Connexion :

Penser - Entre filles (forum lesbienne)

Sujet de discussion : Penser
  • artas Membre habitué
    artas
    • 31 juillet 2013 à 17:35
    Penser c'est vivre. Vivre c'est penser. Pas de pensée sans prise de risque. Pas de pensée qui ne soit un affrontement personnel avec le monde. Penser c'est aussi frôler le précipice, assumer le désespoir et la solitude qui peuvent en résulter.
    Laure Adler
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 31 juillet 2013 à 17:48
    Penser c'est de la connerie à l’état pure!
    Folle inconsciente
  • alligator427 Membre pionnier
    alligator427
    • 31 juillet 2013 à 18:29
    être ou ne pas etre, là est la question,

    de penser ce n'est pas une connerie, c'est une réalité,

    les gens qui ne pensent pas, c'est nul,
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 31 juillet 2013 à 18:33
    être ou ne pas etre, là est la question,

    de penser ce n'est pas une connerie, c'est une réalité,

    les gens qui ne pensent pas, c'est nul,

    penser c'est fuir,
    penser c'est l'ego,
    penser c'est le mal de notre société,
    penser c'est la réalité de la majorité certes,
    mais la penser nous contrôle, nous ne contrôlons pas la penser...
    tentez l’ехрéгіепсе, troquez la pensé contre la conscience,
    troquez la penser contre le savoir.
    Ne fuyez plus, acceptez!
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 31 juillet 2013 à 18:37
    Et j'aimerai bien savoir pourquoi : "ne pas penser c'est nul"...
  • rencontre6 Membre confirmé
    rencontre6
    • 31 juillet 2013 à 19:04
    penser c'est fuir,
    penser c'est l'ego,
    penser c'est le mal de notre société,
    penser c'est la réalité de la majorité certes,
    mais la penser nous contrôle, nous ne contrôlons pas la penser...
    tentez l’ехрéгіепсе, troquez la pensé contre la conscience,
    troquez la penser contre le savoir.
    Ne fuyez plus, acceptez!

    je crois que nous avons un problème de définition du terme. qu'est-ce que tu entend par penser, et quelle est la nuance entre penser et savoir, entre pensée et conscience, pour toi, lessismore?
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 31 juillet 2013 à 19:15
    penser c'est fuir,
    penser c'est l'ego,
    penser c'est le mal de notre société,
    penser c'est la réalité de la majorité certes,
    mais la penser nous contrôle, nous ne contrôlons pas la penser...
    tentez l’ехрéгіепсе, troquez la pensé contre la conscience,
    troquez la penser contre le savoir.
    Ne fuyez plus, acceptez!

    je crois que nous avons un problème de définition du terme. qu'est-ce que tu entend par penser, et quelle est la nuance entre penser et savoir, entre pensée et conscience, pour toi, lessismore?

    La pensé, nous la définirons tous plus ou moins comme, la petite voix dans notre tête, celle qui nous guide ici et la, celle qui parle et et pour certain d'entre nous "ne nous lâche pas", souvent j'entends dire "ah je me pose bcp de questions..."
    Le savoir, je vais te donner un exemple que je роmре à quelqu'un d'autre:
    l’ехрéгіепсе (ou la connaissance) amène le savoir, le feu brûle, c'est un fait.
    Pour autant, as tu besoin de penser que si tu mets la main dans le feu, alors tu auras mal?
    Non tu ne le fais pas, car tu as le SAVOIR et peut être l’ехрéгіепсе...
    Quant à la conscience, elle est comme une sorte de lâcher prise et de non fuite, elle est l'admission des choses qui nous entourent, elle n'est ni le passé, ni le future: elle est.
    et Nous sommes sans nous penser et sans la penser.
    La conscience c'est sentir
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 31 juillet 2013 à 19:24
    Je vais émettre quelques hypothèses.

    Pour Lessismore, la pensée est synonyme, selon la formule fort mal vulgarisée de Descartes, "Cogito, ergo sum", d'individualisme, de cogitations personnelles.

    Il me semble qu'elle aspire à un état de conscience, où la pensée globale et non médiatisée par la pensée parcellaire, individuelle, se confondrait avec un état de conscience - une sorte de satori - au-delà des mots., et se confondant avec un esprit de l'Univers (le Logos).

    Bref, Lessismore me semble vivre dans l'illusion de la connaissance immédiate, illuminatrice, qui n'est pas tributaire de l'effort de la pensée personnelle.

    Cependant, seuls ces efforts, de chacun, communiqués à d'autres, bâtissent les étapes indispensables à la constitution d'une riche prise de connaissance des choses et des êtres.

    La connaissance n'est pas un donné, auquel il suffirait de s'ouvrir (comme le moine tibétain attendant l'illumination), mais c'est un processus humain et collectif, se construisant au fil du temps et par coopération.

    Et la connaissance est toujours connaissance de quelque chose : ce qui devrait interdire de l'employer dans l'absolu, comme le fait Lessismore.

