessure.
    Accepter de voir.
    Accepter que certaines personnes proches y sont impliquées. Accepter de rompre éventuellement avec ces personnes.
    On ne peut obliger une personne à faire ce travail si elle ne le souhaite pas, ou si elle ne veut pas, ou si elle ne peut pas, même si cela paraît tellement évident et simple.

    Il n'y a pas de bon ou de mauvais comportement, le comportement est souvent un symptôme.
    Comme tu le dis toi-même, certaines personnes qui ont été abandonnées au sens propre, figuré ou métaphorique auront un certain type de comportement qui entraînera à chaque fois les mêmes conséquences (le fameux schéma de répétition). Effectivement. Mais il faut dépasser la culpabilité.
    Ce n'est pas la personne qui agit, elle n'est pas coupable, c'est sa blessure qui parle ou s'exprime et à chaque fois que la personne reconnaîtra ou croira reconnaître les conditions de sa blessure primordiale, elle réagira pareil.

    Mais on en est tous là! Il y a des blessures plus béantes et plus dramatiques et plus urgentes que les autres, mais ce système régit la plupart de nos comportements, à plusieurs niveaux.

    Mais quand on le sait, c'est plus facile de pardonner à l'autre et surtout à soi-même et de se dire, comme tu le précises effectivement: ben là, j'ai compris ce qu'il s'est passé en moi et la prochaine fois, j'agirai ou j'essaierai d'agir autrement.

    Je crois que c'est Lise Bourbeau qui a pas mal travaillé sur le thème. Bon elle en a fait un sacré business, mais certains de ses bouquins (enfin surtout un) m'ont aidée au moment où j'ai pas mal réfléchi sur mes propres blessures.

    Bref, merci pour cette conversation!

    C'est vrai que c'est pas simple à accepter . Et je suis tout à fait d'accord avec toi lorsque tu dis qu'on ne peut pas imposer à une personne d'accepter ses blessures . Toute manière, pour se sortir d'une blessure, il faut déjà la reconnaître et surtout avoir l'епvіе de s'en sortir , je dis cela parce-que dans certaines blessures on y trouve parfois un confort finalement, c'est assez vісіеuх.

    En ce qui concerne le pardon, mon avis est différent, je pense justement qu'il est plus difficile de se pardonner à soi-même qu'à l'autre. C'est justement parce-que l'on a des difficultés à se pardonner soi-même que l'on va ressentir une difficulté pour pardonner l'autre , je vois ça comme ça , mais je reste entièrement d'accord avec tes points de vue .
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 14 août 2014 à 23:36


    Le passé, notre parcours, nous construit et nous conditionne...

    mais il reste le futur qui, lui aussi, va nous construire...

    Si nos fondations nous mettent en alertes dans certaines situations, parfois il faut savoir les surmonter pour se lancer dans de nouvelles aventures.

    Oui, il faut savoir, mais il faut pouvoir aussi.
    Il faut être prêt-e.
    Bon là, je ne sais pas de quoi il en ressort, mais parfois, certaines choses ne sont pas belles à entendre et à accepter, alors on préfère qu'elles restent enfouies et cela se comprend!
    Il paraît qu'il existe des techniques de méditation ou autres qui permettent d'être dans le présent sans se laisser "tirer vers le bas" par ses blessures intérieures, mais, en ce qui me concerne, ce n'est pas simple.

    A ce sujet, je découvre en ce moment un auteur indien qui s'appelle Krishnamurti. J'ai lu Se libérer du connu et cela parle de ce thème justement, mais pas que.

    Sinon, sur le bonheur, de Matthieu Ricard, Plaidoyer sur le bonheur n'est pas mal du tout.

    Et enfin, Psychologies magazine a sorti un hors-série cet été "pour être heureux", je l'ai acheté, y a plein de pistes, d'idées, de conseils, pour avancer.

    Bon, c'est toujours pareil dans ces lectures, tout ne parle pas forcément, mais moi, je prends ce qui me va et je laisse le reste.

    Bonne nuit!

    Pour être prêt-e il faut avoir les réponses à nos questions.

    Là un travail sur soit-même s'impose (le fameux "se remettre en question")

    Pas facile de surmonter nos démons!

    Le plus souvent nous faisons avec et tâchons d'avancer sans trop de dégâts.

    Bref, nous faisons avec notre quotidien et nous-nous débrouillons avec les "armes" dont nous disposons.
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 14 août 2014 à 23:36
    "Etre bête, égoïste et avoir une bonne santé, voilà les trois conditions voulues pour être heureux."

    Flaubert.

    "On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui".

    Pierre Desproges


    Même si je suis le premier à faire des blagues de mauvais goûts (sur le сul entre autre), je comprend que certains soient choqués sur le fait que l'on plaisante sur la mort de quelqu 'un, même si la façon dont la personne est morte est ridicule et est sujet à rire.

    Je comprend que chacun d'entre nous ait une approche différente de la mort, du sехe, de la religion...etc.
    Cela dépend de notre vécu, nos convictions, notre sensibilité....

    Actuellement nous voyons apparaître à nouveau des guerres de religion au Moyen Orient et ailleurs, même en France.


