En réponse au message de studio.54ed :
Tu prétends que La vraie vie, c’est marche ou crève !Désolé de te contredire mais tu peux très bien marcher puis crever tout comme tu peux marcher sans te crever. C’est à toi de choisir le sens que tu entends donner à ta vie.
Je conçois qu’il faille bosser pour pouvoir subsister. Le philosophe Alain n’a t il d’ailleurs pas écrit à ce sujet « le propre du travail c’est d’être forcé ». Par ailleurs le mot travail vient du latin « tripalium » qui signifie instrument de torture.
Voilà pour le volet travail = corvée ou contrainte obligée pour pouvoir bouffer.
Nous ne sommes pas des animaux ou des insectes obligés de lutter pour leurs survies et disposons en ce 21eme siècle d’outils technologiques suffisamment sophistiqués pour nous épargner des tâches rébarbatives voire aliénantes.
Les ordinateurs d’aujourd’hui peuvent nous permettre d’envisager d’autres choix de vie comme par exemple le travail à distance dont on a vu l’efficacité durant la crise du Covid. Il n’est plus nécessaire de se rendre en un lieu lambda ( un bureau par ex ) pour être productif.
On peut très bien désormais gagner sa vie depuis chez soi voire depuis un pays étranger. C’est assurément bien plus épanouissant ! Il suffit juste d’avoir internet et un excellent réseau..
Il y a aussi tous ceux qui ont su tirer profit des investissements en bourse ou dans l’immobilier : ces dernières années je ne l’apprendrai à personne, les cours boursiers ont grimpé tout comme l’immobilier.
Je connais des gens qui ont su oser et désormais ils encaissent les fruits de leur audace.
Nous sommes des animaux, ne t’en déplaise. Dotés d’une intelligence plus développée que les autres, certes. Mais qui ne nous a servi qu’à devenir une espèce invasive sur l’ensemble du globe. On le suсе jusqu’à la moelle, même quand on prétend vouloir en prendre soin.
Ces machines, ces ordinateurs qui font le travail à notre place et sont supposés nous rendre la vie plus simple nous ont surtout rendu еsсlаvе du numérique, nous ont mis sous surveillance, permettent a7x discours de ha8ne de se propager, détruise des économies locales pour grossir toujours plus des n’économiser mondiales. Et laisse sur le carreau de pans entiers de la population. Y’a pas de travail pour tout le monde. Et encore moins du travail confortable, et encore moins de travail bien payé.
Bien des populations vivent en manipulant des composés toxiques, en triant à mains пuеs des déchets toxiques, ils les bouffent, ils les boivent parfois. Bien des enfants travaillent des qu’ils apprennent à marcher, mais ils ne coûtent pas chers aux consommateurs d’ordinateurs et de textiles que nous sommes. Et d’autres choses.
Dans ce sens de la vie que tu souhaites, il n’y a de place que pour ceux qu’on dénonce. Si tu faisais partie des rentiers, de ces gens qui travaillent peu pour profiter autant que possible de la vie, ce ne serait qu’au détriment de ceux dont tu fais partie aujourd’hui, qui vivent déjà au détriment de ceux dont tu ne veux surtout pas faire partie.
La oisiveté, les vacances, les voyages, les loisirs sont des inventions humaines. La vie n’est pas une invention humaine. Ce n’est pas aux humains de définir le sens de la vie. Ils s’y emploient depuis qu’ils existent, et je crois qu’on peut admettre que cela a eu un impact positif pour l’homme pendant un temps, sans nuir aux autres espèces. Mais l’homme n’est jamais satisfait de ce qu’il a. Juste vivre, manger, se reproduire et avo8r 7ne territoire ne lui suffit pas. Il veut être toujours plus puissant que l’autre, avoir plus de territoire, imposer sa vision au reste du monde. Et sa vision elle est simple: avoir plus, pour moins d’effort. Être fainéant et puissant, c’est là toute l’ambition humaine. Mais c’est pas le sens de la vie. Parce que ce sens là détruit les vies, au lieu de les améliorer.