    Alors, je crois qu'il y a plus des différences de choix philosophiques que de problèmes de définition dans les propos ci-dessus : Lessismore est clairement du côté de l'idéalisme philosophique en matière de "gnoséologie" (de doctrine de la connaissance).

    Mais, certes, qu'elle explicite ce qu'elle entend par certains mots confirmerait ou infirmerait ce que j'avance là.

    -----------------------------------------------------------------------

    "La conscience, c'est sentir" dit-elle.

    Voilà qui confirme ce que j'écrivais.

    La pensée a besoin des mots pour exprimer les choses et les sensations multiples et les sentiments que chacun conçoit.

    Sentir ce n'est pas un acte unique, mais une multitude de prises de contact avec les choses au travers des sensations qui se combinent, interfèrent, se mélangent.

    Et ces sensations demandent une réflexion pour les coordonner et les élever au niveau - au-delà des perceptions - de la conscience.

    La conscience, selon Lessismore, serait l'accès immédiat à une réalité, "par un lâcher prise" (langage du "new age" et de la conscience vue comme méditation chassant les pensées importunes), si bien que nous n'aurions plus une connaissance, pratique et sоumіsе au critère de la pratique pour savoir si elle est vraie ou fausse (et les enfants, oui, ont besoin de quelque peu se brûler pour expérimenter le feu), et en vue de la pratique, une connaissance ayant un contenu fondé sur la relation pratique que nous entretenons avec nous et avec le monde.

    Nous aurions une Connaissance hypostasiée (munie d'une majusсule), irradiant en Lessismore se laissant рéпétгег, sans la médiation des mots, par l'Univers.

    Pour moi, la conscience est une suite d'actes réflexifs, de pensées ayant des contenus, qui ont trait au monde, à mes sensations et à mes sentiments.

    La fusion avec le donné n'est pas conscience mais confusion. Par ailleurs, cette fusion, et l'exclusion des mots, n'est jamais qu'une impression, un avatar de la pensée.

    -------------------------------------------------------------------------------

    Lorsque j'exprime que Lessimore est idéaliste quant à sa doctrine de la connaissance, ce n'est pas une injure, ni un reproche, seulement ce que je pense reconnaître.


    -------------------------------------------------------------------------------

    -- Par contre, là, Lessimore, l'on voit bien que tu n'as pas fréquenté près des gouffres, privée de pensée, car un tel mépris de la pensée (celui que tu exprimes) n'est jamais donné qu'à ceux qui, richement dotés, dédaignent de penser.

    Une bonne petite psychose, du temps de ton enfance, t'aurait fait expérimenter toute la nécessité vitale de la pensée, et combien celle-ci doit se conquérir.
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 31 juillet 2013 à 19:43
    Je vais émettre quelques hypothèses.

    Pour Lessismore, la pensée est synonyme, selon la formule fort mal vulgarisée de Descartes, "Cogito, ergo sum", d'individualisme, de cogitations personnelles.

    Il me semble qu'elle aspire à un état de conscience, où la pensée globale et non médiatisée par la pensée parcellaire, individuelle, se confondrait avec un état de conscience - une sorte de satori - au-delà des mots., et se confondant avec un esprit de l'Univers (le Logos).

    Bref, Lessismore me semble vivre dans l'illusion de la connaissance immédiate, illuminatrice, qui n'est pas tributaire de l'effort de la pensée personnelle.

    Cependant, seuls ces efforts, de chacun, communiqués à d'autres, bâtissent les étapes indispensables à la constitution d'une riche prise de connaissance des choses et des êtres.

    La connaissance n'est pas un donné, auquel il suffirait de s'ouvrir (comme le moine tibétain attendant l'illumination), mais c'est un processus humain et collectif, se construisant au fil du temps et par coopération.

    Et la connaissance est toujours connaissance de quelque chose : ce qui devrait interdire de l'employer dans l'absolu, comme le fait Lessismore.

    Alors, je crois qu'il y a plus des différences de choix philosophiques que de problèmes de définition dans les propos ci-dessus : Lessismore est clairement du côté de l'idéalisme philosophique en matière de "gnoséologie" (de doctrine de la connaissance).

    Mais, certes, qu'elle explicite ce qu'elle entend par certains mots confirmerait ou infirmerait ce que j'avance là.

    petites questions:

    Qu'a t il de plus immédiat qu’être?
    l'illumination née t elle dans l'attente?
    l'absolu existe t il?
    le savoir se transforme et s'acсumule.
    un tu suffira, je suis la :)
    Mais cela étant dit, sans fuir le débat et la discutions que tu t'en vers moi,
    ехрегіепсе vaut mieux qu'explication...
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 31 juillet 2013 à 19:52
    Oh je n'ai pas eu la fin, je prends le temps de te répondre plus tard, débat qui s'annonce passionnant! et qui plus est enrichissant, bien que quelque peu...j'ai l'impression de t'entendre parler avec... peu importe...

Pas encore inscrit(e) ? Créez votre profil en quelques clics seulement et profitez !