    Si sur le forum d'un site où l'on vient volontairement et où l'on côtoie des gens qui ont la même "sensibilité" que nous on n'arrive pas à s'entendre, de ce fait je suis pas étonné qu 'il y est une déliquescence du "VIVRE ENSEMBLE" dans le monde et même en France.

    Sinon souvent on prête aux autres ses propres turpitudes.

    LE SOLEIL BRILLE POUR TOUT LE MONDE.


  • nigivir Membre élite
    nigivir
    • 14 août 2014 à 23:44
    je dis cela parce-que dans certaines blessures on y trouve parfois un confort finalement, c'est assez vісіеuх.

    Oui, c'est vісіеuх, c'est une "ԁгоguе", mais c'est parfois plus simple ou préférable qu'il en soit ainsi pour plusieurs raisons qui nous sont propres. Il faut l'accepter, quand on en a conscience.

    C'est justement parce-que l'on a des difficultés à se pardonner soi-même que l'on va ressentir une difficulté pour pardonner l'autre

    Oui, tout à fait!
    C'est comme la confiance.
    Si on manque de confiance, on ne fait pas confiance aux autres. C'est ce que tu as écrit dans une autre rubrique non?
    Si on a peur de soi, on a peur des autres, etc ...
    Tout part de soi, en fait.
    Mais c'est dur, parce que notre élan naturel est de projeter sur l'autre, d'où l'importance et la collaboration de l'entourage qui peut nous renseigner, tel un miroir, sur ce que l'on "renvoie" (nous, forcément, on peut pas se voir).
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 14 août 2014 à 23:49
    Bonsoir biworld,

    "Sinon souvent on prête aux autres ses propres turpitudes."

    C'est pas faux, un miroir désagréable dans lequel il nous arrive parfois de nous refléter...

    Comme d'entendre les vérités qui nous écorchent les oreilles.

    Merci pour ce final et, comme tu le dit, le soleil brille pour tout le monde.
  • ajacksonmike Membre élite
    ajacksonmike
    • 14 août 2014 à 23:51
    Oui, c'est vісіеuх, c'est une "ԁгоguе", mais c'est parfois plus simple ou préférable qu'il en soit ainsi pour plusieurs raisons qui nous sont propres. Il faut l'accepter, quand on en a conscience.

    Oui les raisons sont d'ailleurs simples: ça nous évite de nous confronter davantage au mal que peut provoquer l'angoisse (peu importe quelle sorte d'angoisse). Mais du coup, on y reste à on s'y plait, ce qui fait qu'on alimente davantage quelque chose qui, finalement, nous détruit et dans certains cas détruit notre entourage (proches ou amis) .

    Oui, tout à fait!
    C'est comme la confiance.
    Si on manque de confiance, on ne fait pas confiance aux autres. C'est ce que tu as écrit dans une autre rubrique non?
    Si on a peur de soi, on a peur des autres, etc ...
    Tout part de soi, en fait.
    Mais c'est dur, parce que notre élan naturel est de projeter sur l'autre, d'où l'importance et la collaboration de l'entourage qui peut nous renseigner, tel un miroir, sur ce que l'on "renvoie" (nous, forcément, on peut pas se voir).

    Oui, effectivement, dans une autre rubrique j'ai déjà écrit ça . Bien oui, tout dépend de soi. Bon pas tout non plus, mais une bonne partie . Tout est question de confiance et d'estime de soi, finalement . Mais je suis d'accord avec toi, c'est très dur . Rien que d'avoir un minimum de confiance en soi c'est difficile, parce-qu'il y a toujours et il y en aura toujours, des gens pour te rabaisser, te dénigrer et te foutre une claque à ton image, à l'image que l'on peut avoir de soi même . Bien évidemment, il faut passer au dessus de ça, mais pas simple du tout.
  • nigivir Membre élite
    nigivir
    • 14 août 2014 à 23:56


    Pour être prêt-e il faut avoir les réponses à nos questions.

    Là un travail sur soit-même s'impose (le fameux "se remettre en question")

    Pas facile de surmonter nos démons!

    Le plus souvent nous faisons avec et tâchons d'avancer sans trop de dégâts.

    Bref, nous faisons avec notre quotidien et nous-nous débrouillons avec les "armes" dont nous disposons.

    Il paraît que la vie place sur notre chemin ce dont nous avons besoin pour avancer.

    Alors, je sais pas si pour ma part, j'ai entendu tous les signes que la vie m'a envoyés, mais fondamentalement, mes "armes" ou plutôt mes "outils" ont été:
    - 12 ans de psychanalyse au cours desquels j'ai utilisé d'autres outils:
    - rompre avec certaines personnes de mon entourage (familial entre autre)
    - l'écriture
    - un travail pas vraiment sur la méditation, mais plutôt le silence, la contemplation, les randonnées et voyages en solitaire
    - travailler à temps partiel au boulot pour me donner du temps pour moi
    - reprendre une activité qui me tenait (me tient toujours) à cœur, même si je ne suis pas sûre de la mener jusqu'au bout
    - beaucoup beaucoup de lectures
    - des rencontres déterminantes
    - l'епvіе de vivre quoi qu'il arrive

    Bon, là, gute nacht!

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