En réponse au message de fred600 :
Contrairement à ce que j'ai pu lire à la suite de ton intervention, non tu n'es pas un cas exceptionnel. Au même âge j'étais comme toi et nous ne sommes pas les seuls. Il suffit de discuter autour de soi pour le découvrir.
Mon premier béguin : à la maternelle et pour un mec (bah oui un chat ne devient pas un сhіеп )
Tu sais, la poule devient coq, dans une basse-cour sans coq…
Réfléchissons calmement à la solidité de nos souvenirs de notre prime enfance.
Dans quelle mesure sont-ils figés
N'avons nous pas des souvenirs plus récents qui ont déjà bougés dans leur narration, non pas parce que l'on est malhonnête mais parce que l'on pense sincèrement ceci ou cela… en fonction de ce qui nous est arrivé ensuite.
Et puis, un proche sort une photo et on se dit "Merde, ma réalité n'est pas la réalité."
Pourtant, on y croyait dur comme fer…
De plus, on a largement le temps en quelques années pour être ргоfопԁément influencer par autre chose que du "vепԁu avec".
Enfin, chez les vrais jumeaux, on a pas retrouvé de parallélisme entre frères comme entre sœurs concernant l'hоmоsехualité.
Toutes ces choses font que l'on peut raisonnablement penser que l'hоmоsехualité est un choix qui peut avoir été biaisé, orienté par quantité de choses, mais un choix quand même.
Ainsi, si on a grandit chez Michou, on a de forte chance d'aimer les montures de lunettes bleues, de ne pas jeter des pierres aux tгаvеstіs, de ne pas être homophobe.
On se sentira beaucoup plus libre de devenir tгапs ou pédé parce qu'on ne nous aura pas passé le message "anomalie" et le message "interdit" comme pour la moyenne des gens.
Mais pour autant, le choix reste ouvert et un bon hétéro comme un bon homo peut sortir du chapeau quand il ou elle fera son marché.
Se sentir figé est auto-réalisateur.
On pur homo ou pur hétéro, surtout s'il se sent bien comme cela, n'ira pas voir de l'autre coté.
Il le sera donc à perpétuité et en sera convaincu sans que cela soit inscrit nul part ailleurs que dans son film personnel.
Il y a aussi à regarder du coté des motivations sous-jacentes aux études…
Un problème génétique, c'est pratique…
L'hоmоsехualité serait donc un défaut physique dans sa tête…
Jusque dans les années 80, c'était, en France, une maladie mentale.
Bref, sous une approche affichée comme scientifique, il y a parfois des trucs qui puent…
Imaginons un père, une mère, qui se disent à l'annonce de l'hоmоsехualité de leur enfant: "Merde, on l'a loupé"
Et puis, si c'est un loupé, chic, on va pouvoir réparer…
Le truc que l'on pourrait trouver commode au départ a dans un tiroir la maladie mentale, donc, thérapie de conversion.
Et dans l'autre, le truc physique déconnant…
J'en connais qui sont déjà prêt à aiguiser leurs bistouris.
Personnellement, je me dis hétéro couchant avec des hommes.
Ma conclusion tient du fait que je ne tombe pas amoureux de mecs.
Mais c'est une conclusion très partielle et qui tient au fait que ma femme existe et qu'elle a sa place dans mon cœur.
On enlève ce paramètre et je suis très probablement en situation d'aimer un mec au même titre que je pourrai aimer une autre femme…
Est-ce que je dois pour autant me considérer comme bi
Cela n'a pas vraiment de sens puisque le champs du possible est le même pour moi et pour un autre mec et que chacun y fait son marché en fonction de ce qu'il en pense au moment où il le fait.
Le fait que l'on se bloque dans un état ou un autre étant aussi un choix, normalement à assumer…